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Récit : « WHORDES UP ! 4 »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 3 : mangaaaass Vs Menisque
round1

mangaaaass

Je te salue, créature à clochettes.
Il y a quelques temps on m’a dit « c’est lui ton adversaire »
Je me suis surprise à rire devant ta tête,
Avec cette dégaine, en quelques lignes je te mets à terre.

Regardes-toi un peu,
Ton chapeau ne tient même pas seul sur ton crâne
Tu devrais être plus méticuleux :
Même s’tu portes bien le bonnet d’âne.

Tu dis que voir ton nom en titre de topic est valorisant
Mais tous trouvent ça chiant.
Etre dans la même ville que toi c’est aimer le risque,
Car tes villes sont plus des pandémoniums mais des « pendez Menisque »

Je suis passée sur ton âme, je ne suis pas restée longtemps.
Ce que je retiens de toi c’est que tu fouilles les poubelles,
Comme un paria isolé et dégoûtant.
J’ai vu ton nombre de bannissement, tu ne sais que chercher querelle ?

Ah pardonnes-moi c’est vrai que c’est le personnage,
Le bouffon soufrant de calvitie, du troisième âge.
N’oublis pas ton viagra pour tes pirouettes.
Décevoir Layoreth serait bête.

Une mimique agacée sur ton visage pâle et maladif ?
Excuses-moi, t’aurais-je vexé ?
Je vais attendre tes cris plaintifs,
Faut pas brusquer les personnes âgées.

Utiliser que des rimes n’est pas très joli,
J’attaque au pommeau de douche :
Je vais t’éclabousser pendant une naumachie,
Éclaboussures de ton sang frais, le lance pile à fait mouche...

Encore capable de danser devant la reine ?
Toujours à gesticuler dans l’arène ?
Toujours pas compris qui mène ?
Dépêches-toi de te prosterner tu me fais de la peine.

Après t’avoir mis à genoux
Devrais-je te tordre le cou ?
Ou dresser une énième potence en ton honneur
Te voir danser au bout d’une corde met de bonne humeur.

On va laisser Firenz faire un sondage
On aura le verdict dans une trentaine de pages.
On admirera le résultat, ton corps charcuter comme du bétail.
En haute définition avec les détails.

Les gens cracheront sur ton cadavre décomposé
L’extrême onction tu peux l’oublier
Car ton seul dieu est une déesse,
Qui te laissera seul dans ta détresse.

Besoin de compagnie pour te sentir exister.
Les deux pauvres filles que t’as payer,
Sont les seules à se souvenir de toi,
Mais elles se servent de ton sang comme rince-doigts !

Même pas besoin d’utiliser mes 400 mots,
Pour te finir en un round.
J’ai confiance avec seulement cette démo,
C’est trop pour toi, reste dans le background.

Menisque

Tant de bile tiède gâte ta bouche, très chère.
Je te trouve bien prompt à rire du physique,
Mais n'as tu pas compris que derrière ces mimiques
Amusantes, se cachent des serres de fer?


Haut et magnifique aigle aux ailes hilarantes
Tel est le bouffon, dominant l'être bas.
Une armée de nymphettes se trémousse et chante
Pour mon unique belle gloire… et bien quoi ?
Petite, tu ne pensais tout de même pas
Que j'allais m'abaisser à versifier sur toi ?
Pour qui t'es-tu prises, péronnelle effrontée... ?
Croyais tu un instant pouvoir m'affronter ?
Désolé gamine, il y a bien longtemps
Que ça n'm'amuse plus de manger les enfants.

Assis l'un devant l'autre, moi sur mon trône d'or
Toi dans l'humide boue, ver contre Maldoror :
Soyons francs un instant, jouons cartes sur table...
Las des vers dissonants aux chaos de syllabes,
Je suis prêt à faire grâce et à t'autoriser
Pour une fois seulement, à juste t'éclipser.
Naturellement, comme s'écarte la fange,
Humblement, devant le char de l'ange.
Pas que je fuis la joute ou méprises la rime
Mais le troll est facile et mon ego déprime
A la simple idée d'avoir à composer
Pour t'humilier. Franchement, ce serait gâcher.
Ne prends surtout pas mal cette large élude
Je te broierai bientôt, ce n'est là qu'un prélude.
Tu n'as rien à prouver, tu as déjà perdu,
Accepte ma noblesse et retourne à la rue.
Comprends moi, j'apprécie les lutes à défis,
J'aime briser du cador, écraser les génies...
Faire rouler dans la boue quelqu'un comme toi
Laisseraient sur mes mains quelques tâches de gras...

