Hordes Topics Hordes Topics Hordes Topics
Changer le design (bêta) :
[Par défaut]   [Dark]
 
Progression : 0/100
Niv. expérience : 1

Récit : « Hope City »

Sommaire  

0 bien 0 bof
Chapitre 22 : Une nouvelle arme
Chapitre 9 : Une nouvelle armeCasimir culbuta en avant en même temps que l’on entendit un cliquetis sordide échapper de sa mitraillette. Il jura et se releva en s’aidant de ses mains, et il se mit à observer ses paumes, meurtries par la chute. Il prit l’arme entre ses mains, et après l’avoir examinée, dit avec un petit soupir que la mitraillette s’était enrayée sous le choc. Et que c’était irréversible.

Yann regardait la scène avec un mépris non dissimulé. Il se faisait le plus naturel possible à l’égard d’autres témoins.
Tom s’était figé dans une position étrange, le bras dirigé vers Casimir, la bouche ouverte, comme pour lui crier « Attention ! ». Lorsqu’il apprit la nouvelle, son visage se rembrunit. Il baissa avec lassitude son bras, et s’empara à son tour de l’arme, avant de la vider de son chargeur et de la mettre dans sa poche.

Casimir : Elle n’est plus bonne à rien, maintenant.
Tom : Remarque, c’est peut-être aussi un peu de ta faute, tu as tré-bu-ché, et avec ta propre mitraillette !
Casimir : Peut-être qu’à l’armurerie, on pourrait se réapprovisionner ...
Yann : Donnez moi l’arme enrayée, elle nous servira à y rentrer sans soucis.


Ils la lui donnèrent, et aussitôt, il se dirigea vers un minuscule bâtiment d’une centaine de mètres carrés. Tom et Casimir le suivaient en retrait. Une fois qu’il arriva devant la porte, il fit face à deux costauds en tenue et armés, et il se mit à converser avec eux. Ce fut rapide. Les deux énergumènes s’écartèrent, puis, dès que le trio franchit le seuil de l’armurerie, ils revinrent à leur poste.

Casimir : Wow ... comment tu as fait ça ?
Yann : Des connaissances, vieux. J’ai un tas de connaissances, ici.
Tom : Attention, il y a encore d’autres soldats.


Yann s’avança vers un petit groupe de soldats, et leur exposa l’arme enrayée. L’un d’eux hocha la tête positivement, et lui montra du doigt un pan du mur sur lequel étaient fixés plusieurs étagères, toutes décorées d’armes d’un gabarit semblable à celle de Casimir. Yann les remercia d’un signe de la main, puis il les quitta.

Yann : Tout en supposant que vous ayez les cartouches suffisantes, il y a là-bas des mitraillettes et des fusils d’assaut de tout genres, mais la plupart sont inutilisables de par le manque de ... munitions.
Casimir : Justement, je n’ai quitté l’UD qu’avec le chargeur que j’avais sur l’arme. Ils m’ont tout juste suffi à passer la bataille avec les macchabées de tout à l’heure.
Yann : Je vous ai fait rentrer, vous n’avez qu’à vous débrouiller. Si vous me cherchez, je suis dans ma tente, la première des quartiers Est. Vous la reconnaîtriez avec une petite fumée qui s’en dégage.
Casimir : D’accord, merci.


Yann sortit de l’armurerie.

Tom : Je propose de se rabattre sur des armes plus petites, et plus discrètes.
Casimir : Comme ?
Tom : Des pistolets.


Il se retourna pour observer derrière lui, et il vit une étagère – le dépassant d’une bonne tête – sur laquelle des pistolets étaient déposés en vrac par dizaines. Il s’y dirigea, puis empoigna le premier qui lui tomba sous la main, à la manière d’un jeu. Un vieux parabellum allemand. Il le remit dans le tas et en prit un 2e. Il tomba sur un pistolet au canon étrangement long. D’après ce qu’il put lire sur le manche, ce pistolet est de “fabrication américaine, calibre 9mm, doté de silencieux ”. Il y avait aussi une banderole gravée à côté sur laquelle était écrit Walther en grosses capitales.
« Intéressant, comme truc. Je le garde ».

Il remit sa main dans le tas, mais en commençant à tâter cette fois chaque objet. Sa main frotta une surface caoutchouteuse. « Bingo ». Il saisit avec force le bout élastique et l’observa d’un œil vif. Celui-ci était en forme cylindrique, avec un vide au centre, et il avait la même mesure qu’un doigt.

Tom le glissa dans le canon du pistolet, et celui-ci y rentra parfaitement. Il était maintenant en possession d’un authentique 9mm silencieux. Un petit sourire se traça sur ses lèvres en contemplant l’arme. Il le mit dans sa poche, et oeuvra à chercher les munitions nécessaires. Une petite table à côté de l’étagère attira son attention. Des piles de minuscules boîtes en carton sur lesquelles étaient dessinés des croquis de cartouches y étaient soigneusement entreposées.

Au sommet de l’une des piles, une boîte verte avec écrit dessus « 9mm ». Tom se servit par poignées de boîtes vertes, et en vida une au passage dans le chargeur de son pistolet.

Tom : Hep, Cas’, regarde moi ça.
Casimir : Ah, content pour toi.
Tom : Il nous servira pour libérer Mirran et Pablo.
Casimir : Mais ... Tu veux tuer un officier !?
Tom : S’il ne se tient pas tranquille. On sort aussi.


Ils sortirent de l’armurerie discrètement, saluant au passage les deux gaillards militaires.
Tom regarda autour de lui, et repéra Alken, à l’autre bout du camp, entrain de discuter avec d’autres soldats.

Tom : Go.

<< Chapitre précédentCommentaires (0)Chapitre suivant >>

Noter ce chapitre

+1 Bien Bof -1

Editer ce chapitre     Ajouter un chapitre