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Niv. expérience : 1
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La rue Mondor avait l'air d'avoir été assez épargnée par les hordes cette nuit là , comme si elles avaient été "détournées"... La banlieue dans laquelle je vivais depuis deux ans avait peu souffert de la désertification et il restait un arbre dans ce petit coin de "paradis". Les groupes de zombies profitaient d'ailleurs de l'ombre portée pour pouvoir s'abriter de la lumière du jour. Prenant une veste et un énorme fusil de chasse, je marchai vers la porte d'entrée et me dirigeai vers la station de tramway, non pas pour le prendre mais pour voir si je ne trouvai pas d'autres survivants puisque, en général, ils allaient se cacher là -bas. Une fois à la station, je pris un café dans un des distributeurs éventrés qui gisaient par terre. Etonnament, ils fonctionnaient toujours alors que les panneaux de contrôle sensés fonctionner longtemps et durablement n'affichaient plus rien. Ne trouvant pas d'autres humains je repartis vers la maison tout en sachant qu'il y avait sûrement d'autres survivants quelque part, dans cette ville. Je me rappelai comme elle avait été tranquille et que les putrides avaient tout fichu en l'air... Si les militaires avaient pris la peine de perdre quelques secondes de plus mes parents seraient toujours en vie. Nous étions prêts depuis des semaines à être secourus, mais ils n'étaient pas venus à cause du "timing". Mon père m'avait dit qu'ils prendraient des barbituriques et que je devrai me cacher jusqu'à ce que quelqu'un s'occupe de moi. Mais ce quelqu'un n'était jamais venu et je grandis seul... Seul, isolé, je grandis dans la haine, la peur, la tristesse et beaucoup d'autres maux en me jurant une chose : même si je ne pouvais rien faire à mon échelle, je ferais la seule chose qui m'était possible, rester en vie pour mieux tuer, pour mieux vaincre... Je verrouillais la porte et poussai un bureau vers l'encadrement, je n'avais qu'une certitude, ils ne passeraient pas ce soir là . Mais la suite ne me donna pas raison et pourtant cela aboutit à un des plus beaux jours de ma vie. J'allumai la télévision et me disai que je devais bien être le seul humain dans le monde à en avoir une. Puisqu'elle ne diffusait plus de programme depuis longtemps, j'introduisai une cassette à moitié fondue dans le magnétoscope, le seul film que j'avais. C'était un film au titre soit stupide, soit philosophique, cela dépendait du point de vue : "Le dernier jour de la fin du début de ma vie". Je regardais ce film tous les jours et comme chaque jour je m'endormis devant... Je me réveillais vers 16h30 avec un rêve plutôt étrange, comme si il cherchait à me dire quelque chose, un avertissement ? Le rêve en question était plutôt étrange : Je me voyais en train de dire calmement "non" à une jeune femme assez belle et lui mettre une balle dans la tête sans me départir de mon calme... |
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