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Récit : « Habitants vs HĂ©ros »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8

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Chapitre 5 : Habitants vs Gardiens - Teia vs ICEBERG
Format du clash : 3 rounds de 250 mots +/-.

Round 1
Teia

Montrez vos miches et sortez vos slibards
Retournez à la niche, bande de clébards ! [BICHON]
So biatch, tu t’affiches devant ces tocards,
Pute du net, aguiche ces geeks binoclards.
Vends ton cul pour ĂŞtre sur la croisette,
Vends ton cul pour un jeu sur internet.

J’fais une pause, les gardiens sont criés et décriés,
Il faut que j’ose, vous montrer que c’est inapproprié,
Voici la chose : j’veux pas être bête noire ou négrier,
Donc j’expose les qualités de votre métamorphose :

Gardien lambda, tu es réputé plus manuel qu’intellectuel,
Maintenant vous avez Molly qui dissout les aprioris cruels !
"22 v’la Molly" dit-elle, soyez dociles, gare à la fessée.
Soyez sages vivez cachés, comme le RP des éclais’.

Il vous faut de l’humour à la hauteur de votre intellect,
N’est pas Than qui veut, oh non, je vous le dis direct :
Un kiwi et une patate pour exprimer votre dialecte,
Drôlerie abjecte de votre secte qui se veut sélect.

A la moindre vanne, voici que rapplique la fine Ă©quipe,
De l’unité du fourgon de CRS, c’est l’exact archétype.
Ça oui, faut bien s’auto-congratuler et se tailler des pipes,
Soudés comme une meute de [BICHON], question de principe.

Gardiens, la facilité au service de la médiocrité,
Vauriens, la simplicité, aux abysses de l’insipidité.
Citoyens, l’acuité fondatrice de notre spécialité,
Magiciens, réalité et malice pour vous discréditer.

ICEBERG

De solidarité, vous non plus ne manquez pas,
dommage vous n’avez que vos bras,
promis Ă  mourir comme des cancrelats,
pas de bouclier pas de chocolat.


Dès mon premier post se pose une couille,
démonter un pote suppose une brouille.
Moi j'ai rien contre toi, t'es un vrai hordien,
paraît même que j'te dois
mon dépucelage Rhô, hein !
Alors j’te clashe comment ?
J’parle hétérogénéité ?
Ou d’ton statut d’habitant
mais c’est même pas un vrai métier !
Alzheimer chez moi contre ta base de données
ça pourrait donner je crois un défi un brin bidonné.
Heureusement que le SWAG va bientĂ´t arriver,
toi le roi d'la blagues tu devrais apprécier.
Alors on y va parlons habitants,
c’est le mode sans thune de Hordes, c’est pas dégradant,
pas très utile non plus sauf si tu aimes le vent
et partir en promenade Ă  4 ou 5 tout le temps.
Jamais pouvoir bouger tout seul perso ça me gonflerait,
t’as l’air malin ma gueule face à mon bouclier.
Evites-toi un laĂŻus du genre les habitants sont les vrais joueurs,
les seuls qui résistent aux mises à jour ineptes au goût trompeur,
en vrai vous êtes des planeurs arrivés en bout de piste,
comme un restant de jambon-beurre au bout de mon anus.

Allez viens installe toi, pour vous c’est séance gratuite,
ce soir le vieux vous allume et en plus vous offre les chips,
superbe avant première commande vite ton ICE-cream,
Avant que dans cette foutue salle je fasse le vide.

T’es mon Titanic Teia, un vieil objet flottant que je vais couler.
T’es tout t’affolé n’est-ce pas ? Le rhô dormant va dérouiller.
Approche-toi ma belle ou mon beau,
pour Mich mes bretzels pour toi mon couteau.

Round 2
Teia

ICEBERG, consensuel, comme Ă  son habitude
aussi con et peu sensuel, ça c’est une certitude
Froussard, lâche des noms avec exactitude
Au lieu de tester le monde avec incertitude !


A la croisette des gardiens, mesdames et messieurs, voici ... *roulement de tambour*

Yonali, l'air niais, le maquillage foiré,
lis Voici, fillette libérée, va te rhabiller.

Molly, Turt et tarte, dramaqueen solitaire,
moulin à emmerdes, intarissable et fière.

misspouet, croisement de ses deux compères,
chez vous, le charisme n'est pas la qualité première.

Darthwolf, le gardien, le vrai, le musclé au RP affirmé.
Le désert, les zombies et la survie, que d’originalité !

Arvran, ah il est avec vous lui ? Il joue à Hordes d’ailleurs ?
A chaque fois il a le rĂ´le du muet, celui oĂą il est le meilleur.

ArnoTri, vulgaire Muzarelli de l'opti, vocation ratée. En résumé,
chevilles enflées + bouclier, j’en connais qui sont restés bloqués

Et que dire de cette grosse Ă©pine dans le pied, cette plaie,
ce fouc que vous traînez, même viré, le boulet reste chaîné.

J’annonce les plus charismatiques, c’est triste diront certains,
C’est dire si c’est symptomatique, grand nombre de clandestins.
Les rôles muets en cinématique, absents des défis quotidiens,
L’explication est mathématique : la défaite, c’est votre destin !
J’oublie pas le glaçon et sa sciatique, le meilleur est pour la fin,
Pas besoin d’être énigmatique : ça se finit mal pour les gardiens.

ICEBERG

Le défi quotidien c’est juste le truc qui donne des points,
on participe de temps en temps,
c’est comme s’amuser avec des enfants,
survivre est la raison gardienne et nous irons le plus loin.


