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Récit : « Morves primitives »

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Chapitre 4 :
Deux jours que je fuyais. Je m'arrangeais pour augmenter la cadence de sorte à avoir suffisamment d'avance pour chercher quelques repos au coin d'une ruine ou me désaltérer lorsque je trouvais de l'eau.

Mes poursuivants n'étaient que deux, la masse des gelatineux était perdue au loin depuis longtemps. Deux gros salauds, qui savaient courir, tout zombie qu'ils étaient.L'un était sombre l'autre clair et il manquait un bras à l'un et à l'autre. Le bras droit au sombre et le gauche au clair, pour être précis. Lorsque qu'ils rattrapait la distance, je les voyais parfois se donner la main pour accélérer la cadence et retrouver l'équilibre de leur membre amputé.

Le pire : le panorama, lugubre, blafard, j'enchainais des collines chauves et des collines tondues, précédées de collines moches et suivies de collines arides. Que des collines, des arbres rabougris et comme dégénérés, et des ruines tout autour.

Parfois, un son d'animal sauvage. Un oiseau noir qui s'envolait lorsque je dérangeais son festin, penché sur un cadavre. Parano, je pensais qu'ils me lançaient des regards noirs de reproches.

J'avais oublié : des cadavres partout, à perte de vue. Je devais détourner les yeux souvent, fixer l'horizon.

Et toujours cette envie de chier. Le pire était en fait le problème du caca. Pour dormir, je m'étais habitué : je sprintais comme un fou durant 1 heure ou un peu plus et lorsque j'avais placé deux ou trois collines entre mes amputés mignons et moi, je trouvais le moyen de dormir d'un œil durant 20-30 minutes. Pisser n'était pas un problème aussi, suffisait de s'arrêter 30 secondes ou 2 minutes et voila, un cadavre arrosé de plus. Lol non en fait j'évitais de pisser sur les cadavres. Mais pour la crotte, j'ai toujours été du style lent à chier confortablement avec un magasine sur les genoux. Je vivais très mal cette situation : j'arrivais pas à reprendre suffisamment mon souffre pour des sprints en plus du sommeil pour des haltes crottes, de sorte que je devais chier stressé comme un porc.

Bref, j'avais le vendre plein de merde. Je n'en voyais pas le bout : ils semblaient infatigables et ma volonté fléchissait de plus en plus.

La douleur était forte aussi. Elle montait et prenait forme elle prenait vie.

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