Il descendit prudemment, prêt à faire face au danger, quel-qu'il soit, tout en pensant qu'il n'y aurait quand même pas un monstre dans chacune des pièces de la maison. Sur sa gauche, dans le prolongement de l'escalier, des étagères murales remplies de bocaux soigneusement étiquetés, et de boites de conserves de toutes sortes. A droite, contre le mur perpendiculaire à l'escalier se trouvait les casiers à bouteilles, remplis de vins. Au milieu, des rangées de cartons, portants chacun une référence ainsi que la liste de ce qu'il contenait. Johan reconnu là l'esprit rigoureux et ordonné de Thomas. Il longea le mur de gauche, sur la défensive. Dans le coin opposé, des piles de journaux et de magasines. Pas de danger dans cette partie de la cave. Un peu plus loin, une embrasure de porte permettait d'accéder à la chaufferie. Pas de zombie là non plus. Johan se mit à rire nerveusement. La cave était grande, mais ne comportait aucune issue, à moins que quelqu'un ne vienne à son secours, il devrait se débrouiller seul. Il pris son mobile, l'écran affichait: « numéro inconnus : deux appels en absence, Répondeur : un nouveau message. » Il n'y accorda aucune attention, et composa le numéro de la police. L'oreille collée sur l'écouteur, il attendait avec anxiété que la communication s'établisse. Un petit signal sonore l'informa que l'appel avait échoué, et dépité, il regarda attentivement son téléphone. Il ne captait aucun signal, de plus le symbole batterie faible clignotait. Il ne pensait plus aux zombies, ni à l'étrangeté de sa situation, il était redevenu un homme normal se démenant pour faire fonctionner son portable. Même en remontant l'escalier, Il ne put capter le réseau cellulaire. Il n'avait pas le choix, il devrait absolument affronter ces créatures pour sortir d'ici. |