T’es cinglant pour un cinglé,
mais pas assez pour résister,
Ce soir j’te repeins la gueule au vitriol,
tu m’laisseras même les clés d’ta bagnole.
Je vais passer la deuxième en mode violent,
garder la troisième pour l’divertissement.
J’collecte à coup d’trique le respect de ma clique,
j’t’hypnose en proses, mon truc t’ankylose, c’est grandiose !
Prédicateur d’honneurs pour veilleurs,
dératiseur jamais médiateur,
je te fais mon spectacle en couleur,
l’ICEBERG te rentre comme du beurre.
Tes potes insectes sectaires qui savent que s’tairent se terrent,
leur représentant, lui, il luit un peu, d’un joli bleu et puis s’enfuit
la queue et la peur au ventre comme Ladou,
les Gardiens c’est le 7ème art dans ton 5ème trou !

Tu te crois fou ? Moi j’chuis fêlé, j’ai mis deux sucres dans mon café.
Et déjà j’balance ce brûlot plein d’argots,
imagines-moi sous punch coco !
J’tire le rideau sur vos cerveaux déjà plats sur l'encéphalo,
pauvres mégalomanes qui s’trépanent sous Doliprane.
T’as une panne ? Ecrire comme un brahmane ça vaut une vanne ?
Arrête les cabrioles sous paracétamol, l’asile vous exile, vous isole,
dans ta camisole la came t’isole,
prends ma fessée comme une obole.

Le vieux remonte l'allée de la salle de cinéma et s'adresse aux spectateurs :

Voilà c'est presque fini, la séance après ceci :

Dernier round
Teia

Ton couplet sonne creux, t'as pas le SWAG, vieux,
Alcoolo, mégalo, tu ne fais plus aucun envieux
Tu mets des fessées, tu rentres dedans dans tes rêves humides
L'incontinence a eu raison de toi, allons, ne sois pas timide !



Chez vous c’est pas du cinéma, le septième art,
On sombre vite dans le ridicule, le vieux nanard,
Beaucoup d’artifice et de fesse, peu de Césars,
ICEBERG, connu pour son rĂ´le avec une chaussure noire
... Pierre Richard !


ICEBERG, le bloc de glace en pleine dérive,
Bibliothécaire, partie émergée de ton leitmotiv
Même gag volé, ressassé depuis des années
La partie immergée va pas tarder à sombrer

ICEBERG, l’implication au service des tiens,
Tente de voiler des faces, apporte du soutien,
Même pas foutu de connaître ton ami gardien
Qui met en scène vos mauvais comédiens !

ICEBERG, au hasard, jugeons la qualité de tes interventions :
Remplir du vide en majuscules, pour faire office de décoration
Poser des questions ridicules, pour nous c’est une aberration
Et pour tes histoires de testicules, je prescris la contraception.

ICEBERG, sois pas ahuri, t’es pas dans ton rôle
Ta vie c’est Teacher Story … Directeur d’école !
T’as trop vieilli, jamais plus tu ne seras une idole
Joue aux zombies avec des p’tits cons qui disent “lol”.

ICEBERG, j’écris ton nom en lettre capitales,
Il est capital que tu captes que ta carte vitale
périme comme c’qui t’sert d’appareil génital,
Capitule avant la décapitation via ce récital ...

J’apporte la sentence : la peine est capitale.

ICEBERG

Ah ! Ah ! C'que tu dis est tellement vrai,
que j'devrais vouloir m'flinguer,
heureusement qu'il reste des mecs comme toi,
qui donne envie d'se venger.


Moi j’ai pas d’liens, mode dossiers sahariens, rien de mondain,
ce qui t’attaque c’est juste mon cerveau reptilien.
Ma plume, estoc, pas en toc, médoc, pour staphylocoque,
la tienne dans ton froc te donne des airs de coq.
(C’est équivoque. ^^)

Après un dernier regard sur sa victime, le vieux retourne à son public.

Démarrons la séance en mode posay
avec un film d’art et d’essai,
Ça s’appelle « j’suis un ponay mais j’aimerais bien y arriver »,
C’est l’histoire d’un habitant qui s’est gouré,
Qu’a confondu l’architectoire avec les WC.
Du coup avalanche de plans merdiques,
Avec mec qui flanche, air pathétique.
Pour ĂŞtre honnĂŞte ce film est un gros navet,
quand les PH tu rejettes, tu peux pas exister.

Ensuite rien que pour vous, un beau film romantique,
un gladiateur amoureux fou dans la Rome antique,
il aime une servante, une pauv'fille sans pièce d'or,
une inutile habitante échappée d'la Goutte d'Or.
En plus d'ĂŞtre conne c'est une grosse truie,
un croisement entre Faalcon et Libellalyh.
Y-a que la scène de cul qui vaut le détour,
bien qu'une fois qu'tu la vois nue tu penses Ouradour.

Le film d’après devrait vous plaire,
d’la bonne science-fiction non de dieu !
autour d’un petit jeu de loterie.
Des mecs en bleus qui font les fiers,
Bras-dessus bras-dessous avec un dieu
qui leur donne des points gratuits.
Les bleus font semblant d’être
actifs, acteurs, vrais combattants,
C’est quand même moche de n’être,
que le bon vouloir d’un féculent.

Puis pour finir de l’aventure,
un film avec des gardiens bien chauds,
des fiers-Ă  bras, des braves, des purs,
des mecs qui Ă©criront la fin du show .
Dans celui là y-a même pas d’habitant,
le réalisateur voulait pas de figurant.

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