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Niv. expérience : 1
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Alors c'est comme ça que tout doit se finir? Après des années de patience à attendre que l'on veuille bien me prêter attention, c'est comme celà que l'on me remercie? Je me suis raccroché à la vie tant d'années, tant voyagé, tant rouillé pour qu'un paria de la société, crasseux et puant, se jette sur moi et me dévore une froide nuit de septembre dans le but d'agrandir son gourbi? Torturée, poignardée à coup de tournevis puis éventrée pour finir jetée par dessus la muraille de leur campement comme une ordure...Abandonnée dans un désert sombre, laissée pour compte avec comme seul horizon des dunes se perdant dans les abysses d'un néant infini. J'aurai pu être le châssis d'un splendide caddie, bravant la tempêtes et la chaleur, rapportant les trouvailles d'expéditeurs téméraires ou bien la lame d'une tronçonneuse lutant avec acharnement contre la putréfaction hostile...Mais non, cet exilé en a décidé autrement en ne me recyclant pas... Derrière moi, j'entends les autres survivants qui s'activent et procèdent aux derniers travaux avant de voir déferler sur leur ville une vague de mort... Personne n'a du remarquer le vol d'une insignifiante boite de conserve comme moi, et même si c'était le cas personne ne s'en soucierai... Alors que résonnais au loin le bruit sourd des chantiers, minuit approchait...et une autre menace pire que la froideur de la nuit se mouvait en silence, guidée par un appétit féroce.. Soudain, un grand bruit sec claqua dans le vent...A force de l'entendre il m'était impossible de me tromper. Les habitants venaient de refermer la porte et m'abandonnaient à mon triste sort. Quelques minutes plus tard, un groupe d'homme arriva...Lorsqu'ils virent la porte fermée, ils hurlèrent et tapèrent sur la porte pour qu'on leur ouvre....en vain! Leur trouvaille de la journée, aussi intéressantes soit elle ne leur serviraient à rien dehors. Il était évident que je n'était pas le seul à etre pris au piège ce soir. Au loin, l'on discernait les ombres de la mort, rampant vers nous...Ce n'était plus qu'une question de minute avant de voir les s'abattre sur nous. Sachant ce qui l'attendait, un des expéditeurs sorti de la poche de sa veste trouée une petite fiole. Il avala d'une traite la substance violette qu'elle contenait avant de se laisser tomber sur le sol . Il fut aussitôt pris de convulsion et mourut dans un râle d'agonie sous l'½il envieux de ses camarades. Puis ce fut l'assaut... Des centaines d'horreurs grouillantes s'abattirent sur les pauvres hommes, déchiquetant les corps de leurs dents moisies. D'ici, le bruit que produisaient les os en se brisant ressemblait à celui du bois qui craque dans le feu...Rapidement, les gémissements s'arrêtèrent et le vacarme des chocs de la horde contre les frêles remparts de la ville, les remplaça...Combien de temps allaient ils tenir? Que se passerait il si certain réussissaient à passer? Perdu dans mes pensés, j'avais du mal à réaliser qu'au dessus de moi planait une ombre... J'eu à peine le temps de comprendre qu'ils avaient atteint mon niveau, avant de voir s'abattre sur moi un énorme pied velu, rongé par la gangrène et la mort... |
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