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Récit : « New-York 2017 [Saison 1] »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15

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Chapitre 8 : Une attaque Ă©prouvante
- Je crois que j’en ai jamais vu autant !
Ils arrivaient de tous les côtés, ils tombaient par dizaines sous un déluge de feu, les claymores travaillaient sans relâche. Les macchabées atteignaient presque notre palissade. Marcus ne savait plus quoi faire à la radio, à tel point que le sergent lui dit de nous rejoindre avec une arme et quelques grenades. Encore cette nuit, j’étais avec Wagner, on essayait tant bien que mal d’économiser les munitions, mon compagnon était toutefois assez calme, décontracté, il tirait avec précision, tandis que moi, j’avais peur, je tirais dans leur estomac, leur thorax, parfois même à côté. Avec mes maladresses, je mettais en danger Wagner qui faisait admirablement son job. Je me concentrais, je n’avais pas envie que quelqu’un meurt à cause de moi. Le sergent nous dit ensuite d’abandonner notre position et de le rejoindre derrière la palissade, il fallait tenir car demain allait être un jour important pour notre survie. On ne s’entendait presque plus, entre les mitrailleuses sur le toit et le fusil de Togi, tout ceci faisait un énorme vacarme. On se résignait à faire des signes de la main, ne comprenant pas ce langage, je m’efforçais de rester concentré sur mes cibles qui avaient vraiment envie de nous réduire en poussière… Ca y est, mon dernier chargeur est vide, soit je prend le risque d’abandonner mon poste pour me rééquiper au local, soit je continue avec le Beretta, tout en mettant de la même façon en danger mes camarades car je serais moins efficace qu’avec mon fusil. Je demandais au sergent l’autorisation, il me dit que ça irait mais qu’il fallait mieux que je me dépêche. Je prenais le maximum, pour moi et les autres, faire des aller-retour sans cesse nous condamnerait.

L’attaque avait baissé d’intensité, quelques zombies isolés nous attaquaient encore, sans succès.
« - Je crois qu’au verra le soleil se lever demain. Affirma le sergent. Restons tout de même sur nos gardes, ces saloperies sont increvables. »



Comme chaque matin, on enlevait les cadavres, on remplaçait les claymores, les pièges, on inspectait la palissade pour voir si il n’y avait pas de brèches ou autres faiblesses dans celle-ci.
On se préparait, les ponts nous reliant avec Manhattan allaient être bientôt coupés. Togi s’était occupé des détonateurs et de la préparation des explosifs, on transportait le maximum dans le zodiac. Sans les caisses, la cargaison était bien plus légère et on pouvait en mettre bien plus. Seulement, il nous fallait bien deux voyages pour acheminer la totalité des explosifs. Il nous fallait partir maintenant, il était hors de question de détruire les ponts en deux jours selon le sergent. On avait une bonne après-midi devant nous. On espérait que tous ces efforts pour mettre en place ce projet allaient payer.
« - Aller, tout le monde dans le zodiac et en route, on a des ponts à réduire en miettes… »
Le sergent était heureux, cela se voyait bien, car cette fois-ci il prit la peine de regarder ses hommes, le paysage, laissant de côté son arme qu’il vérifiait lorsqu’il était anxieux à chaque fois qu’on partait en mission. Jeff, Vasquèz et Mills étaient silencieux, fatigués, après cette nuit éprouvante. Marcus parlait avec Wagner, et Bill dirigeait le bateau en écoutant la conversation. C’était bon d’avoir un nouveau but, j’étais satisfait d’où je me trouvais avec eux, je ne souffrais plus de la solitude comme avant, dans ma petite forteresse, seul… Pourtant j’aimerais tant que tout cela se termine, je ne m’imaginais pas vivre comme cela encore des semaines. Il y a forcément d’autres survivants dans d’autres villes, d’autres pays, malheureusement c’est du chacun pour soi, on se terre dans un abri et on survit tant bien que mal, on a peur de partir à l’aventure, je suis certains que dans cette ville, il y a d’autres personnes encore en vie, réfugiées dans des immeubles comme Togi l’a fait, attendant de l’aide.

On atteignaient la rive, j’aidais le sergent à descendre le matériel, les autres faisaient de même, le sergent précisa que notre cible principale allait être le pont de Chinatown, celui que j’ai emprunté l’autre jour, celui qui est le plus direct pour atteindre Brooklyn…

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