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Chapitre 8 : De nouvelles et d'anciennes connaissancesLe groupe (Tom, Casimir, Mirran et Pablo) : Ils marchaient rapidement mais discrètement, enjambant d’un saut les macchabées, zombis ou humains. Ils purent enfin observer l’endroit où ils avaient combattu : Un paysage mi-désertique mi-humanisé, qui était devenu actuellement désert de populace, victime de la météo pernicieuse. Lorsqu’ils atteignirent la caserne nomade de l’UD auxiliaire, Tom fit signe à Casimir de s’arrêter, avant de lui murmurer de sortir son arme pour se fondre avec les recrues. Casimir consentit et brandit sa mitraillette de son dos, qu’il accrocha à sa ceinture pour qu’elle soie bien visible de tous. Tom : Il y a du monde par ici, mieux vaut être prudent … Casimir : C’est carrément un vrai bazar par ici. Tom : Peut-être, mais il va falloir repérer dans ce « ba-zar » Mirran et l’autre, dont je ne connais pas le prénom. Casimir : C’est Pablo. Tom : Attends, regarde. C’est eux ! Un militaire guidait Mirran et Pablo, derrière eux, vers une tente parmi tant d’autres de l’UDA. Il salua un autre soldat au serre-main, et se mirent à discuter ensemble, laissant le soin à d’autres recrues de les surveiller. Tom s’avança en premier, suivi de Casimir, et put entendre quelques bribes du démêlé entre les deux hommes. Alken : ... voudrais … faire part … prendre … ma garde … pas de métier. La suite était devenue confuse, à cause de la rapidité des répliques qu'ils s'échangeaient. Casimir : Faut les suivre ! Il veut faire rentrer Mirran et Pablo dans l’UDA !... Tom : J’aurais bien voulu, mais … *il fit une moue* on a bien mieux à faire. Jusque là, on ne les connaît que depuis une heure, sinon moins. Je dois joindre mon but, bien que l’on n’ait aucun plan. Casimir : Tu n’as vraiment aucun cœur. Et puis … Oui, oui, tu as bien un plan. Le concierge ! Ils pourraient le retrouver ! Et puis, ne m’as-tu pas dit qu’il savait des choses qui pourraient aider à l’aboutissement de ton objectif ? Tom : Tu as gagné. On les aide. ??? : Excusez-moi, je vous ai entendus. Je peux vous aider, à condition que vous fassiez de même pour moi. Casimir *se retourne* : Hm … On a affaire à qui ? ??? : Yann. Casimir : Et, comment tu vas nous « aider » ? Yann : En vous faisant rentrer où vous le voulez. J’ai un passe, et j’ai sympathisé avec la plupart des soldats, mais on ne me laissera pas partir tant que je n’ai pas de métier employé. Bien que j’aie envie de monter mon propre commerce. De cuisine. Voilà, vous savez tout de notre marché à présent. *tend la main* Marché conclu ? Tom : Okay. Marché conclu. Casimir fit marche arrière, et se dirigea vers un regroupement de tentes pour essayer d’épier de plus loin le militaire tenant Mirran et Pablo. Casimir : Venez, suivez … Son pied trébucha contre le canon ballant de sa mitraillette. L’arme se détacha en un éclair de sa ceinture et son manche traçant un cercle en l’air avant de se fracasser contre le sol. Clic, clic.Aurore : Après que mes yeux s’habituèrent à la clarté du jour, je vis tout d’abord des reflets bleutés danser sur les parois de la grotte, avant que je ne découvrisse un immense « lac » souterrain, occupant la majeure surface de la caverne dans laquelle je m’étais échouée. En voulant s’en approcher de plus près, je m’aperçus que l’ouverture que je croyais béante n’était qu’un minable trou, hachuré d’empruntes de doigts. Je pus l’agrandir sans difficulté, et je sortis du tunnel, encore intriguée par ce que je voyais et pas tout à fait relevée de ma chute. Je rejoignis une des rives du lac, et, à ma grande surprise, l’eau était tout à fait potable. A la rive opposée, un faisceau de lumière dévoilait un escalier d’une dizaine de marches. On n’était donc pas en profondeur. Il me suffirait de remonter, de reprendre mes repères et de rejoindre Tom et Casimir en priorité. Je contournais le lac, la peur aux tripes. « Et si je tombais en plein désert ? ». Une fois l’escalier atteint, je le gravis, quand : ??? : Hello, ma chère. Bienvenue dans une nappe phréatique, celle que mes supérieurs veulent exploiter au profil de Hope City. Si je m’attendais à vous voir ... Il était au sommet de l’escalier, me barrant la route. ??? (Voix glauque) : Rendez-moi le dossier. |
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