De longues semaines, buvant l'eau croupie, me nourrissant de légumes douteux, entre tempête de sable et nuits glaciales, je distinguais enfin une masse informe d'entre les dunes. je me faufilait alors vers des caravanes éventrées et calcinées aux abords... Un rapide coup d'oeil, suffit pour y reconnaître un campement,rabattant ma capuche, je me dirigeais vers la "porte" deux bouts de tôles et un grillage, espérant en profiter pour passer inaperçu.Sur un panneau, écrit au charbon "comtés des liners détruit".Sympa le nom du bled... j'explorais alors l’intérieur, rien de bien folichon... je récupère un peau d'eau sale au puit et reparti en direction du désert, vers le sud, marchant une dizaine de kilomètre vide de tout habitant, mais aussi de toute ressources. C'est alors que des hurlements retentirent, rampant dans la poussière pour atteindre des buissons sec, je vis une horde de macchabées poursuivant un homme acculé au mur du Mini-market. Il appelait à l'aide et les cadavres ambulants se rapprochèrent dangereusement. "Aucune arme... tant pis pas moyen de l'aider, évacuons cette zone à risque" mais en essayant de déguerpir, la portière complètement rouillée d'une voiture tomba au sol, le bruit rameutant des cadavres !! la course poursuite était engagée, je courais à travers le trou béant du mini-market renversant les armoires de rayons pour les ralentir, horreur la porte du fond était barricadée pas moyen de l'ouvrir, je les entendais arriver et vit une petite lueur de lumière, une vitre! aussitôt vu, aussitôt cassée je m'extirpais difficilement, leurs mains tentant de m’agripper, d'un coup de pied, je me dégageais reprenant de plus belle la course, les bouff'entrailles étaient trop nombreux et l'étau se resserrait, quand plusieurs explosions retentirent, les cadavres volaient en éclats,les bouts de chairs projetés sur les murs, certains membres fondaient en crépitant, un homme se tenait sur le toit, des bombes à eau à la main. Une fois la zone sous contrôle j'appris qu'il s’appelait "Kernal" et l'autre qui était en état de choc "Tidus02". Le temps tait compté avant la nuit, il nous fallait trouver des ressources pour prolonger nos existences... A l'heure convenue, je me retrouvais seule... La nuit tombait, pas de trace de Kernal, ni de Tidus, au vu des empreintes au sol, chacun s'était baré dans une direction différente. Il me restait qu'a rentrer au camp, mais après des kilomètres de marche forcée, et la lueur grandissante des "lumières" du camp, la vision quand j'arrivais à la dune la plus proche fut apocalyptique, le camp était en proie aux flammes, des macchabées partout ! Les citoyens qui tentaient de fuir étaient déchiquetés, éviscérés d'autres se jetaient dans les flammes, créant des torches humaines ambulantes... Fuir... Il fallait fuir... |