Mise en situation: L'homme après quelques fouilles tomba nez à nez avec un étrange livre, d'aspect bien douteux, la couverture présentant des taches de sang, avec la trace d'une main au milieu, semblable à une figure de rorschach, on pouvait distinguer un titre: « Et toi que vois-tu dans les lignes du destin? » L'homme ouvrit la première page. Journal: Verset I: Je suis arrivé aujourd'hui dans cette ville, Bidonville Des Soumis Magnanimes, on m'a accueillit les bras ouverts, les citoyens sont sympathiques, j'ai remarqué cette femme, si charmante, Sade, je crois que ce n'est pas un hasard d'avoir nos tentes cote à cote. Je me sens bien, depuis le temps que j'errais seul dans ce désert ne croyant pas pouvoir m'en sortir indemne. La nuit est arrivée si vite, elle sera longue, j'entends les cris strident des créatures du malin. Satané monde! Mais il faut se reposer, demain sera une longue journée. Verset II: Je trouve enfin le temps d'écrire, après 4 jours l'ambiance n'a pas changé, toujours autant d'entrain à travailler, et les gens sont toujours aussi enjoués... cependant des tensions apparaissent. Je suis si content, Sade et moi sommes ensemble, c'est une femme formidable, mais parfois je l'entend pleurer, la peur sans doute, mais moi aussi, chaque nuit, chaque jour, la pression devient asphyxiante, c'est comme si le bruits des démons étaient de plus en plus fort, comme si le son de leurs pas, de leurs bras martelant les barrières, et leurs cris aussi, résonnaient dans ma tête... Parfois mon sang bouillonne, j'en transpire, cette envie, cette pulsion... il faut... non, le calme, oui le calme, je pense que j'irais mieux quand nous auront consolidé un peu plus les barrières. Il faut y retourner, le temps est précieux, au boulot. Verset III: Aujourd'hui est un nouveau jour, nous sommes si fiers d'avoir fini cette tranchée, quel soulagement, certains ont l'air de revivre... Mais moi, oui moi, je sens que mes tempes vont exploser, tout ces jours, toutes ces nuits, j'ai toujours ces pensées, Sade me reproche d'être plus violent, mais ces juste que depuis que RichardVonKrafft-Ebing s'est fait attaquer devant mes yeux, cette nuit la, je ne comprend pas, mais j'ai sourit, non, j'ai rigolé, le voir se faire mordre... non... il me faut du repos... Verset IV: Je me sens incroyablement bien, pourtant je suis couvert de sang, mais cet animal devait y passer, aucun regret, presque si futile comme mort, trancher la veine jugulaire de ce chien, c'était rapide, et puis il y a eu cette coupure, je ne sais pas pourquoi, le couteau a glissé je pense, mais voir le sang de l'animal se mélanger avec le sien, ahah, cette femme n'a eu que ce qu'elle méritait, ignoble grognasse, elle ne couvrira plus les cris insatisfaits de ces êtres démoniaque sublimes! Je me sens si bien, léger! Verset V: Ce matin, mes mains tremblées, Sade est morte, je ne savais pas quoi faire, alors j'ai accompagné Deleuze dans sa recherche de ce qui pourrait servir pour rafistoler la tuyauterie. Ce fou, il n'a pas résisté à sa dépendance, il a absolument voulu passé par l'ancien bâtiment ou on a trouvé la trousse de secours... Je lui avait dit de ne pas y aller, il y en avait partout, mais une fois dans la battisse, il n'écoutait plus, alors je l'ai laissé la. Quand il est sortit, j'ai regardé les créatures le manger, ils l'ont mordu si profondément, des giclées de sang, j'ai eu un frisson de plaisir en les voyants, bien fait pour ce naïf... Sur la route du retour, il y avait cet être, presque humain, si magnifique, Sade, et puis, cette sensation, je n'ai pas pu y résister, en m'approchant d'elle, sa froideur, son odeur, je lui ai tendus mon bras, sa morsure, ses griffures, intensément fabuleuse... Puis j'ai repris mes esprits... Et ... Et d'un coup violent, lui ai explosé la tête sur une roche, quelle exaltation, j'ai sentis mes doigts dans ses orbites, son crâne se fendre, enivrant... J'ai l'impression de ne plus être humain... Je n'ai pas pu m'en empêcher, je suis allé voir Mina, elle est si douée, ses barbelés, et ses bougies, je ne sais pas ce qui m'arrive, je sombre, cette sensation, une telle névrose obsessionnelle , ce n'est pas moi... Verset VI: Je ne peux plus, je suis devenu un meurtrier, un sadique, mais je me sens si bien, j'aime ça... Je.. Il faut mettre fin à ça. Je me libérerais de ces pulsions sadiques, il n'y a qu'une solution. Verset VII: Que dieu me pardonne, je lui donne ma vie, mon sang. Sade attends moi. auteur : Valhala |