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Chapitre 3 : Un groupe liéAu vu du quidam se levant, Tom fit un pas en arrière, avant de se cacher rapidement derrière un ancien conduit de ventilation, assez large pour nous contenir tous les trois. Par réflexe, je l’imitais, suivi de Casimir qui éteignit avec un déclic sonore sa torche à piles. Tout en restant recroquevillée sur la surface métallique du conduit, mes yeux furetèrent vers des deux soldats. Le premier se releva, laissant échapper un bref soupir, et se mit à secouer énergiquement son complice. Soldat 1 : Quel mal de tête, je suis encore tout abruti ... Je ne pourrais dire avec précision, mais il me sembla qu’il se mit à tâter l’arrière de son crâne, avant de sortir de mon champ de vision. Soldat 1 : J’ai une de ces bosses ... Oh, merde, Les zombis ont atteint le périmètre à risques. Un petit silence suivit cette réplique, puis des bruits de pas rapides se firent entendre, s’éloignant de plus en plus ... jusqu’à s’atténuer complètement. Je me risquais à sortir ma tête de notre cachette, puis je vis le soldat – seulement sa tête – descendre par des escaliers de secours de l’autre côté du toit. La deuxième recrue gisait toujours là, un petit filet de sang coulait à ses côtés. Aussi terrifiant fût-il, je m’approchais du corps, et je l’examinais d’un œil vif. Un bruit semblable au tonnerre me fit tressaillir, et, au même instant, le ciel s’illumina d’un jaune vif. Des éclairs transperçaient les nuages noirs, et la lune, pleine tout à l’heure, disparut derrière une « nébulosité », ne laissant échapper que quelques filets argentés à nos pieds. Tom : Viens. On n’a plus rien à faire, ici. Il faut s’enfuir d’ici ! Aurore : Attends ... Je sens que la pluie va tomber, si l’on attend un peu. Regarde ces nuages bourrés d’eau, dans le ciel. Casimir : Si cela venait à être, ça serait une chance incroyable ... Une petite goutte atterrit sur mon nez, et j’eus un air amusé. Petite, j’adorais jouer sous la pluie. Une petite averse à première vue se mit à tomber, mais elle se déchaîna rapidement pour devenir une véritable intempérie des plus diluviennes. Je m’abritais précipitamment sous ma sacoche, pas encore sèche du matin. Tom et Casimir, pris au dépourvu, se logèrent à proximité des escaliers menant au toit. Un sourire aux lèvres, je me dirigeai vers le flanc dominant le cimetière, et je perçus un petit chuintement, le chuintement significatif de la dissolution à l'acide. Les macchabées se désagrégeaient sous mes yeux euphoriques. La retombée violente de l’eau en gouttes sur le toit mi-dallée, mi-terreux causait un étrange clapotis retentissant dans mes oreilles, sans compter l’orage tonitruant et le sifflement du vent entre les torrents d’eau. Je rassemblais Tom et Casimir vers mon point d’observation, et ils furent aussi satisfaits que leur mine me l’ait suggérée. La pluie se calma un peu, mais ce court instant de répit fut contrebalancé par un puissant vent de face. Nous descendîmes tous les trois par les escaliers menant à l’intérieur du bâtiment, puis nous nous assîmes sur l’une des marches de celui-ci. Je me frottais ardemment mes vêtements contre ma peau pour les sécher. Tom commença à parler, rêveur : Tom : Et dire que le secret a été tenu durant toutes ces années, personne ne savait ... Aurore : J’en étais aussi étonnée que toi lorsque je l’ai sue. Tom : Il faut rétablir la justice. Et ce, coûte que coûte. Aurore : Je ne sais pas quoi faire, mais je pense que, malgré avoir réchappé à la première tentative pour t’éliminer, cela reste possible. Casimir : Et l’inconnu, est ce qu’il nous a entendus ? Et le soldat qui est parti du toit, laissant son adjoint au sol, ils en voulaient vraiment à toi ? Tom : On doit penser au présent. On s’abrite ici jusqu’à l’aube, et ensuite, on verra. Sinon, je vous remercie,... Hum, je ne connais pas encore votre nom ... ? Aurore : Aurore. Tom : Enchanté. ... Aurore : J'ai soif ... Personne n'aurait d'apéritif, par hasard ? *Générique* Musique de fond *Générique* |
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