(citation) - Mouais, je sais pas si c'est fiable cette camelotte. Annonça Togi en examinant un Sweeper. Je fais confiance qu'à mon arme, je vous laisse ça. Pendant que les autres se chamaillaient quant à savoir l'efficacité du Sweeper, je faisais le plein de grenades, surtout les "sonores", je trouvais cette invention vraiment intéressante et c'était idéal pour fuir en cas de coup dur. Pour les armes, je préférais garder le fusil du Sergent et mon Beretta. Si le Sweeper s'avère efficace aux mains de Bill, je reviendrais sur mes choix. Le sergent nous distribua les capsules, deux chacun, et garda le restant dans ses poches, j'étais pas très convaincu que cela était une bonne idée de laisser de précieux médicaments dans un endroit aussi sale que les poches du Sergent. Il balança la mallette dans le congélateur et nous fit signe de le suivre. L'hélice tournait déjà lorsque nous montions à bord de l'hélico, l'inconnu de la mission me laissait perplexe. Le co-pilote de l'appareil nous disait que ne allions être lâchés en plein cœur de Manhattan dans le but de rejoindre une autre équipe. On retournait dans la ville que nous voulions tous quitter, pour partir ailleurs, un endroit tranquille. Comble de l'ironie, voilà que nous devions y rester pour continuer à infliger quelques plombs à nos ennemis jurés. Je me fis la promesse de quitter New-York une fois mon père retrouvé, même s'il fallait désobéir aux ordres et abandonner mes amis. On se posa sur le toit d'un immeuble, au sol, je pouvais voir des combats entre soldats et putréfiés, sans doute c'était l'équipe que nous devions rejoindre. (citation) - Non mais, il pouvait pas nous déposer au sol cet abruti ! On va devoir descendre par l'immeuble, et j'ai pas envie de rencontrer des saloperies ! Bill avait raison, ça sentait vraiment la mort à l'intérieur. Le rituel s'imposa, on devait sécuriser chaque pièce de chaque étage avant de passer au suivant. Togi tomba sur une mauvaise surprise qu'il élimina non sans peine, en le voyant, il était essoufflé de peur. Il était quand même étonnant de tomber encore sur des zombies. Certains resistaient tant bien que mal à la faim, et les dires des scientifiques quant à la durée de survie d'un zombie étaient fausses ou bien n'indiquaient qu'une moyenne. Ils disaient qu'un zombie pouvait survivre jusqu'à trois mois, il aurait été intéressant de filmer les combats pour leur donner la vraie vision des choses. L'obscurité emplissait vraiment l'immeuble à mesure que nous descendions. On devait se résoudre à allumer nos lampes, le cercle lumineux parcourait les murs du couloir, jusqu'à ce qu'une tête ensanglantée apparaissait, le zombie rampait, la lumière le gênait, les cris qu'il lançait étaient assourdissant, on aurait dit qu'il était sans défenses, qu'il voulait qu'on le laisse tranquille, dans ses yeux, je voyais de la haine, il était prêt à me réduire en miettes si il en avait le pouvoir. Soudain, il s'arrêta de crier et commença à s'approcher de moi, je tremblais, en fait, ses cris étaient un simple stratagème pour appeler d'autres de ses amis, j'en voyais d'autres qui arrivaient au fond du couloir, ils fonçaient sur moi. Ils étaient une bonne dizaine et après en avoir abattu deux, j'étais dans l'obligation de demander du soutien. Bill accourut le premier puis vint Jermy également, un déluge de feu s'abattit sur les zombies, Bill trouva le moment opportun pour tester ces fameuses grenades thermiques. On se mettait à couvert et la grenade explosa, balayant littéralement le couloir. (citation)
Je me demandais comment Bill faisait pour trouver ce genre de situation amusant. La descente de l'immeuble se révéla plus tranquille par la suite, des soldats attendaient à l'extérieur, probablement les mêmes que tout à l'heure. Le sergent s'approcha de l'un d'eux en lui demandant : " (citation) - Situation ? J'avais bien peur que nous étions les seuls survivants de l'épidémie installés à New-York, et je me demandais comment d'autres personnes avaient pu survivre après tant de temps. Pour moi, toute cette opération était bien trop tardive, même en ratissant les moindres recoins du pays, qu'allaient-ils trouver ? Des villes fantômes, infestées de ces créatures, mais des survivants, il y avait peu d'espoir. Alors, on se contentaient de marcher, pour éviter de ne rien faire, une perte de temps, voilà ce qui nous attendait moi et mes amis. Plus vite j'aurais retrouvé mon père et plus vite tout cela terminé pour moi.. |