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Récit : « Hope City »

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Chapitre 20 : Découvertes en fatras
Chapitre 7 : Découvertes en fatras
Aurore :

J’avançais dans la pénombre du couloir, mes sens aux aguets. L’écoulement continuelle de l’eau, tout en accompagnant mes pas, me donnait la chair de poule. J’avais l’impression de me traîner sur la boue, tous mes membres ne m’y aidaient pas. Ils étaient tous aussi malmenés que mon bras.

Le couloir était un vulgaire tunnel creusé dans de la terre. Les murs paraissaient être meubles, alors, pour vérifier cela, j’essayais de creuser quelques poignées de terre avec ma main, et, effectivement, je pus carrément enfoncer celle-ci dans le mur sans aucun effort. Elle en ressortit étrangement humide.

Les lieux étaient donc bourrés d’eau. Je me redemandais où étais-je tombée. Je n’avais encore jamais eue vent de tels tunnels souterrains à Hope City. Je continuais à traînasser sur le sol, tout en espérant intérieurement qu’il ne se re-dérobera pas encore sous mes pieds.

Plus je progressais, plus j’étais entravée par des pierres deci-delà, parfois même des pans de murs surgissaient de leurs bases. Le tunnel devint de plus en plus étroit, et je dus m’accroupir, comble de la douleur, pour continuer à cheminer par ce sinistre couloir.

Un moment plus tard, je pus voir l’extrémité du couloir, caractérisée par une bouffée de lumière matinale qui me parvenait jusqu’ici. Il ne me restait qu’un angle à traverser et le tour est joué. Je franchis les quelques mètres qui me séparaient de ce dernier, quand je vis un panorama qui me coupa le souffle.
Je fus juste après aveuglée par la clarté du jour.
Le groupe (Tom, Casimir, Pablo et Mirran) :

Mirran : Oh, mon dieu, regardes moi tout ce binz ...

Il y avait effectivement des armes de tous les genres. Du fusil à pompe jusqu’à la mitraillette, en passant par un imposant "Lance-Grenade", ils faisaient face à un véritable musée. Ils semblaient exercer un attrait démesuré sur Mirran, qui, sans hésiter, empoigna la première arme qu’il saisit, et se mit à contempler sans éclat argenté.

Pablo : Fais attention, on pourrait sans aucun problème te foutre en prison …

Mirran quitta des yeux le pistolet, et se mit à regarder Pablo avec un air mi-amusé, mi-interrogateur.

Pablo : … Avec la pire vermine qui y soie à cet instant même : Jinferson.
Mirran (sarcastique) : Mouais, peut-être.

(Puis à lui-même : Après l’ « archétype » de la victime de l’UD, voici
l’« archétype » du sous-fifre de l’UD. )
Pablo : Enfin … d’après les commérages de mon voisinage.
Mirran : Vous, vous ne vous rendez pas compte de ! …

Il fut interrompu par le bruit de pas du militaire, clopinant sur le parquet de l’armurerie. Mirran cacha précipitamment son arme dans sa ceinture, et se mit aussi droit que possible.

Militaire : Désolé de l’absence, j’espère que vous n’avez rien touché, hmm ? …
Mirran : Ah ben, oui, bien sûr, monsieur.


Il dévoila son sourire le plus carnassier.

Pablo : Quelle est la situation dehors ?
Militaire : Le brouillard n’a disparu qu’à moitié, la situation est plus simple à gérer.
Pablo : C’bien, alors. Je ne dis pas que je ne sais pas me battre, mais …
Militaire (narquois) : Mais ? Vous voulez partir ? Libre à vous.
Pablo : Ah, super ! *Pablo avance en premier, précédé de Mirran*
Militaire *s’interpose entre eux et la sortie, avec un rictus forcé* : Puis-je voir vos preuves de métier ?


Mirran et Pablo furent pris au dépourvu. Pablo se mit à regarder le militaire avec une incompréhension non dissimulée, et Mirran se mit à rager intérieurement. Le militaire vint en trottinant derrière eux, et mit chacun de ses bras sur l’épaule et la nuque de Mirran et Pablo.

Militaire : Et si on visitait vos quartiers, messieurs ? Appelez-moi dès à présent Alken. En guise de sympathise envers moi, ne trouvez-vous pas ?



Tom et Casimir :

Après quelques instants de combats, le soleil se dévoila enfin à travers une brèche dans le brouillard, faisant s’enfuir les macchabées qui combattaient les recrues. Le soldat qui les avait accompagnés reposa sa mitraillette, et souffla un moment avant de rejoindre Tom et Casimir, qui achevaient de trancher un putride qui agonisait au sol.

Soldat : À propos … Vous êtes là depuis un moment ou bien vous faites partie du groupe que l’on a intercepté aux frontières du quartier ?
Tom : La 2e proposition, je pense.
Soldat : Vous risquez très fort d’être enrôlés de force si vous n’avez pas de métier ... Mais vous en avez un, n’est-ce ? ...
Tom (fait mine de réfléchir) : Hum ... Non.
Soldat : Et vos deux amis, qui sont partis à l’armurerie ?
Tom : Aussi.
Soldat : Ils ont déjà dû se faire « coffrer » par le caporal.
Tom : De qui ? Le gars qui nous a accueilli tout à l’heure ?
Soldat : Exactement. Allez voir vers l’armurerie si vous voulez les repérer.

Tom alerta Casimir, et tous deux se mirent en marche vers l’armurerie.

Soldat (réfléchit et à lui-même) : Zut, je pense avoir oublié un truc à leur dire ...

Il se donna une claque sur le front, et se mit à courir en direction de Tom et Casimir.

Soldat : Il est hyper sécurisé, ce bâtiment ! Ne vous y risquez pas !!

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