Dernier souffre :Les zombies touchés par mes cartons furent propulsés vers l'arrières, faisant de même des putrides derrière eux, quelques uns auraient même basculé des 2 côtés de l'escalator. Mais ils avançaient lentement, mais sûrement. En les voyant entrer par dizaines depuis 2 minutes déjà , ma main fut traversée par des spasmes, puis, dès que je pus apercevoir la centaine de putrides dehors, ce fut toute ma partie gauche du torse qui trembla. Une petite pensée ironique me passa par mon esprit : (citation) - C'était peut-être dimanche aujourd'hui, les habitants d'Hartford feraient-ils leurs courses ? Il était temps de céder à la panique. En m'attachant à la rampe de l'escalator, je tremblais de tout mon corps, et je sentais l'adrénaline monter en moi. Vite, au fort ! En courant de toutes mes forces, je m'enfuis vers l'extrême Gauche de l'étage, puis je rentrais rapidement dans le magasin à moitié renforcé. Il était temps de céder aux remords, aussi ? Mais, Bon dieu, pourquoi ne pas avoir insisté sur les défenses ?? Je me mis à observer attentivement le magasin, en cherche d'une arme. N'importe quelle objet qui a un manche, et qui fait mal. Mes yeux se posèrent sur une clé à molette, la plus grande version de toutes celle attachées au mur. Environ 3 pouces de long, je dirais. En la prenant, elle me tomba des mains tellement mes muscles s'étaient vidés en énergie. J'étais, pour la première fois de ma vie entière, peut-être, dans une situation pareille. Que faire, bon sang, que faire ? Je ne connaissais pas d'autre sortie, et même si j'aurais pu en trouver une, et l'atteindre, même, ils m'auraient déjà rattrapé. La mort te rattrapera toujours, pensai-je. Un jour ou l'autre. En jetant un oeil par la vitre du magasin, je vis que les putrides avaient déjà réussi à atteindre le 2e étage. Ok, préparons nous au pire. Je me munis de la clé à molette, et je me suis mis à attendre. Patiemment. Un quart d'heure après, un zombie se tapa contre la vitre du magasin, gueule ouverte. Une vue assez drôle. Tout de suite après, 2, puis 3 zombies se tapèrent contre la vitre. Quelle bêtise, ces gars ! Une petite fillette zombifiée commença a gratter contre la vitre, grognant de temps à autre. Oubliant de temps à autres la situation, je me mis à les observer. Soudain, la vitre se brisa en un horrible bruit de verre cassé. Ils ont réussi à passer ! Les pauvres planches en bois se cassèrent en un clin d'œil sans fixations adéquates. Soudain, je repris conscience de ma situation. J'étais paralysé de peur. Ils n'étaient plus qu'à 2m de moi. Dès que leur odeur me parvint, je m'enfuis à l'arrière boutique. Rien, aucune issue en vue ... La montre de minuit sonna une 2e fois. Étrange. En la sortant de ma poche, je vis qu'elle sonnait ... 07:00 H. Le soleil se levait. Suite ... Nouvelle perspective :Ils s'approchaient dangereusement, ils avaient entendu la sonnerie de la montre. Analysons rapidement la situation : Les zombies sont vulnérables contre l'eau, et n'aiment pas le soleil. Si je réussissais à sortir, je pourrais me sauver. Mais, c'était I-M-P-O-S-S-I-B-L-E ! La sortie était inaccessible. Peut-être que ... Je fus interrompu par l'éclat de la porte de l'arrière boutique. Merde. Ma clé à molette est restée sur le comptoir. Submergé par l'adrénaline, je sentis un courage inouï monter en moi. Je fonçai sur le groupe de zombies qui se présentaient devant moi. Ce fut extrêmement risqué. L'un d'eux a failli me mordre. En bousculant les derniers d'entre eux, je reconnus la petite fillette qui était sur le sol, et à qui j'ai accidentellement fracassé le crâne durant ma course. Quel monde cruel. Je m'armai de la clé à molettes, puis je sautai derrière le comptoir. Tous les zombis se retournèrent vers moi. A situation désespérée, solution désespérée. (citation) - Comme dans le Binow's ... Courrons ! En traversant rapidement le magasin, je passai par la vitre cassée, puis je m'enfuis vers l'escalator menant en bas. Je frappai avec la clé à molette de tous les côtés, en criant comme un dingue. "YAAAAAA ! Dans vot' cul ! Vous m'aurez jamais !" L'escalator étaient encombré de cadavres de zombies, piétinées par leurs compagnons affamés. En regardant en bas de l'escalator, je vis que la route était obstruée par les zombies. Dommage. Je courus vers l'extrême Droite de l'étage. Serais-je encore une fois bloqué ? Je me le demandais sérieusement. Les étages du Mall étaient en faite aménagés comme cela : La façade avant des étages était composée de magasins, et 3 grandes entrées que j'avais repéré permettaient d'aller plus en profondeur dans l'étage. Le seul hic, c'est qu'elles étaient condamnées, ces entrées-là . Celle de l'extrême Droite du 3e était la plus fragile. J'y courus tant bien que mal, évitant quelques briques ou petits fossés sur le chemin. L'extrême Droite du 3e était aussi l'endroit le plus risqué et le plus détruit du centre commercial. Une fois arrivé, je me mis à taper de toutes mes forces avec la clé à molette sur la légère couche de béton cachant l'entrée. Elle se fendillait très lentement. Les zombies arrivaient, toujours aussi infatiguables. Un petit trou commençait à apparaître sur le mur de béton. Vite ! La petite fillette zombifiée me revenait quelques fois à l'esprit, et je ressentais un remord indescriptible. Ce n'était qu'une zombie, comme les autres. Mais avant, elle était humaine. Je ne savais vraiment pas quoi penser. Je pus enfin passer par le trou que j'ai formé dans le mur de béton. Un large couloir se présentait devant moi. En le traversant, je ressortis dans un large balcon, offrant une vue panoramique du véritable intérieur du Mall. C'était immense. Suite ... |