*Le bouffon paresseux, esquissant un bâillement
Semblait vraiment attendre son désistement.
Mais voyant l'adversaire prête à riposter
Il se décide enfin, à peut-être bouger*

Ho, je te sens à cran, tu ne veux pas lâcher,
On t'a mis contre moi, tu comptes en profiter.
Savoure bien ces instants, ce n'est pas tout les jours
Que je daignerai à ne pas faire le sourd
Pour tes balbutiements. Mais très bien ! Où se porte
Ta préférence ? Dois-je te présenter de sorte
Que plus personne à ton portait ne doute des
Fossés qui nous tiennent à ce point éloignés,
Toi de ma hauteur et moi de tes bassesses?
Je pourrai commencer par une histoire de fesses...
Moquer ton avatar à la pose aguicheuse
Pour le mettre en rapport avec ton âge de chieuse ?
Un peu trop facile, n'est-ce pas ? Voyons-voir...
En citant ton pseudo, tu ne pourras que choir...
Je pourrai commenter ton inutilité
Éplucher les forums, sortir de beaux dossiers
Je n'ai qu'à tendre la main pour te voir t'humilier
Tu me mâches le travail, rien qu'avec ce sujet !!

Oui, je perds mon calme ! Qu'est-ce que cette ennemie !
Tu sors de nul part, pensant te faire une place
Au moyen d'une joute où tu joueras ta face ?!
Crois-tu au courage ?! Allons, Mangaaaass, je t'en prie !
Ce n'est pas un duel, je n'vois là que boucherie !

round2

mangaaaass

Serais tu l’inexistant frère des grées ?
Un seul oeil, c'est gênant pour regarder.
Sortir de vieux livres d'une épave ne te réussi pas.
Toi qui est un clown, tu ne sais pas reconnaître qui est acteur et qui ne l'ai pas ?


Princesse numéro 1 dans le monde, apprends à me traiter comme une reine, ok ?
Je suis celle qui peut te dire :
« Mon pote, tu es un vieil homme, un pauvre homme
Avec des yeux plaintifs, tu auras la paix un jour
Tu as de la boue sur le visage
Honte à toi
Quelqu'un ferait mieux de te remettre à ta place »
Si t’as compris reste pas de glace. Bouge en vitesse avant de te faire dégager. Parce que ton rôle est déjà attribué au chaman. Il est désuet, vous êtes pareil c’est un fait ; c’est pas le moment de jouer au mégalomane.

Je suis un ange avec un fusil d'assaut. Sors tes armes le combat commence, je mourrais avec la gâchette sur le cœur. Tu deviendras un de mes vassaux, même pas besoin d’une poignée de balles pour que tu meurs.
Fais toi un harakiri ! Les hommes manquant de rythme doivent être tués, désolé.
Ch’uis gentille, cyanure ou agressions je te laisse décider.

Insanity, c'est comme flotter dans les airs ; Psychopathy, une vie insouciante.
Même si tu te jettes dans l’enfer, elle ne sera pas plus accueillante.
Insanity, une illusion sans fin. Captivity, impossible de s'échapper.
Fallait pas choisir une mort de bon à rien. Cherches pas le doggy bag t’es condamner à rester affamer pour l’éternité.
Insanity, c'est comme flotter dans les airs ; Psychopathy, une vie insouciante
Tout comme celui qui a provoqué Zeus « le père ». Supplice de Tantale ; torture extravagante.
Insanity, une illusion sans fin ; Captivity, la perversion va continuer.
Je finis les p’tits beurres rances et les chips molles pendant que tu connais la faim. Perversion ? En supposant que t’ai un jour été du « bon » côté.

Avant que la lune ne se couche de nouveau
Tu peux jouer avec moi jusqu'à ce moment!
Un cercle, un cercle qui t’entoure. Mais qui donc est derrière toi ?
Maintenant tu hurles ; parodie d’un loup garous, dans ton corps il y a mes crocs.
C’est terminé pour toi, disparaît manant
Je serais toi je ferrais demi-tour, ce qu’il se passe en prison est-il un secret pour toi ?

Une fois cette partie finie place à l’imagination immédiate.
C’est peut être de la connerie, une hérésie ; mais j’assume mes choix plein de contradictions, je ne peux pas perdre face à un prognathe

Menisque

Hématome crochue qui ose parler pieds !
Toi qui souilla le rythme sous de vains prétextes
Apprends à décompter et à relire tes textes
Avant de proposer cette insulte aux beautés !


