J’aime écrire des textes qui soient intégrés dans un contexte qui les dépasse. Cette histoire prend place dans une variante de l’univers Hordien que j’apprécie beaucoup. Elle s’intègre dans ma vision de Hordes, qui est relativement chronologique, et logique. Elle se découpe en plusieurs étapes simples. Ce qui suit n’est nullement un historique précis, il reflète simplement ma compréhension de l’univers post-apocalyptique dans lequel prend place Hordes. Si le début de la contamination était l’an 0, la Chute, période relativement courte mettant en scène la destruction de la civilisation telle que nous la connaissons s’étendrait jusqu’à l’année 5, environ. Ensuite débuterait la période dite de « la Grande Errance », qui voit les populations humaines survivantes tenter de s’intégrer tant bien que mal dans le nouvel environnement auquel elles doivent faire face. Ces populations, nomades, faibles, disparaissent rapidement ou s’adaptent. La Grande Errance s’étendrait de l’an 5 à l’an 20, approximativement. Le Hordes que nous connaissons prend place dans la période qui s’étend au delà de cette « Grande Errance ». Les hommes se sont regroupés en hameau et subissent peu à peu l’inévitable extinction de leur espèce. Un Rpiste que j’apprécie beaucoup pour son écriture a légué un concept assez méconnu, mais que j’ai personnellement trouvé génial. Celui de Hope City. Une ville créée du temps de la Grande Errance, massive, qui aurait regroupé au fil du temps des centaines de survivants, qui auraient prospéré, jusqu’à former une nouvelle société, abritée par la cité colossale qu’ils auraient eux-mêmes édifié au fil des générations. Si je ne ferai pas l’outrage à Snyfery de plagier son concept, je me ferai en revanche un plaisir de le reprendre pour en faire quelque chose de nouveau. Mon récit prend donc place bien après les aventures décrites dans l’écrit éponyme « Hope City ». Là où elles se déroulaient cinq générations après la fondation, les miennes se dérouleront dix générations après. L’histoire prendra donc place dans un univers en désintégration terminale, au bord de l’effondrement définitif. Hope City n’est plus que l’ombre de qu’elle fut, comme vous aurez peut être l’occasion de le constater. Quelques précisions concernant Hope City : la cité, circulaire, est divisées en « Cercles », séparés les uns des autres par de hauts murs fortement défendus. Le premier, central, a historiquement représenté la sécurité optimale, et a donc concentré les populations relativement aisées de Hope City. On y trouve les principales institutions, logées dans de grands bâtiments de bétons, fortement protégées. Plus l’on descend dans les cercles, plus la pauvreté et le dénuement s’accentuent. Ainsi le deuxième cercle recèle immeubles délabrés ou bâtisses en bois, tandis que le troisième cercle s’apparente à un ghetto fait de bric et de broc, où sévissent criminalité et maladie. En l’espace d’une dizaine générations, l’ancienne cité, fierté de ses habitants, a lentement sombré dans la décrépitude et la corruption. La réalité même de son apogée depuis longtemps passée ne subsiste que dans la mémoire des quelques vieillards à l’agonie peuplant encore le second cercle, ou dans les banques de données de l’U.D. Les cercles extérieurs sont à présent peuplés d’une population à l’agonie, survivant dans des conditions proches de celle de la Grande Errance. La corruption ayant peu à peu rongé l’administration, l’ensemble des structures publiques ont fini par s’effondrer. Agriculture, industrie, autant de compétences si durement reconquises que les citadins oublièrent, faute d’enseignement et d’administration compétente. La population qui n’avait cessé de croître jusqu’alors chuta brutalement, frappée par la famine, et en l’espace de quelques années seulement Hope City fut réduite à une carcasse à l’agonie. |