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Récit : « New-York 2017 [Saison 1] »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15

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Chapitre 13 : Révélations
Le temps était toujours couvert, point de luminosité, la menace d'être attaqué à tout moment, les couloirs, sombres, seul, avec un Beretta, je serais ridicule si l'un d'eux me sautait dessus. Mon comlink est hors-service, je ne sais toujours pas si ils me cherchent où si ils sont dans la même situation que moi, la dernière chose que j'ai entendu par comlink, c'étaient les messages de Jeff. J'approche d'une salle de bureau, pas de respiration rauque, bruyante, je rentre dans la pièce, personne, rien à signaler, si ce n'est le bureau retourné et les amas de paperasse au sol. Je continue. Normalement, je devais rester avec Bill, toujours par deux, toujours, mais nous avions été obligés de courir, je ne l'ai plus revu, il courrait devant moi, j'avais perdu sa trace, bêtement. Maintenant, j'avais la sensation que ma fin était proche, ils sont peut-être déjà tous partis, ils m'ont peut-être pris pour "mort", et toujours ces couloirs, ces petites salles que je dois vérifier avant de continuer au risque d'être poursuivi par quelque chose si je ne le fait pas. j'entendais des coups de feu, je me mettais à courir pour me rapprocher, je l'espèrais, d'une silhouette famillière. Vasquèz était au prise avec 3 macchabées, je les neutralisai avec deux coups de machettes, l'un deux tomba sur Vasquèz, il recula de peur.

(citation)
" - Tu tombes bien, petit gars. fit-il, essouflé. J'ai été obligé de courir, et je suis tombé sur ces saletés. Où est Bill ?
- Je l'ai perdu, dans l'aile ouest.
- Okay, d'accord, on rejoint les autres, Bill est surement avec eux, j'espère.
- Mon comlink ne marche plus, où sont-ils ?
- Aile Nord, dans le bureau du Monsieur le Maire.
La grande mairie de New-York, voilà où le sergent voulait qu'on vienne aujourd'hui, dans le but de se renseigner un peu plus sur ce qui se passe dans la région, voire dans le pays tout entier. Ils avaient trouver le bureau. Vasquèz et moi arrivions à la porte, ce qui obligea les autres à braquer leur arme sur nous.
- C'est bon, ce sont les retardataires, baissez les armes. Que s'est-il passé avec Bill ?
- Je me suis perdu lors d'une fuite. Répétais-je encore une fois.
- Hé petit gars, ne nous refais plus jamais ce coup là, d'accord ?
- Entendu.
- Bon, très bien, nous avons déjà trouvé quelques documents intéressants, des rapports sur l'évacuation de la ville, dix bateaux ont effectué une extraction, bien entendu, on ne sait pas si ils sont arrivés à bon ports, c'est-à-dire Le Havre et Londres. Il y a juste un document d'une communication avec l'un des bateau signalant qu'un infecté s'y trouvait et.... euh, vous connaissez la suite.
- Je pense que c'est d'après cette communication que les autorités ont abandonné l'extraction pour se concentrer sur la protection des citoyens survivants.
- Oui, c'est possible. En tout cas, ça a été notre job avant que tous déraille.
- Pourquoi n'a-t-on rien trouvé comme document à l'avant-poste ?
- Tout était filtré et donné à la mairie sans aucun doute. C'est pour ça que nous sommes ici, et on dirait bien que nous avons appris beaucoup de chose.


Pendant que les autres discutaient de ce qu'ils avaient trouvé, je feuilletais une sorte de petit classeur, des rapports sur les impôts, des lettres, je continuais lorsque je tombais sur une lettre dont l'émetteur était un secrétaire de la Maison Blanche,

A l'attention de M. le maire,
Bonjour,

Suite aux récents évenements intervenus ces derniers jours, il a été décrété que le gouvernement américain serait transféré en un lieu sûr gardé secret. La protection du President est assuré par les services du FBI qui s'est occupé également du transfert. La protection des citoyens doit être assuré par le maire de leur ville, et en aucun cas il doit quitter sa fonction jusqu'à ce qu'une solution soit établie par le gouvernement. Les forces militaires ont pour ordre de dresser des camp de réfugiés dont la gérance doit être assuré par le maire de la ville.

D'autre part, les unités médicales seront envoyées prioritairement dans les villes suivantes :
Atlanta, Chicago, Miami, New-York, et Washington DC.
Il en revient aux maires de ces villes d'assurer leur fonction décrite ci-dessus en étant le plus compétent possible.

Sincères salutations,
M. Tremey.

Je donnais immédiatement la lettre au sergent, qui la lut.
" - Ah, je comprend mieux maintenant. Le President a preféré laisser le sale boulot au maire, sauf que celui-ci n'a pas vraiment donné signe de vie lorsque la situation empirait. Ah les politiciens... C'est bien plus facile "d'assurer sa protection" soi-même. Ils savaient tous ce qui se tramait dès le début, ils n'ont prévenus personne, pas même les médias ! Ce n'est qu'une fois que c'était le bazar dans les aéroports avec les infectés qui n'avaient pas été repérés que les caméras sont sorties. Et après, c'était la panique, partout, mais comment faire pour quitter le territoire ? La voie aérienne était la seule solution envisageable mais avec les problèmes rencontrés, les gens ont préféré opté pour la voie maritime, tout s'arrête là. Croyez-moi, nous avons bien fait de rester ici, à New-York. Peut-être qu'ils reviendront.
Un grand silence s'établit dans la pièce, puis Bill prit la parole,
- Si ils ont fui, ils ne reviendront pas, les Etats-Unis sont perdus maintenant, même les autorités mondiales s'en fichent, le tout puissant américain est tombé, et je suis certain que cela fait plaisir à d'autres nations.
- Je ne pense pas qu'il n'y ait que les Etats-Unis de touché par ce malheur. C'est juste du chacun pour soi maintenant.
- Sur ce continent peut-être, mais en Europe ? en Asie ? Le virus n'est peut-être pas arrivé jusque là-bas.
- Même sur les bateaux, il y a avait des agents infectieux, cela m'étonnerait énormément si il n'y avait aucune trace du virus sur les autres continents.
- Ils ont renforcé la sécurité ou alors évité la propagation du virus à temps.
- Nous n'en savons rien, on ne peut rien affirmé, et je vais dire que je suis d'accord avec toi pour clore le sujet.
Le sergent paraissait vraiment embarassé. Il pensait que le gouvernement faisait tout son possible pour maintenir l'ordre, peut-être pas à New-York, mais dans d'autres villes. Il a simplement fui, laissant les citoyens se débrouiller seuls. Avec cette révélation, il était évident que notre seul et unique but allait être la survie et rien d'autre, pourquoi espèrer autre chose ? C'est fini, nous sommes abandonnés, moi, mes amis, les autres hommes, femmes des autres villes.
Mais je gardais tout de même une lueur d'espoir : si ils revenaient ?

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