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Récit : « Renaissance (Dernier Rempart 2) »

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Chapitre 2 : Le Fossoyeur Des Lilas
7 heures du matin. Je fus réveillé par les odeurs de cadavres en putréfactions. Il faut dire que nous en avions facilement tué un petit millier la veille. Je fis un léger bisou sur la douce joue de Zora.

La journée s’annonçait dur. Fossoyeur, voilà quel sera mon nouveau métier ici. J’allais chercher un corps gigantesque dans une montagne de corps. Mon rêve de la veille me troublait toujours autant. Tout semblait tellement réel, tellement possible… J’enfilai mon pantalon et attachai mon t-shirt autour de la taille. Le soleil était déjà debout depuis un moment, contrairement à moi.

Avez-vous remarqué à quel vitesse la vie passe ? Un jour, nous sommes un scientifique ardemment dédié à sa tâche habituelle, et le lendemain, nous sommes un vaillant combattant qui lutte pour monts et merveilles. Le temps est l’une des nombreuses chose que l’humain n’arrivera jamais à comprendre.
Le temps ne s’arrête jamais, ne revient jamais sur ces pas. Il avance imperturbablement dans une direction démesurée et impensable. La direction du temps est la même depuis toujours, et pourtant, nous ne la connaissons pas.

Mona attendait vers ma tente. Il était plus calme que d’habitude. Je lui adressai une poignée de main vigoureuse, mais il n’y répondit pas. Il semblait autre part, entrain de rêver vaguement du ciel et de ses environs. Je n’insistai pas plus. Quand Mona n’était pas d’humeur à vous serrer la main, autant ne pas la lui serrer.
Mona était sûrement la personne la plus dur à cerner que je n’eus jamais rencontrée. Un jour, il pouvait être votre meilleur ami, et le lendemain, le plus grand traître de l’histoire. Il était comme ça. Zora m’avait raconté un jour que ses problèmes mentaux étaient due à un choc crânien durant son enfance.

L’enfance… C’est le moment où les rêves se créent et s’animent. Ils fusent dans chaque sens et souvent on les confond avec réalité. L’enfance est aussi l'innocence de l’être qui n’est pas encore pervertit par l’homme. Et oui, l’homme tue l’homme.

Je repris mon chemin. Face à moi s’entassait des corps désossé et ramollis sous des décombres de pierre tombés la veille.

La mort est la chose qui laisse le plus de trace sur terre, voilà ce que j’ai longtemps pensé. Elle détruit tout et crée le passé. Elle donne aussi bien les injustice que justice, voilà ce qui la rend juste. Elle dévaste mais donne envie de continuer. Elle est utile des deux cotés des armées. Elle est égale pour tous.
Mais un jour j’ai compris. Ce qui laisse le plus de trace, c’est l’amour. Il crée mais ne détruit jamais. Il fait oublier le malheur et la tristesse. Il nous fait voler. Il nous fait vivre.

je retournai dans la tente. J’avais oublié quelque chose dont je m’étais soudainement rappelé…

J’appuyai mes lèvres contre l’oreille de Zora qui dormait toujours calmement. Son souffle soulevait lentement son corps étendu.

-Je t’aime.

Lui chuchotai-je simplement. Un mot si court qui voulait pourtant tant dire…

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