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Récit : « Hope City »

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Chapitre 16 : Emplettes (Part 1)
Chapitre 4 : Emplettes [Part 1] Un petit rayon de soleil s’infiltra à travers une brèche dans le mur, avant de m’atteindre. Il m’éblouit agréablement. Je m’assis sur mon séant, puis je me frottais les yeux pour observer la scène qui m’entourait.

Tom s’était endormi adossé à un mur, son éternel visage subsistait, dur et inflexible, même dans son sommeil. Quant à Casimir, il avait décidé de s’allonger sur « lit », un petit matelas dénudé de ressorts. Une petite touffe de laine s’était déposée sur son imposante arme. Contrairement à son ami, Casimir avait une de ces expressions très rares à voir en ces temps difficiles. Il avait une petite mine angélique, celle typique des enfants restés innocents, inconscients des dangers alentours.

Je voulus déposer ma main sur le sol pour m’aider à me relever, mais je vis que celle-ci était carrément engourdie. Mon bras entier avec. Comble de la bêtise, je ne me rendis compte qu’après quelques minutes de réflexion que je m’étais assoupie avec ma sacoche accrochée à mon bras. « Arf, je peux même plus le bouger ... ».

Je me relevai péniblement ma sacoche au sol, puis je me dirigeai vers une des fenêtres de la salle, mon bras pendant à mon épaule. Un soleil jovial éclairait abondamment Hope City. D’ici, on pouvait contempler la ville jusqu’à ses limites, à l’autre bout d’ici. Je sortis ma tête de la fenêtre, et, au même moment, une rafale de vent me fouetta le visage, me faisant grimacer de terreur.

En plissant les yeux, je pus observer qu’un fin duvet de neige était tombé sur le sol et les toits des bâtiments cette nuit. Et le soleil ne réchauffait guère. Je me mis à grelotter, et, quand je me retournai vers Tom et Casimir, je ne les vis pas. J’avançais vers les escaliers descendants, et, en regardant au Rez-de-chaussée, je les aperçus – de haut – en plein ramdam.

Tom : Rassemble moi tout ce que tu trouveras ici ...
Casimir : T’as de l’argent ?
Tom : Euh ... Attends, je fouille mes poches. J’ai mes 5$ de sortie de prison.

Je descendis en trombe pour les rejoindre, puis j’objectai :

Aurore : De quels genres ?
Tom : Je pense ... 2$ en billets, le reste en piécettes.
Aurore : J’ai sur moi ma paie de la semaine. Ça me fait environs une dizaine de $ en grosses pièces.
Casimir : C’est quoi, cette monnaie que vous utilisez ?
Aurore : C’est simple, on a par ordre croissant de valeur les billets verts, les piécettes puis les pièces ou grosses pièces.
Tom : Les billets se détériorent plus rapidement.
Aurore : Les mites ...


Nous regroupâmes toutes nos affaires, et nous sortîmes enfin du bâtiment. Un vent froid de face nous fit s’immobiliser sur place. De petits fragments de glace nous heurtaient la peau, aussi solides que possible.
C’était de la grêle ...

Tom : En avant.



Une demi-heure plus tard ...


On atteignit un petit marché aménagé dans une plazza pompeusement dallée. Cela venait sûrement de la volonté du gouvernement. Les marchands s’étaient abrités dans leurs échoppes, et peinaient à attirer quelques clients.

Tom : On voit ce qu’on peut acheter d’intéressant ?
Aurore : Oui, pourquoi pas ...
Tom : Ok. On se sépare ?
Aurore : Je reste assez perplexe quand même, il faudrait que je repasse chez moi pour ...

Avant que je ne puisse terminer ma phrase, ils étaient déjà partis. Tout en tâtant ma poche pour entendre le tintement de mes pièces, je fis demi-tour sur moi-même pour voir un petit bazar, à l’autre bout de la place.
Tom et Casimir :

Tom examinait chaque marchandise avec l’intérêt le plus intense. Casimir le suivait d’un pas nonchalant, regardant de temps à autre du côté de son ami. Son arme était accrochée à son dos, et la pointe de son canon était visible sur l’épaule de Casimir. Tom s’arrêta brusquement, faisant sabouler Casimir. Tom regardait à présent un coutelas des plus spectaculaires, déposée sur une petite étagère au sol.

Marchand : Citte arme vous intirisse, m’ssieur ?

Un léger accent allemand (on aurait pu y croire), une intonation des « t » désagréable à l’ouïe et des « r » roulés à tout bout de champ.

Tom : Oui, si possible ...
Marchand : Alors vous ites tombi sir li bon magasin.


Après marchandages, Tom put acquérir le coutelas.

Casimir : Et après ? Tu n’as pas tout dépensé pour ça, quand même ?
Tom : Ne t’inquiètes pas. Bon, viens, on rejoint Aurore.


Ils marchaient sur une croûte de glace, cherchant du regard Aurore.

Casimir : Y a de la neige qui se prépare ...
Tom : Cool.


Ils atteignirent le flanc opposé, et cherchèrent en vain Aurore. Au moment où ils se mirent à longer les entrées des ruelles permettant de sortir de la plazza, Casimir culbuta en arrière.
Il atterrit sur le dos, son arme faillit se fracasser contre le dallage.

Casimir : Qui m’a poussé sur la neige ? Oh, et puis hein, répondez !
Voix : Vous faîtes partie de l’U.D, je présume ?


Casimir se releva, chancelant, et fit face à son interlocuteur.

Casimir : Exact. Plus précisément, depuis une semaine seulement.
Personne : Je n’ai aucun intérêt à discuter avec des Recrues.
Casimir : C’est toi qui vois ...
Personne (dans un éclat de fureur) : Vous pensez que vous galvanisez le peuple, vous et vos stupides discours ! Je n’ose même pas parler de vos supérieurs, les dits ...
Casimir : Stop. Je suis nouveau dans cette ville, on m’a enrôlé de force. Si tu veux partager ta haine, je connais la personne indiquée pour cela ...


Casimir dirigea l’individu vers Tom, et lui expliqua rapidement la situation.

Tom : Je te comprends aussi ... Moi, c’est Tom Jinferson.
Personne : Quoi !? Mais, on croit que vous êtes encore en prison ... Moi, c’est Mirran. Ravi de rencontrer le véritable archétype de la victime de l’U.D.
Tom : Enchanté.
Mirran : De même. Si vous avez du temps devant vous, j’aimerais vous montrer un endroit parmi mes favoris.



*Générique*
Suite avec Aurore *Générique*

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