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Niv. expérience : 1
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La plage de sable, semblable à un désert, rayonnait d’un jaune vif tel le soleil. Une légère brise marine vint caresser ma nuque, et je me sentis aussitôt dans un état d’apaisement, de détente. Je me retournai derrière moi, et je me mis à frapper furieusement de la crosse de ma mitraillette sur l’entrée par laquelle les zombis ont pu passer hier, et par laquelle on a pu sortir de ce piège à rats. Elle s’effondra rapidement, et je pus la condamner aisément en recouvrant l’entrée avec du sable. Dès que je finis ma besogne, j’escaladai la dune qui se découvrait devant moi. En arrivant au sommet, je fus soulagé de revoir le Caddie en bas, au pied de la dune, au même endroit où on l’avait laissé. Dès que je l’atteignis, j’y déposai tout ce que j’avais sur moi. On était parés à revenir à New Heaves. Léa me suivait toujours, tandis que je bus une gorgée d’eau pour mouiller ma gorge et me dirigeai vers l’autoroute que l’on avait empruntée hier, poussant le Caddie devant moi. La matière que j’avais prise tout à l’heure fut déposée dans un paquet de chips vide, lui-même rangé dans mon sac à bandoulière. J’avais faim et soif, mais le beau temps qui régnait me revigorait. Léa paraissait anxieuse. Elle a ressorti sa carte et sa boussole, et n’a pas parlé durant tout le trajet, qui a bien vite été achevé. 2 heures plus tard, on pouvait apercevoir la plage au promontoire caractéristique, et les fortifications qui l’entouraient. On fut accueilli par les 3 personnes de la dernière fois. L’un d’eux se dirigea vers le Caddie, et examina la mitraillette. Un autre commença à m’interroger sur l’abri, ce qu’il y avait, ce qui s’était passé cette nuit. Léa discuta avec la 3e personne, discrètement. Leur discussion paraissait être la raison de l’égarement de Léa. Je les laissais à leur conversation, puis je me dirigeai pour la 1e fois vers le muret, pour ensuite passer par l’entrée et découvrir ce qu’il y avait derrière. Rien de bien spécial, des tentes, des provisions, de l’eau. Des tourelles étaient aménagées, de sorte que l’on puisse voir au-dessus du muret. Je réussis à monter dans l’une d’entre elles, et je trouvai déposé sur le plancher une sorte du fusil, combiné avec plusieurs autres accessoires, avec un viseur accroché dessus, ma foi très net, et un élargissement de la partie censée contenir les cartouches de l’arme. Une voix résonna derrière moi, celle de l’homme qui avait examiné le Caddie : - Tu as trouvé mon fusil ? Il est trafiqué. - J’ai remarqué. - Tiens, attends, je vais te montrer. Il vint devant moi, prit l’arme dans ses mains, et fit glisser une petite plaque située en bas du chargeur. Une gourde d’eau en sortit. - J’ai pu modifier intégralement le système de fonctionnement du fusil, avec le schéma d’un pistolet à eau. Une paille située dans le chargeur aspire toute l’eau dans la gourde, et la stocke dans une poche située près du ressort du canon. Quand tu cliques sur la détente, le ressort pousse la poche qui avance brutalement vers l’avant avec la force d’un tir de véritable fusil. Dès qu’elle arrive au bout du canon, la poche recule aussi brièvement que durant l’avancée, et l’eau sort. Elle a une portée de 10m pour l’instant. Je ne l’utilise que pour les zombis qui sont à une distance dangereuse du muret. - Wow … Et l’eau, comment elle sort ? - Elle part en jet droit, pour ensuite se disperser aux 2-3 premiers mètres. Je le remerciais, puis je redescendis de la tourelle, pour me diriger vers un tas de matériaux entreposés et classés près du muret. L’homme au fusil me suivait toujours, et me devança pour prendre une sorte de sac de camping. - Tiens, choisis une zone où planter ta tente, et mets toi à l’aise. On a encore toute la journée avant l’attaque. Se sédentariser ? Je n’y étais pas habitué. Il y avait un début à tout. Je choisis un endroit où le sable était dur, sans être trop humide, et je me mis à planter le 1e pic. La journée va être longue … |
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