Nous sommes partis il y a trois jours... Trois jours que nous avons quittés la terre pour une mission scientifique, à bord de notre navette spatiale afin de rendre compte de la situation actuel de la terre, par une route où ne passent pas les satellites. La pandémie à commencé sur terre et c'est dans la panique générale que nous sommes parti. Nous avons pu constater que certaines zones, certaines villes, ont été éradiquées par leur gouvernement à coup de bombes atomiques. Nous avons vu les changements de notre planète face à cette horreur qui est en passe de détruire l'humanité telle que nous la connaissons. Nous avons perdu le contact avec notre base dés le deuxième jour dans l'espace... Je m'appelle Jean Gaudin. Je suis un scientifique militaire, médecin spécialisé dans la biologie et devait étudier cette maladie avec la chercheuse Jeanne Elberg, virologue, ainsi que le neurologue renommé Alberto Magnani. Nous avons avec nous les astronautes Bernard Dupuis et Franck Petrucci, également militaire. Sans oublié notre cobaye, un sans nom, une victime de cette pandémie que nous avons emmené avec nous afin d'effectué sur lui quelques expériences. Notre mission à deux objectifs. Le premier est de constaté l'état de la terre vue d'ici et de relayer certains satellites qui ne peuvent plus être dirigés depuis la terre. Il faut dire que c'est devenu l'anarchie en bas et que certaines bases sont « tombées » pour ainsi dire, aux mains de l'ennemi commun de l'humanité. Notre deuxième objectif est d'étudier notre cobaye, dans un environnement plus différent de celui de la terre. La pandémie progresse trop vite et surprend tout le monde. Nous restons en contact permanent avec une base situé dans le pole nord, la maladie semblant progressé moins vite dans ce coin du globe. Bien que notre espace soit assez réduit, nous avons tout ce qu'il nous faut pour procéder à nos examens divers et assez d'autonomie pour que notre mission dure six mois. D'ici là , nous espérons apporter des éléments de réponse à nos questions. Et peut-être une solution. Du moins, tout devait se passer comme ça. Mais il s'est passé un évènement inattendu dès notre arrivé. Il semblerait que le changement d'apesanteur, bien que réduite, ais décuplé la force et la hargne de notre cobaye. Nous n'avons pu le maitriser et il a contaminé les autres. D'abord Bernard et Alberto qui se sont fait mordre. Il est intéressant de constaté, qu'ici, leur « transformation » s'est fait en un temps relativement court. Comme si le virus n'avait mis que quelque minute à incuber. La panique à été général parmi nous. Dans leur folie et la violence de leurs actes, ils ont détruit nos moyens de communication. Jeanne et Franck n'ont pas été assez rapide, ils n'ont eu le temps de se réfugié nulle part. Franck a été dévoré par les quatre autres. Vivant. J'entends encore ses cris. Paradoxalement, c'est ce qui m'a permis de me réfugié dans la salle de contrôle de notre navette. J'y suis à l'abri. Je les entends gratter à la porte et grogner. Malgré leur tentative pour pénétrer ici, le sas tient bon. Mais je suis bloqué ici, sans nourriture, sans eau. Je me sais perdu, même s'il m'est difficile de l'admettre. Voilà mon histoire. Dans six mois, la navette redescendra sur terre, elle est programmée pour ça. J'ignore dans quelle condition l'atterrissage se fera ... et s'il pourra se faire - mais cela m'importe peu. Si toutefois elle tient après ce que je vais faire. Si quelqu'un trouve cette lettre, il saura ce qu'il s'est passé ici. Cela fait deux jours que je n'ai rien mangé ni bu et je sens déjà mes forces défaillir. J'ai peur d'ouvrir la porte par désespoir. Alors j'ai décidé d'ouvrir tout les sas et de laissé l'air s'échappé. Dépressurisé la navette. Un grand nettoyage par le vide. Les sécurités refermeront les portes mais il sera trop tard pour nous. Nos corps exploseront pour un grand voyage éternel dans l'espace. C'est tout ce que j'ai trouvé. Adieu l'humanité. Capitaine Jean Gaudin, médecin militaire spécialisé en biologie. auteur : Valhal |