(citation) Rapport d'activité N-16g-K : Surveillance aérienne interrompue. Pilote Wisniewski, Survol de l'état Illinois interrompu pour cause d'intempéries : vent violents, tempête de sable, visibilité quasiment nulle au sol. Demande examen de ces problèmes météos inhabituels. Aucune trace d'activités humaines n'ont été détéctée durant la mission. On continuait de marcher, avec un but encore inconnu, les soldats rencontrés n'étaient pas très bavards. Bill engagea une conversation avec moi : (citation) - Alors l'jeune, tu comptes faire quoi quand tout ça sera terminé ? Tu vas chercher des survivants jusqu'à la fin de ta vie ? Remarques, parcourir l'Amérique, ça peut être intéressant, je ne l'ai encore jamais fait. Après un léger sourire, Bill partit devant, rejoignant le Sergent qui commençait à s'impatienter de ne pas avoir une réelle mission : (citation) - Vous pouvez me dire vers quoi on se dirige ? Sur le chemin, un léger problème vint bouleverser notre situation déjà bien mal engagée. Des nuages noirs, chargés d'eau, couvrirent le soleil, l'ombre envahissaient la rue où nous nous trouvions, des gouttes d'eau frappaient le sol, des dizaines puis des centaines. On se mettait à l'abri comme on pouvait, marcher sous ses conditions étaient impossible. Un soldat s'écria : " Regardez !" On suivait tous la direction de son doigt. Et on vit apparaître quelqu'un sprintant comme si sa vie en dépendait. Il criait, nous invita à "dégager". Une fois vers nous, on pouvait voir un soldat essoufflé, apeuré. (citation) - Ils arrivent, dit-il d'un souffle. C'était pourtant évident. Un cri au loin, très familier, vint apporter la réponse à ce cher Jermy. (citation) - Tout le monde en position ! cria le Sergent, en affirmant son statut de meneur. J'avais repéré une voiture au bord de la route, je me mettais accroupi derrière en attendant qu'ils apparaissent. Les soldats de l'autre équipe se chargèrent de surveiller derrière nous car avec cette faible luminosité la menace pouvait venir de n'importe quel endroit. Une dizaine de zombie sortaient d'un immeuble. Je laissais ceux-là à mes compagnons, il me fallait juste un peu de temps pour prendre une capsule, la situation était critique et ce n'était pas le moment de se faire avoir. Un goût particulier. Je reprenais mon arme et vis des dizaines de putréfiés s'agglutinant vers nous. Trois mois, mon oeil oui ! L'un d'eux échappa à ma vigilance et s'échoua contre la voiture, le choc me fit tomber en arrière, il contourna la voiture et se jeta sur moi, d'un mouvement, j'évitais le pire en esquivant son attaque, mon arme étant trop loin pour risquer de la prendre, je sortais ma machette et le coupais en deux, en tournant la tête je vis un zombie s'écroulant au sol, un trou dans la tête, je voyais Bill qui souriait tout en me faisait un coucou de la main un peu niais. Il venait sans doute de me sauver. Je reculais un peu en rejoignant Marcus qui été allongé au sol, parfaitement concentré sur son viseur. Une explosion me fit sursauter, Bill s'amusait comme un gamin avec ses grenades. Le temps passe vite lors d'un combat, une éclaircie faisait son apparition, les rayons du soleil s'abattant sur ces pauvres putréfiés qui couraient maintenant en direction des immeubles. Nous étions trempés mais heureux d'en avoir terminé. Nous nous rassembliions en vue de reprendre la route. (citation) - On fait quoi maintenant ? Demanda un soldat épuisé. |