Cette sauterie n'était qu'une introduction,
Une simple mise en garde, regarde comme je suis bon.
Mais puisque tu tiens tant à me livrer combat
Je me vois obligé de t'envoyer à bas...

Fleuve acides, des dunes noires, vient à moi
Déverse sans pudeur les dares de la Loi !
Le monde est ainsi fait, débats toi tant et tant,
Que tes hémorragies lâcheront plus de sang !
Tu n'es plus à présent qu'une ouverte blessure
Déchirée par mes ongles et crois moi, sois en sûre,
Un cadavre en sursis ! Mangaaaas ! Crains le faucon lancé
J'ai mille faille sanglante où pouvoir t'attaquer !
Briserais-je ton nom sur lequel on cracha
Tant de glaviots noirs que tu en trépassa ?!
Faucherais-je ton âme aux tensions virginales ?
Mangerais-je goulûment à ce banquet fatal,
Ces mets sans saveurs que sont tes membres brisés
Par ma verve lasso ? Je vomis d'y goûter...
En tant que Démon des anciennes messes
Comme il serait aisé de casser ta jeunesse,
Fruit certes savoureux d'un lambda grande en gueule.
Tu jacasses sans cesse, tu bavardes et tu meuble
L'arène funeste. Tu penses que ces vices
Se distingues clairement des vaches qui mugissent ?
Tu n'es qu'une novice ! Sortie d'on ne sais où,
Dégotée par hasard, parle et jacte, c'est fou...
N'as tu donc pas trouvé aucun autre moyen
Pour entrer parmi nous que de te faire malin ?
Il y avait tant d'idée, de beautés à creuser...
Mais toi, guenille de femme, tu préfère embrasser
La voie du flood bas et des médiocrités !

Comme je maudis fort les gens de ton espèce
Cette engeance bavarde qui croit tranquille et paisse
Comme mille génisses prêtent à enfanter
Un bataillon de vers avides de qualité !
Vous dévorez sangsue l'âme hordienne en croyant
Que pour nous ressembler il faut montrer les dents.
Pigeon mime et sans couleurs, habitant des charniers,
Tu te repais sans sentiments du faible à ta porté.
Mais encore jamais par ta seule lumière
Tu n'as su attirer le regard de tes frères.

Icône ! Mangaaaas ! Prêtresse des minables !
De tout temps il fallut quelque être peu aimable
Pour attirer les foudres et, éphémère gloire,
Se faire ériger en tant que noir crachoir !
Tu ne comprends donc pas que tous te conchient ?!
Tu n'es qu'une de plus, du forum la lie !
Et quand bien même, infâme déesse, tu rirais
De ce que tout ce monde pourrait bien penser,
Cela n'excusera jamais une vérité :
Celle que ce que tu touches est à jamais gâché !
En t'érigeant, symbole, en idole du rien
Tu dénigre en présence tout les nouveaux hordiens.
Tu donnes du grain à moudre, cervelle insolente,
A tout ces vieux cons dont la tête indolente
Tangue et tangue aux bruits de ta boue laide
Et pense voir en toi la génération raide,
Stérile et sans autre intérêt que de copier
Ce qui fut déjà fait. Cyclique, tu me fais chier.

round3

mangaaaass

Dernière ligne droite, tentative de triple combo 388.
J’ai les mains moites, je sors la peinture corrosive et trace le circuit.
Armée d’un ouvre boîte, j’esquive tes rimes incisives et te pousse dans le vomi.
Vers toi vole une claque adroite. Violence dissuasive, la peur dans tes yeux se lit.

Ange sur un trône d’or, j’effacerais cette mascarade.
Je te laisse t’illuminer aux aurores, répètes bien tes tirades.

Celui qui a trop confiance est toujours déchu.
N’essaie pas de faire des alliances, tu serais vite déçu.

Ne fais pas ton Icare, si tu meurs noyé à cause du soleil j’aurais la honte.
Les anges se font rare, pas parce qu’ils sont merveilles mais car une fois en bas, aucuns espoirs qu’ils remontent.
Tu fais le fort mais tu n’es qu’un pleurard. Un conseil : contente toi de pousser la fonte.
Tu te complais à te croire maître des arts. Mais ta seule maîtrise est celle de la bouteille, alcoolisme que tu ne surmontes.

Faute d’avoir été abreuvé de lait maternel.
Tu t’es tourné vers la liqueur des éternels.

Boire dans un calice de diamant l’eau de vie illimitée.
Ne fais que repoussé ton châtiment, te faire rêver.

