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Niv. expérience : 1
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La nuit fut brève . Bien trop brève. Le sommeil fut loin d'être facile à trouver. Le contact dérangeant de sa peau contre la mienne me troublait, le goutte à goutte de la fenêtre et l'odeur atroce de la pièce encore plus . Je me réveillais, comme à l'accoutumé, quelques minutes avant que ma montre ne sonne . Une habitude de longue date. J'écartais doucement Amanda de moi, me levais, et m'étirais . Niveau confort, un tas de vieux journaux, c'est pas vraiment le top et j'étais plutôt endolori. Amanda dormait encore, d'un sommeil plutôt agité. Elle avait remué toute la nuit. Je la réveillais doucement. Je n'avais jamais encore vu quelqu'un d'aussi content de me voir. Elle avait douté jusqu'au bout que je la réveille . Je m'en voulais de ne pas l'avoir rassuré avant qu'on dorme. Je repoussais pèle mêle l'enchevêtrement devant la porte, et nous montâmes . Le désordre dans lequel nous avions laisser la maison n'était rien en comparaison de son état actuel. Le seul point positif était notre solitude, toute relative. Nous jetâmes un coup d'œil rapide dans toutes les pièces, récupérant tout ce qui pouvait encore l'être. Pas grand chose, hélas.Je m'encombrais du pistolet, devenu inutile, dans le fol espoir de trouver un jour des munitions correspondantes. Un lot de couteaux de cuisines vint également compléter notre arsenal. Les animaux n'avaient pas souffert de l'attaque, mais erraient ci et là dehors. On pouvait également discerner au loin des silhouettes titubantes, dans toutes les directions, seules ou par petit groupe. Le salon fut la dernière pièce que nous visitâmes. Nous nous doutions bien de ce que nous allions y trouver. Les deux corps n'étaient plus distinguable. Un amas de boyaux ornait le sol. J'aurais aimé y être totalement insensible, mais seuls mes intestins vide m'empêchèrent de vomir, comme le fit Amanda, ajoutant encore à l'horreur de la pièce . Nous déjeunâmes dehors, devant la ferme, regardant au loin en silence. Nous avions des provisions en quantité suffisante une fois le réfrigérateur vidé, et à vrai dire, entre mes propres sacs , ceux d'Amanda, et ce que nous avions pris ici, nous commencions à avoir pas mal de petites choses à transporter. Le tri et les sacs furent néanmoins vite fait. nous n'emportions rien d'inutile, trop conscient que le poids de nos sac pèserait très prochainement sur notre vie. Il était pas loin de dix heures lorsqu'Amanda posa enfin, timidement, la question qui me hantait depuis le réveil. Et maintenant ... on fait quoi ? |
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