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Récit : « Hope City »

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Chapitre 19 : Toutes les voies mènent à Rome
Chapitre 6 : Toutes les voies mènent à Rome.Aurore :

Je me frayais un chemin dans la brume qui englobait Hope City. Mon bras ankylosé ne me facilitait guère la tâche, et, tout en avançant, j’essayais de tâter de la main les murs des bâtiments, les obstacles, les adversités. Je me demandais encore pourquoi et comment je m’étais mêlée à cette histoire, qui, ma foi, ne me regardait guère.

En mon for intérieur, j’étais comme convaincue de ce que je faisais. Tom, le concierge du pénitencier ... Je sentais que tous ces chemins me mèneraient quelque part. Mais où ? Au pouvoir, à un monde meilleur, à rien, peut-être ?

Je crus voir à travers les nuages une énorme infrastructure, contre laquelle je faillis me fracasser. « Bon, pas si énorme que ça ... ». Je me mis à longer ses murailles pour pouvoir reprendre ma route, quand soudain, le sol se déroba sous mes pieds, avec une effroyable vitesse.

Dans le feu de l’action, j'agrippai de ma main valide le rebord du puits, puis j’essayais avec un geste désespéré de sortir de celui-ci, sans y arriver véritablement. Je remuais vainement mes jambes, m’efforçant de chercher un point de soutien.
Dès que je sentis l’un de mes doigts flancher, j’étouffai une injure. Reprenant mes esprits, je me mis à scruter le fond de la cavité, dans l’aspiration folle de ne pas tomber trop profondément, mais le brouillard m’en empêchait.
« Merde, merde, merde, merde ! ».

L’ouverture du puits était recouverte d’un fin filet de « coton », et, capitulant aussi, je relâchais mes muscles et me laissait retomber vers les profondeurs du puits sans broncher le moins du monde ... Je savais la situation à mon désavantage.

Je chutais lamentablement sur un sol boueux, laissant échapper un soupir de douleur. Je pouvais distinguer le ruissellement de l’eau au-dessus de moi. En regardant autour de moi, j’aperçois une multitude d’ouvertures menant vers d’autres couloirs. J’étais tombée dans un réseau souterrain, dont je ne connaissais l’existence. Peut-être en empruntant le couloir le plus proche de moi ...
Le groupe (Tom, Casimir, Mirran et Pablo) :

Militaire : Remuez vous, on aura besoin de vous pour défendre le quartier !
Mirran : Rien ne nous oblige à nous trimballer en armes ... Et puis, regardez cette brume ! Impossible de se battre dedans !
Militaire : Eh ben, vous vous y habituerez.


Il entraîna Mirran et Pablo dans une petite caserne, sous prétexte de leur filer de quoi combattre les zombies, et fit guider Tom et Casimir par un énième soldat vers la frontière de la ville, là où bataillaient depuis un moment les RD’s, et les zombies. Un bruit de tir mêlé à des grognements et des giclements de sang crevait les tympans.

Tom : Dîtes, là, on est avec quelle faction ? L’UD, ou celle ...
Soldat : Tout juste, bouffi. Tu es là dans l’UD auxiliaire.
Tom : Hein !? Oh, bon sang, Aurore aurait dû rester avec nous ...
Soldat (fixant des yeux la bataille) : Zut de zut. Les putrides rappliquent.
Tom : Attends. *Sort son coutelas* Je n’ai que ça. Ça pourrait le faire ?
Soldat : Si tu veux te la jouer ... Mouais, ça peut le faire.
Casimir : Sans te vexer, tu m’as l’air d’un drôle, toi.
Soldat : Il faut bien ajouter à cette sempiternelle rixe entre les deux camps une once de rire ... [i]Attention !!
[/i]

Le soldat sortit son pistolet de sa poche, et tira quelques balles sur un macchabée qui s’était un peu trop approché de nous.

Soldat : Dégaine ton arme, et tire !
Casimir (s’arme de sa mitraillette) : Oui, je suis prêt.
Soldat : On se fond dans le décor, les gars !
Mirran et Pablo :

L’armurerie était poussiéreuse, des toiles d’araignées s’étaient emparées des recoins de la salle assurément depuis aussi longtemps que le bâtiment devait exister ...
Mirran et Pablo suivaient le militaire qui les accompagnaient, et s’arrêtèrent devant un mur orné de quelques étagères, toutes remplies d’armes de toutes sortes.

Mirran resta stupéfait par tant d’artillerie à la disposition de l'UD, et se risqua à demander :

Mirran : Vous avez un truc pour dégoter tout cet arsenal, je me trompe ?
Militaire : Non, pas précisément. Tout cela, nous le devons aux fabriques Post-Apocalyptiques.
Mirran : Et, quand tout sera épuisé ?
Militaire : C’est encore loin. Il nous reste suffisamment de munitions pour subsister. Et si, par malheur, votre hypothèse se révélait plus tôt que nous le prévoirions, nous nous rabattrons sur l’armement par l’eau.
Mirran : D’accord.
Pablo : Qu’allez-vous faire de nous, maintenant ?
Militaire : Nous vous donnerons les armes en fonction de ...


Un beuglement alerta le militaire, qui tendit l’oreille quelques secondes avant de sortir en vent du bâtiment, laissant Mirran et Pablo seuls.

Mirran (avide) : Hin, hin, hin ... On a le choix ! Profitons-en avant qu’il ne revienne ! Oh, mon dieu ...
Pablo (partageant moins l’euphorie de Mirran) : Tout ça, ça me fait peur ... Gasp.

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