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Récit : « New-York 2017 [Saison 1] »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15

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Chapitre 7 : Le tireur
On avait enfin trouvé l’immeuble, il était assez délabré extérieurement, ça ne m’étonnait pas que la municipalité voulait s’en débarrasser. Tout l’équipe était là, sauf Mills qui, après sa petite bourde, devait surveillé le fort, le sergent avait verrouillé l’accès aux alcools, au cas où.
On se préparait à entrer quand un coup de feu retentit. Vasquèz avait eu chaud, la balle passant à quelques millimètres de sa jambe, mais à mon avis ceci était un avertissement, on pénétrait sur le territoire de quelqu’un. Vasquèz, énervé, répondit a cette attaque en tirant à l’aveuglette, il vida un chargeur plein sur les fenêtres et sur la façade de l’edifice.
« - Si je trouve ce fumier, je lui fait sauter la cervelle !
- Du calme, si il avait voulu vraiment te tuer, il l’aurait déjà fait.
- On devrait monter voir sergent.
- Oui, on se sépare en deux groupes, le premier monte et part à la rencontre de notre tireur fou. Et le deuxième me trouve les explosifs. Ok ?
On répondait à l’unisson : « Oui sergent »

Des corps jonchaient le sol du hall d’entrée. Le soleil n’avait pas encore la bonne position dans le ciel pour éclairer le quartier et donc l’intérieur du bâtiment où on se trouvait. Je sortais mon Beretta pour parer à toute éventualité, il faisait vraiment sombre dans les couloirs et l’escalier….
« - Arrêtes-toi ! ! ! cria Bill. Je reculais apeuré.
- Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
- Un détonateur artisanal on dirait, des explosifs, un pas de plus et tu y passais petit gars. Le locataire sait recevoir les gens apparemment.
- Oui, les couloirs sont truffés de ces saloperies.
- Manquerais plus qu’il nous ai vidé le stock d’explosifs. Plaisanta Wagner.
- Bon, on continue et faisons attention où on met les pieds, hein l’jeune ?
On inspectait chaque étage du bâtiment, il paraissait sécurisé, on a pas croisé un seul macchabée, le tireur fou avait nettoyé le périmètre et savait se défendre chaque soir. On étaient pas surpris de voir que notre ami s’était réfugié au dernier étage. La porte de l’appartement était bien renforcée, Bill essayait d’entrer en contact avec le tireur.
- Y’a quelqu’un ? ! !
- Je vous vois, déposez vos armes.
- On vous fera rien de mal, on veut vous aider.
- Je peux m’aider tout seul, allez, déposez-les.
- Bon, obéissons…
- Toutes vos armes, j’ai dit.
Bill déposait son Glauck et son couteau de combat, caché dans son pantalon.
- C’est fait.
- La porte va s’ouvrir, reculez.
On vit apparaître un homme, armé, avec une télécommande.
- Qui ĂŞtes-vous ? nous demanda-t-il.
- On est des soldats, on représente l’armée en gros.
- Je n’avais pas deviné. Il souriait et rangeait son arme. L’avant-poste c’est ça ?
- Oui, mais on a migré ensuite au Fort Hamiliton.
- J’ai reçu les transmissions. Bienvenue dans mon chez moi, baissez un peu la tête, ce serait dommage de se blesser avant l’apéro. Des poutres renforçaient le plafond. Il refermait la porte derrière nous, avec sa télécommande. J’ai installé ça un jour, une sécurité en plus, ça fonctionne avec des vérins.
- Pas mal.

Il nous servit un petit verre d’alcool, il nous demandait pourquoi on était là, Bill évoquait le plan du sergent avec l’histoire des ponts et sa théorie sur l’instinct des zombies.
- Il voit les choses en grand votre sergent, ceci dit ça peut marcher, il y a assez d’explosifs ici pour tout faire sauter. J’en ai emprunté qu’une infime partie. D’ailleurs, vous avez surement vu mes petits pièges. Il riait
- Oui on a les a vu, en effet.
- Votre ami était très en colère tout à l’heure, il m’a anéanti une fenêtre. Mais j’avoue qu’il y avait de quoi. Vous n’êtes pas seulement trois ? où sont les autres ?
- Ils cherchent les explosifs.
- Je vois. Bon allons les aider, je vais juste chercher quelques affaires. Il revint avec une immense arme de précision. Il démonta la lunette de visée, plia la crosse et mit l’arme dans son dos. Voilà, pas besoin de s’encombrer, je prend juste mon joujou. Au fait… moi c’est Togi.
- Bill, lui c’est Wagner et le jeune là c’est Arsène…
On descendait par les escaliers, et en sortant on vit plusieurs caisses remplies d’explosifs. Vasquèz était en train de retirer des bâtons qui était déjà mis en place dans les murs, avec délicatesse, Jeff aidait Marcus à transporter une dernière caisse. Togi avait pris soin de récupérer deux de ses pièges, il pensait que ça nous serait utile au Fort. Bill fit les présentations, moi je regardais dans la rue, des macchabées se tenaient dans l’ombre des bâtiments me faisant face, je déglutis, ils me regardaient avec leurs yeux sans vie. La peur m’envahit, je tirais… encore un chargeur, quitte à brûler au soleil, ils fonçaient sur moi, je les alignais, un par un, les autres accoururent, m’aidèrent, je lâchais mon Beretta, vide, je pris mon MP5, un déluge de feu… mince plus de balles. Je courait vers eux, ma machette à la main… Le dernier s’écroula. Je fis de même, épuisé…

Le bruit du moteur me réveilla, je vis seulement Bill et Jeff.
- Hé l’excité de la gâchette s’est réveillé on dirait. Tu nous as fichu une de ces trouilles, tu les massacrais non de dieu. On est obligé de faire deux aller-retours, impossible de prendre toute la cargaison en une seule fois, pas assez de place et pis trop lourd.

Arrivés au Fort, j’aidais Jeff et Bill à amener les caisses dans le complexe. Mills se tenait sur le toit, il vérifiait les mitrailleuses.
- Tu vas rester ici petit gars, il vaudrait mieux que tu te reposes et que tu sois en forme pour ce soir.
Je fis oui de la tête. Ils repartirent en direction du ponton et moi je regardais au fond du spot, assis sur une chaise, en redoutant cette nuit…

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