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Niv. expérience : 1
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ça a commencé avec un long rale de sirène qui trancha le silence de la nuit,puis plusieurs lumières se sont allumées dans la rue,les hauts parleurs grésillèrent et une voix scandait sans cesse "Ne paniquez pas,descendez dans vos caves et en aucun cas sortir.Je repète en aucun cas sortir". Partir,il fallait partir...je sais que j'ai juste pris ma parka kaki mon passe et mes cigarettes.Combien de temps j'avais je ne savais pas du tout,j'ai pris mes jambes a mon cou et j'ai foncé à l'abris de la colline mais pour ça fallait traverser un champ enneigé de la taille d'un terrain de football,dans une gadoue infernale.Le tout amplifié par les voix et la sirène qui ne s'étaient toujours pas arrêtées. J'ai du trébuché quelques fois mais l’adrénaline qui coulait dans mes veines à réussit à me faire des merveilles,j'ai pu grimper la paroi rocheuse regarder une dernière fois la ville et rentrer dans l'abris,m’engoufrer dans la lumière rouge que projetaient les ampoules et descendre la longue échelle. Et là j'ai cherché mon paquet de cigarette,pris mon briquet et... rien il n'avait plus de gaz,quelle poisse et là j'ai attendu une minute,puis une heure,puis neuf heures et toujours rien,je ne pouvais rien entendre ,pas fumer et attendre toujours attendre.Sortir n'était pas envisageable tant que la sirène était lancée. Alors j'ai écris la dernière vision du monde par moi,Edgar,33ans cheminot,que je voyais la ville en contre bas avec ses lumières,nageant dans le brouillard,on pouvait voir les collines de pins sur les valons environnant et le lac qui luisait sous les rayons de la lune.Le calme avant la tempête surement. |
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