Valhala : Oyez ! Oyez ! Braves gens. Arrêtez-vous quelques instants. Ecoutez frémir ce doux vent. Ce puchline désorientant. A toi mon cher adversaire, sache que mon style « Baudelaire », Ne sera pas une façade, et mettra fin à ta mascarade. Oui, prends note petit clerc, lettré certes, mais simple et patibulaire. J’imagine déjà tes parades, queue relevée, visage maussade, Chien-chien en manque d’air, je savoure tes réponses alors sois digne d’être mon adversaire. Enchaînons des attaques perçantes, faisons de ce duel un art martial, Et touchés par des blessures insignifiantes, démarquons nous de cette ère bestial. Godwins, attaques cinglantes sont de misent, tout en douceur jusqu’à ce que je t’anathématise, Tu finiras ulcéré et finis comme le régime Showa, et tant bien que mal ce sera ta Shoah, Malgré cela je te laisse encore le choix, abandonne et rentre chez toi. Ici oublies le Verlaine et les phrases que tu poétise, saches qu’ici je m’impatronise, Buvant les sarcasmes de certains, je mithridatise, depuis le temps qu’ils essayent, mais s’épuisent. Ramasse tes dents, j’te tyrannise, tel Emmatopiak, tu te déchetise. Tel HorAha sur tes interventions, seul un « Hum… » serait bonne donation, Je suis la grandeur, un magnifique Lion, et devant ta pâleur j’affiche mon ambition, Plies genoux devant ma fureur, obéis à ma grandeur, « Ein Volk, ein reich, ein führer », Ta place se trouve dans le cimetière indien ou le caveau familial, c’est ta sentence, appel moi Joe Ball. Mais finis les « je t’assassine sur ma rime », comprend que seul, tu es l’Indigne, Sur ce requiem je prends mes marques, seul Dieu saura répondre de son arc, Mettant fin à ta triste carrière, de jeune Goulaguien se cachant bien derrière. Je ne suis certes plus l’homme de peur, celui qui terrifiait les kikoos de peu de valeur, Mais la rouille ne m’atteints pas, elle m’effleure et se colle sur toi. Et dans cette pataugeoire aristarque, que tu prône tel un tétrarque, Pense à tes arrières, prend les devants, trouve toi une infirmière. Si le NSDAP ne peut m’effrayer, ce n’est certainement pas toi, ta mort étant déjà bien engagée. Sur cette dernière ligne j’exploite cette aura, celle qui pressent que ton corps devient froid. ------------------------------------------------------------ Certain : Même quand t'essaie d'être classe, t'es vraiment à la ramasse ! Trois coups, pour moi oraison, Trois coups, trois coups suffiront. Est-elle là la valeureuse époque De l'acharnement guerrier ? Ahah ! La voilà l'ère du "baiss'ton froc" Et autres poules mouillées. Là ! Finis les lancinants combats Du courage et de la rage. Va ! Fini la valse qui abat Le brave au son du carnage ! Pfeuh. [Balaie l'assistance du bras et se penche vers elle.] Et, savez-vous ? On le dit fou. J'ai entendu, à mes heures perdues, que le gars me prenait pour une proie. Ah-ah-ah. Vous savez quoi ? Oh, mais ce qu'il croit. Il croit être un guerrier qui mourra lors d'un haut fait. Mais je suis prudent, et j'ai vérifié : du vent. Il tourne les talons à chaque occasion. Hi-hi-hi ! A chaque incarnation. Aurait-il peur de lutter ? Ou de ne pas y arriver ? [Lève la voix.] Quoi ! C'est ce couard qu'on m'impose pour exercer un peu ma prose ? Si la sueur et l'urine ont parfois la même odeur, il n'a du combat aucune autre saveur. C'est une honte. Je suis un ponte ! Et les Grands et les Petits ne croisent jamais le fer rougi. Rougi comme la flamme qui vascille et tremble. Sa vie ne vaut pas plus qu'une bougie. Je souffle, elle souffre. Pof. Fumée. Obscurité. [Quelques pas en arrière.] Croyez-moi donc, chers spectateurs Que si la mort frappe à toute heure Les portes d'or ne s'ouvriront Qu'à ceux qui le mériteront. Elle est là , la voilà ... la vérité. Pas de lavette au Valhalla. Lâche l'affaire, va. ------------------------------------------------------------ Valhala : Quel revanchard, t'es peut-être pas si faiblard. Tu dis "trois coup" te suffiront, T’enflamme pas trop, prend pas l'melon. Avec cette façon, de te dorer le blason, Fais gaffe à l'immolation, de tes petites ailes de prétention, Toucher le ciel tu veux, pfff quelle aberration, reste parmi les gueux, les abominations. Les portes du Valhalla ne s'ouvriront, Qu'aux plus valeureux, fort, juste et bon. De cette classe la, tu ne fais pas parti, Rien que celle d'en bas, te va et te suffit. Tu tentes une danse avec un démon, Un guerrier sans foi ni raison, Parmi les étoiles mon étendard brille, Cachant tes rêves de jeune brindille. T’as essayé de prendre ton envol, mais tu t’es condamné à la nécropole, Un revers de deux ou trois vers, et Zectarien t’apportera ta civière, Ici c’est pas la cour d’école, on y accepte pas les pseudos-trolls, Agenouille toi est acclame mon ère, celle d’un Valhala aux dents carnassières, Cet enfer j’en prends le monopole, fais attention, tu perds le contrôle. (citation) Aurait-il peur de lutter ? Ou de ne pas y arriver ? Mauvais psychologue, déchéance d’un idéologue, Certain l’amer, quel affligé, on sent ton spleen amenuisé, Une pâle copie d’un homologue, un certain Talfos et ces monologues. Je ferais en sorte que ton nom reste dans l’histoire, l’histoire d’un homme en recherche de gloire, Mais effaçons cette trace ostentatoire, d’un Certain bien illusoire. Et quand nos aïeux y repenseront, à cette période ou sonnaient les clairons, Dans cette mémoire qu’ils glorifieront, ce sera mon nom qu’ils sanctifieront. En attendant je rejoins mes appartements, et je patienterais dignement, Ce dernier sursaut de texte intéressant, que tu pourrais écrire intelligemment. ------------------------------------------------------------ Certain : Ah-ah ! Voyez comme il improvise, et comme son thème s'amenuise ! Le ton badin. Pendant que le Bozo Nous fait son grand show... chaud... J'vous dois quelques excuses. D'une part, des excuses pour lui, parce que je n'ai pas l'impression qu'il vous amuse. En même temps, je comprends... on n'a pas tous la bonne muse. Mais ce n'était pas mon seul mea culpa : j'ai été un peu vite en besogne, la dernière fois. C'est un peu normal, en fin de carrière, de ne plus avoir de quoi être fier. Le gus a p't'être fait de grands choses, lorsqu'il avait encore les fesses roses ! Et du coup, je vous propose de vérifier ses hauts faits à son apothéose. Agitant le doigt comme pour faire la leçon. Bon... j'veux pas être méchant Mais là , faut que je sois franc. L'apothéose, j'ai cherché Mais... j'ai vraiment pas trouvé. Dommage ? Ratage ? Non non. Partage ! Eh. Partage de ce que j'ai Et vous verrez, c'est très coquet. Pépère s'appelait Sithsion. Pourquoi il a changé de nom ? J'sais pas... mauvaise réputation ? Qu'importe. Le fringant p'tit SithSion partait donc en expédition sur les sentiers de la gloire. Enfin, gloire... J'ai du mal à y croire. Le monde c'était sûrement trop effrayant. Il a eu besoin... non, pas d'une maman. De deux d'un coup ! Ah, qu'il aimait bien leur faire plein de poutou-poutous... Vous voyez ? Peut-être pas. Môssieur était Austrelestianiste. Il l'avouait lui même. Dedans, y'a Austrel, Celestia, et Sataniste. Enfin, j'ai pas vu où pour le dernier, mais "Sith" et "Sion" c'est plutôt rare... en plus, mettez les initiales côte à côte et vous avez la peste brune. Bref, vous avez compris que déjà à l'époque il manquait de burnes. Mais, chers *poutou* compagnons, *poutou* ayez un peu de compassion *poutou* . A l'époutouque, le pauvre *poutou* petit était si sensible et torturé qu'il *poutou* lisait du Bernard Werber. Ou alors c'est le contraire. Il savoure un instant. Alors là j'ferai bien une vanne, mais finalement c'est moi qui suis vanné : il les fait tout seul. Admirez donc comment il sculpte magnifiquement son cercueil en s'décrivant : "Il paressait rongé par la vie". On retrouve son ardeur (la paresse) et sa blessure intérieure. Petit