Triste d’arriver vers ta fin tu te tournes vers ma chaire et mon sang.
Pauvre pantin pas malin, je suis la seule bouchère me régalant de ces éléments.
Ultime goule au rire cristallin. Mère de chaque pêché répugnant.
Dévoreuse de citoyens, je laisse un goût amer à ceux me craingant.

Mieux vaut être prêtresse des minables et avoir apôtres à guider.
Qu’être de ceux qui régressent. Peu fiables et remplis d’ambiguïtés.

Pas assez armé de tes mots pour me faire plier.
A coups de fléau je te ferais trimer.

Pas la peine de t’égosiller et de t’énerver tu es celui qui a perdu.
Car celui qui garde calme et sérénité gagne chaque combat ardu.
Honneur à ta dépouille je vais te réserver une place de choix dans le cimetière des sous tribus.
De ton sang la terre sera abreuvée. Même si elle préférerait celui d’un vendu.

Ton égo est si fade que je laisse tomber le combo.
Ma machine tombe en rade si j’écris sur toi encore quelques mots.
Le mot de la fin signé avec mon sang, pas la peine de faire couler de tiens, il ne vaut rien.
Le mot de la fin écrit lentement, symbole de l’ennui que m’apporte les rimes coulant de tes mains.

Menisque

La jeunesse en émois? C'est la révolution?
Tu auras beau plagier mes tournures de crayon
Cela ne restera que des bouffées de rage,
Car pour bien maîtriser, il faut plus de bagage.


Tu ne l'as pas compris mais j'ai déjà gagné
Mon essence si pure ne peut me fair chuter.
T'agiter vainement pour me mettre en émois,
Rire de mon chapeau, ou moquer mon minois
Toutes ces entreprises ont déjà échoué.
Gémit faiblement et dans l'eau fait des ronds
Car à ainsi prendre pour cible un bouffon
C'est une porte ouverte que tu vas enfoncer.
Vois en cette joute vaine la différence
Qui ne fait que creuser entre nos deux puissances :
Toi, rebut, tu frappes dans les airs en pensant
Peut-être un jour effleurer le triste serpent
Que je suis. Moi, Divin, j'ai pris mes précautions
Et forgeant dans l’airain un masque pour bastion,
Mes grelots tintent à travers l'outre monde, gong.
J'ai semé des traces de sang. Funéral Song.
Hantise de tout être doué de raison
Prince des sables rouges, seigneur des vallons,
A force de errer parmi les semi-morts
J'ai rendu, alchimiste, leur putréfaction or.
Je suis le Roi tyran dont l'oppressante épée
Caresse le corps pâle que tu as été.
Sanglante poupée, victime du vaudou
Mes mots sont aiguilles que je plonge vers ton cou.
Et ta gorge ainsi ouverte au monde entier
Ne laisse s'échapper que spectres et fumées
De mots stupides. A mesure que je bois ton sang
Par tonneaux remplis, en ma bouche déversant,
Je sens se sanctifier toutes mes prophéties
Et Oracle acéré, je vois toute ta lie
En moi se déverser. C'est une fade orgie.
Jouit ! Mangaaaas, d'être ainsi dévorée ! Jouit !
Par le Prince des ténèbres, l'obscur vampire ailé
Que de noires circonstances ont sur ta vie lâchée !

*Claquant des doigts le petit être à chapeau
Se détourne soudain de ses démons taureaux
Et se contente, en ne prononçant qu'un mot
De faire tomber, cascade, une trombe de maux*

Catharacte de honte ! Spoilée à jamais !
Même contre un pourrisseur ton parcours parait laid !
J'ai l'impression que dans cette lutte inégale
Même le Corbeau se propose mon vassal.
Il faudrait arrêter de te croire intégrée
Pour quelques points communs que t'as d'ailleurs barré...

Mais bref, laissons là ce théâtre des horreurs,
Rangeons tout les tréteaux et calmons les ardeurs.
C'est la lutte finie, le sang est impartie,
Ton temps est écoulé et mon ventre est remplie,
De fadeurs englouties. Vois s'avancer vers toi
Le jugement dernier, les textes de ma Loi
Qui, pour t'asséner le dernier coup final,
Égaillerons mes vers d'un joli point fatal.

Mangaaaas, triste roture échappée des charnier,
Tu as fais illusion, tu t'es pu croir sauvée
En roulant jusqu'ici, heureuse épanouis
Dans cette dictature aux couleurs ternies...
Mais les aires t'échappent et tes prétentions
Trouverons en ce WU, une révélation.
Celle que, sotte sordide, tu n'es rien
Cela exposé à tous par mes vers d'airains !

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