havemercy Depuis ce matin, je marche le long d'une rivière. Le cadre est plaisant et les quelques cadavres flottants ne me rabaissent pas le moral. Il est déj au plus bas. Seul au monde. Ou pas. je m'imagine des trucs depuis 4 jours que la poursuite dure. Ce sont surtout les gens qui me manquent. Rire ou simplement parler. Toucher quelqu'un. Voir une forme humaine sans avoir peur de se faire bouffer. A vrai dire mon moral fait le yoyo. Aujourd'hui c'est un jour sans. Je me sens craquer. C'est peut être le premier symptôme d'une dépression. Je ne sais pas. Et ce fils de pute qui me poursuit sans relâche. Il me lâche pas des semelles. Je sens son aura. Délirant. Il me faut un plan, je ne tiendrai pas plus longtemps. La rivière bifurque brusquement, contourne une installation électrique, un truc de barrage. je vis l'étincelle de l'arme avant d'entendre l'injonction. Il était seul. En haut de la guérite du garage. |