farceur... Rétrospectivement, ça me rassure. Je m'étais toujours posé une bonne question... "Un Austrelestianiste peut-il se réincarner en autre chose qu'un paillasson ?" Réponse : Il tend son bras, paume ouverte, comme pour servir la réponse. non. Sûrement pour ça qu'il patauge. Malgré la chirurgie esthétique (avant / après* - Attention à l'humour ravageur de sa biographie de winner), à l'intérieur c'est toujours la même mécanique. ------------------------------------------------------------ Valhala : J’ai bien ris sur ce dernier texte, voilà au moins une chose pour laquelle tu t’en sors s’en prétexte. Certain, avec ses airs de Merlin, nous sort de ses manches quelques passe-passe, de quoi rendre émerveillé la populasse ! Cependant c’est de dédain, que Monsieur reçoit les commentaires entre ces mains, et son nouveau titre ; la « folasse », nous démontre bien quelle personne se trouve en face. Peut-être faudrait-il, que j’ajoute un autre style : « Oh ! Âmes égarées ! Regardez ce palefrenier ! Chargé de nettoyer mon pallier, Il n’est Dieu bon que pour bavasser ! » Non, pas besoin de ce langage fossile, Bachelet me suffira, De ces quelques lignes je fais le plagiat (remisent à ma sauce il en va de soi) : Utilisant les mots comme un jongleur, ils le félicitent de bon cœur, Mais face au roi il chuta de peur, et dans sa tombe de lettre, il se meurt. Mon dicton reste unique, je suis un con et je l’assume, Mais au moins c’est atypique, ça restera même à titre posthume. Quant à toi je te le dis, après ta mort ce sera l’oubli, Même Brutus aura eu plus de gloire, en assassinant César, Quand celui-ci mena à l’abattoir, ce pauvre vieux du 23éme coup de poignard. Ma plume s’élève, et continue sa valse funèbre, Un tango endiablé, pour ce clash engagé, Ta mesure s’époumone, un déclic tautochrone, Marquant la fin de tes jours, et ainsi tout reprend son cours. ------------------------------------------------------------ Certain : Ta-ta-ta, me revoilà . Et vous savez quoi ? C'est la dernière fois Que je me baisse pour regarder Valhala ; Y'me manquera pas. Même si je finis toujours par m'attendrir... Pas fâché d'en finir. Il y a une loi avec toutes les tâches : Y'a qu'elles qui s'attachent... Toi pas. Mais autant faire les choses bien ! N'êtes-vous pas d'accord ? Je vais vous montrer deux-trois trucs que j'aime bien... Et sans remords. Qu'on se le dise : notre homme aime bien les femmes ; mieux que ça, il les respecte. A tel point que quand elles se barrent, il ne les blame... jamais. Mieux ! Il emmène direct chez un ami à lui... un hordien, si j'ai bien compris. Je l'appellerai "Bad-Ink", pour resituer un peu. Et ni une ni deux, le pote - un type classe, il les saute ! Valhala et lui, ce sont un peu les deux complices, les associés de pieu. Y'a le lit, et la descente de lit, toujours dans cet ordre s'il vous plait... sans faute. Enfin... il parait. Parce qu'on m'a aussi confié que notre bonze n'était pas si heureux de l'ordre des faits. Je le comprends, c'est déjà pas sympa de se faire lâcher, mais alors directement les mettre dans un autre pieu... Qui sait, peut-être que par la force de l'habitude, ses adorables donzelles ont pris la liberté d'aller voir le Bad-Ink sans même lui dire merci pour l'hotel ? Mais ça, malheureusement, c'est une malédiction qui frappe tous les fans de U2. Avoir les cornes deux fois, c'est une consécration... Des belles cornes, comme ça, en U, et c'est tout. Vous me trouvez plus cruel que sarcastique ? Non... non, là je vous trouve vraiment injustes. Parce que pour raconter sa vie sur tous les t'chats publics, il doit aimer s'en prendre dans la gueule en bombant le buste. Et puis regardez... Vous avez pitié Et c'est tout ce qu'il espérait inspirer. Alors, Valhala, sans racune... c'est pas facile de décrocher la lune. Et sache que pour une fois, je t'accorde une once de respect Pour m'avoir affronté sans déclarer forfait. |