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Niv. expérience : 1
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Le sergent consultait une sorte d’annuaire, il avait toutes les adresses des magasins professionnels, il lisait en silence puis il nous dit enfin de continuer à longer la rive de Manhattan. « BricoStar, annonçait-il, celui-ci on l’a pas encore visité, Bill, direction Wards Island. » Une zone pré-industrielle, on va dire, avec des entrepôts, petites usines, bref, normalement un petit paradis pour des survivants comme nous. Après avoir laissé le zodiac, on s’était mis en route, les bâtiments obscurcissaient un peu les rues, on se tenait prêts à toute attaque surprise. Finalement, aucuns problèmes. L’enseigne était au sol et on ne s’était pas trompé, celle-ci indiquée le magasin que nous recherchions. Une fois à l’intérieur, on a été reçu par les employés, Bill et Wagner ont été plus rapide que moi, ils s’en sont occupé. Trois coup de feu, trois cadavres au sol. « - Hall d’entrée sécurisé sergent. - Bon on se sépare en duos, je ne veux voir personne seul. - Viens avec moi l’jeune, me demanda Bill. J’obéissais. - Les gars, voici ce dont on a besoin en priorité : Des vis de grande taille, du ciment, de la bonne tôle et des planches de bois, l’outillage est le bienvenu également. Pas de temps à perdre on s’y met, prenez un caddie, on se retrouve ici dans une heure et n’oubliez pas d’utiliser vos comlinks en cas de besoin, urgent. » Bill et moi avons commencé à chercher de la visserie, on a pas été déçu, entre ce qu’il y avait par terre et ce qu’il y avait sur les étagères, on avait de quoi faire. On remplissait les sacs plastique à ras-bord. Ensuite Bill voulait aller jeter un œil dans l’entrepôt du magasin pour essayer de trouver des choses intéressantes. On a d’abord trouver des Choses pas tellement intéressantes, Bill les a aligné sans difficulté. « - J’ai entendu des coups de feu, tout va bien ? demanda le sergent dans le comlink - Oui, répondit Bill. » On avait trouvé des tiges d’armature, si le sergent voulait du ciment, ces tiges nous serviront certainement, Bill me demanda d’aller chercher une scie à métaux, il fallait couper les tiges en petit tronçon car elles étaient assez grandes. Seulement… si le sergent me voyait seul, il n’apprécierais pas. Bill me dit que ça irait. Je pris une scie qui me paraissait efficace puis en sortant du rayon je tombais nez-à -nez avec Mills, je reculais brusquement. « - Alors petit, on a désobéi au sergent ? Tu sais si je lui dit, il serait capable de te laisser seul ici… Il sortit un petit couteau de son étui. Je te conseille de faire attention à ce que tu fais où tu risques de le regretter et crois-moi je ne te raterais pas, compris ? Il partit retrouver Vasquèz qui chargeait le chariot avec des sacs de ciment. On s’était donc tous rejoins dans le hall d’entrée, le sergent était satisfait de ce qu’on avait, il nous rester plus qu’a pousser les chariots jusqu’au zodiac. Bill prit la décision d’aller au point de ravitaillement pour les bateaux, il prit les jerrycans qui étaient accrochées sur les bords du zodiac. Il me demanda de venir. « - Continuez de charger le matos dans le bateau, je vais faire le plein d’essence, Arsène viens avec moi. Je le suivait, Il me confia les jerrycans et il me dit d’attendre près des pompes en attendant le déblocage de celle-ci. Il partit en direction du petit local, j’entendis deux coups de feu et il sortit en me disant que c’était bon. Je remplis les Jerrycans sans me tromper du type de carburant. Il m’aida à les porter ensuite. Ils nous attendaient, Vasquèz était en train de raconter une blague sur les blondes, ils riaient, sauf le sergent qui descendit du zodiac en nous aidant à remplir le réservoir. « - Bon aller, on se tire, il mit en route le moteur. Bill, à la barre comme d’habitude. » On avait maintenant une bonne après-midi pour bricoler un peu les défenses grâce à ce qu’on ramenait. Mills en profitait pour ajouter une touche d’humour noir. « - Heureusement que Michael s’est fait bouffé l’autre jour, sinon avec son poids, on serait déjà en train de nager avec les poiscailles. - Mills, tu peux la fermer un peu, t’étais bien le seul à te foutre de la gueule de Michael. - C’était un abruti fini, je suis bien heureux de lui avoir fait sauter la cervelle lorsqu’il commençait à devenir comme Eux. » Bill avait raison, Mills était une sorte de psychopathe, prêt à tuer n’importe qui, même ses amis. Des nuages au loin nous indiquait qu’il fera certainement un très mauvais temps ce soir, peut-être un orage…avec cette chaleur. On devait faire vite avec les défenses… |
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