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Niv. expérience : 1
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Le battant à 1'000 kil./heure et le front aussi moite que la petite culotte de P.H. devant une fourrure en bb phoque, je stoppais net à la limite de la clairière. Elle était large, circulaire et en son centre se dressait une pierre blanche, comme un sexe dressé vers le ciel. La nuit semblait plus claire, de sorte que je discernais fort bien les détails de la scène. Ils étaient nombreux, plusieurs centaines et ils marchaient en ronde autour du rocher blafard. En d'autres circonstances, le spectacle qu'ils donnaient aurait paru comique, par les chutes que provoquaient les viscères de certains, trainant au sol, ou la monstruosité de leur forme et de leur expression de souffrance, de résignation. Comique et terrible en même temps. Je m'assis. Les chocs sourds présent à mes oreilles se répétaient sans cesse et je remarquai qu'ils s'accordaient avec leur pas. telle une mélopée macabre et funeste. Je n'en avais pas encore vu la fin. Ils semblaient mus par une volonté commune, une force jointe, dont je percevais la puissance. Soudain, une excitation sembla les saisir et je vis un gelatineu escalader les premiers remparts de la pierre, trainant derrière lui une forme vagissante. J'assistai alors, durant d'interminables minutes, à un rituel barbare, une monstruosité, le sacrifié se trouvant mangé vivant, hurlant, tandis que les êtres en contrebas, comme embrasés par ces événements, débutaient un lent chant, guttural, ressemblant étrangement à ces psaumes gothiques que nos ancêtres aimaient à chanter dans le profond moyen-âge. Un son distinct émergeait, que je ne percevais que difficilement. Tel un levi-strauss méticuleux assistant au rituel barbare des indiens primitifs, j'attendis, j'attendis en réalité si longtemps, les mélopées formant une suite de sons si prenant, que mon esprit se trouva à divaguer, à percevoir des formes brumeuses se faire et se défaire, j'apercevais des concepts d'horreurs prenant forme et se dissolvant, et je m'en trouvais détaché. J'étais le témoin d'une force en action, cela j'en avais à présent la certitude. Un cri soudain m'arracha à ma torpeur. Sans m'en rendre compte, l'aurore surgissant, un zombie m'avait aperçu et me désignait de son moignon, annonça le début de la fuite. |
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