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Chapitre 5 : Le mauvais chemin ? La brume était arrivée à son summum. Je ne pouvais voir au-delà de mon nez, et par instants, je me croyais devenue aveugle. Ce voile blanc englobait peut-être la ville entière, et les zombies seraient peut-être plus néfastes que d’habitude. D’une nature pensante, je m’interrogeais sans cesse sur chaque anomalie de la météo. Tant de pluie ces derniers jours, de la neige, mêlé à ce brouillard ... L’hiver annonçait sa venue. Tom : Oh, bon sang, ce satané frimas va nous faire perdre notre route. Pablo : J’habite pas très loin d’ici, on y va ? ... Tom : On vous suit. Je ne pouvais qu’entendre ces voix émaner du brouillard, sans savoir précisément d’où elles venaient. Une main me serra l’avant-bras, et je reconnus Tom. Tom : Nous allons essayer de monter vers le centre. Et nous nous mîmes en marche. Le verglas faillit me faire glisser à plusieurs reprises, mais je réussissais à rester sur mes jambes. D’après mes sens, je sentais que l’on était sortis de la plazza, et que l’on avait emprunté une voie paraissant large. Mais je ne me trompais pas en me disant qu’il y avait plus de personnes qui marchaient avec nous –Moi, Tom et Casimir– qu’à l’habitude. Mirran : Vous avez entendu parler du défensimme qui s’est fait détruire la veille par les macchabées ? Tom : ... J’y ai assisté. J’étais là lorsque ses poutres ont cédé. Mirran : Encore une indubitable erreur de la part de l’UD. Casimir : Faux. C’était les putrides, beaucoup plus nombreux que d’habitude. J’essayai alors de parler, bien qu’une boule dans la gorge m’en empêchait fermement. Aurore : Ce sont peut-être les mêmes de ceux qui m’ont attaqué maintenant ? Un petit nuage blanc sortit de ma bouche en même temps que je parlais. Mirran : Impossible, on est à plusieurs centaines de mètres du lieu de l’accident ... Tom : Qui sait, et si d’autres infiltrations s’étaient reproduites autre part ? Nous fûmes interrompus par un beuglement crié par un ... un soldat, entouré de plusieurs autres recrues (c’est ce qui me semblait). Soldat : Cette zone est mise en quarantaine. Elle présente un risque de pénétration par les morts-vivants plus à l’intérieur de Hope City. Nous vous demanderons donc de bien vouloir vous abriter quelque part dans les défensimmes disponibles à la population dans ce quartier. Je me mis à méditer les paroles du soldat, puis, voyant la colère non dissimulée d’un des étrangers qui avait levé la parole tout à l’heure monter peu à peu, je vins au centre du groupe et dis : Aurore : Je peux profiter de mon passe de factrice pour revenir chez moi, et en même temps rendre un service au concierge de l’ancienne prison ... Tom : Un chic type, je m’en souviens. Mais ça n’explique pas pourquoi on se séparerait une énième fois. Aurore : J’ai eu des contacts avec un employé de bâtiment bureaucratique. Qui sait ? ... Tom : Je vois où tu veux en venir. Boarf, vas-y si tu veux, je n’ai pas le choix. Aurore : Je vous laisse. *montre avec son doigt un petit endroit en contrebas* On se voit vers le faubourg habitable du même quartier ? De terrifiants tirs nous parvinrent jusqu’ici, plus proches que l’on pouvait l’imaginer. Soldat : Ceux qui n’ont aucun prétexte pour quitter le secteur, veuillez nous suivre ! Nous nous fîmes aborder par des recrues rendues invisibles par le brouillard, puis on nous traîna en demi-tour, vers la plazza. Effrayée, je me libérais des mains de la recrue puis je présentais ma sacoche au soldat qui paraissait commander tout ce beau monde. Soldat : Okay, vous pouvez passer. On me laissa effectivement la voie libre, mais je me retournai une dernière fois vers le groupe, avant de s’en éloigner. Je n’aurais sûrement pas de boulot, mais mieux valait maintenant me renseigner sur l’UD auxiliaire et ses agissements aujourd’hui. Du côté du groupe (Tom, Casimir, Mirran et Pablo) : Mirran *chuchotant à Tom* : Ca me paraît tout trouvé de ne pas nous faire rapatrier vers le centre de la ville. Tom : ... Mirran : Tu es là ? ... Militaire : Oh, parfait, ils ont quasiment tous des armes. Bien, suivez-moi ... |
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