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Chapitre 3 : Une raison enfin dévoilée ?Bien que j’aie collé mon oreille à la porte, je ne pus entendre qu’un bourdonnement de voix. Ils ont dû se mettre à chuchoter, ou autre. Je me maintenais en place, regardant quelques fois à droite et à gauche. Je perçus un petit grincement, suivi d’un très brusque mouvement de la porte vers l’intérieur. Prise au dépourvu, je m’affalai douloureusement sur le parquet de la pièce, avant de me relever péniblement, entre les deux hommes ébahis. Aurore : Excusez, j’ai trébuché, et la porte n’était pas bien fermée ... Homme : ... Aurore : *reprenant la lettre* Hum ... Vous ne seriez pas le destinataire de cette lettre, ou je dois encore le chercher ? Homme : Donnez moi ça. Après qu’il ait examiné l’enveloppe sous tous ses angles, il m’informa que je ne m’étais pas trompée. [i]« Ah, ben, super »[/i]. Il s’assit sur une chaise, s’appuya sur un semblant de bureau et ouvrit la lettre, ce en toute simplicité. La 2e voix que j’avais entendue n’était plus ici. Discrètement, je cherchais à m’éclipser pour ma précédente erreur. Tout en continuant à regarder l’édile, je tâtais les meubles derrière moi. Ma main tomba sur une liasse de papiers. Dans un élan d’intérêt, je le pris dans ma main, et je lus les premières lignes. Edile : Vous contemplez mon bureau ? *Rires* On en voit pas des comme ça tous les jours, croyez-moi ! Aurore : *cache le dossier derrière son dos* Ah, oui, je vous approuve. Bon, je vous laisse ... Je me précipitais vers la porte que je refermais doucement derrière moi. « Ouh là ... S’il se rend compte que je lui ai pris des papiers, involontairement, en plus. Il n’avait qu’à ne pas me parler par surprise ..» Je mis le dossier dans ma sacoche, puis je ressortis de l’hôtel de ville sans peine. Il me fallait toujours livrer ce qui me restait de lettres, et j’aurais fini ma journée. Quelques heures après ... Personne : Merci bien, je vais lire ça chez moi. Bonne soirée. Aurore : A vous aussi. J’avais terminé mes livraisons. Fini ! Bon, il me fallait maintenant m’occuper du dossier de l’édile. Voyons voir. Je le reprends de ma sacoche, puis je le feuillette, toujours debout. De la paperasse administrative, rien de plus. En le refermant, un petit papier tomba, du dossier, par terre. Je le pris, et je vis un petit message griffonné écrit dessus. Je faillis tomber à la renverse en le lisant. (citation) « D’après nos informations, Tom Jinferson serait en route vers le cimetière. A intercepter. » Encore lui ! Je le jetais sur le sol, puis je réajustais ma sacoche pour pouvoir repartir. Le papier virevolta en l’air, puis se posa devant mes pieds. Je le regardais, surprise. Il y avait autre chose écrit au verso. (citation) « cf. Page 5 / Cibles ; du dossier. » Je repris le dossier, je cherchais ladite page 5, puis je me mis à la lire. A chaque ligne, une stupéfaction de plus en plus intense s’emparait de moi. « Si j’avais su ... ». Je n’aurais jamais cru être confrontée à une situation pareille. « Faut ab-so-lu-ment le prévenir. Je ne l’aurais pas pensé si cela ne concernait que la personne le pistant, mais là, avec cette « Page 5 » ... Soit.» Je me mis à courir vers le cimetière, à en perdre haleine. Il fallait qu’il sache. *Générique* La suite au cimetière *Générique* |
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