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Niv. expérience : 1
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 Partie 4 : Montée en puissance Chapitre 1 : ExplicationsBien que mon épaule me fasse atrocement mal, je m’accoutumais à la douleur, et essayais non sans peine de prendre mes repères dans ce dédale de tunnels, pour pouvoir atteindre Hope City sans encombres. Tout en marchant, j’essayais de remettre de l’ordre dans mes pensées. Cette femme que je ne connaissais que pour sa poigne exemplaire traînait elle aussi avec mélancolie sur le sol. Elle a dû tomber dans un des puits qui reliaient notre camp aux quartiers, et ensuite retrouver miraculeusement le lac sur lequel mon équipe travaillait. Si je l’avais rencontrée dans d’autres circonstances, je l’aurais peut-être estimée. Elle a réussi à voler discrètement le dossier sur les cibles gouvernementales, et même à le rapporter à ladite cible principale pour l’informer de son cas. Remarquable. Le camp avait été décimé par les zombis. Je leur avais pourtant bien précisé que c’était une idée insensée, mais ils n’ont rien voulu entendre. Ils devaient absolument avoir de l’eau, ils « étaient à sec ces temps-ci ». Malgré moi, j’ai dû leur obéir. Leur influence est immense sur toute la population de la ville, moi y compris. Ils ont le pouvoir de la défendre, de lui permettre une vie quasi-normale, mais ils ont aussi commis des délits. Comme tout autre homme l’aurait fait. Ils ont dû faire trépasser des vies humaines par centaines pour n’en arriver qu’à cela, une ville dont le destin ne tient qu’à un fil. Dans le Gouvernement, il n’y a pas de chef à proprement parler, mais un comité de personnes communes, mais dont le hasard a fait des gouvernementaux. La plupart sont ambitieux et fixent l’objectif fou de revenir à l’état avant l’Apocalypse. Ils ratissent les hécatombes de civilisation alentours par leurs hommes et en reviennent avec des piles d’objets très utiles, tel que les armes, les nourritures ou même des liasses de monnaie, dont la récente opération lancée par le gouvernement en a fait une priorité. D’autres projettent une défense structurée de la ville, et un cours de vie conséquent. Ils se veulent étrangers d’autres problèmes dans lesquels ils s’embourberaient, ils préfèrent rester tel quel. Les derniers d’entre eux, les plus dangereux, se foutent pas mal de la vie des gens. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes. On se demande même l’intérêt d’une telle conduite de leur part. Ils cultivent une paranoïa qui leur est propre, et la plupart du temps, sont ceux qui donnent l’image du Gouvernement à Hope City : une dictature. Leurs buts sont éminemment secrets. C’est la caste dont j’ai le moins d’informations. Ce sont aussi mes supérieurs. Je fus interrompu dans mes pensées en butant contre une proéminence. Je me rendis comte en me courbant devant que je ne savais plus où j’allais. Je perdais la main, et, en me retournant, je vis le groupe d’individus qui me fixaient du regard, me pressant de repartir. J’hésitais un instant, puis, en voyant Tolki s’avancer vers moi, je m’arrêtais pour l’attendre. Snyfery : Comment s’appele la femme qui m’a touché à l’omoplate ? Tolki : Elle se nomme « Aurore ». Snyfery : Dis-lui de venir me parler. Tolki : Mouais ... Si tu veux. Je la vis aussi remontée contre moi que personne d’autre ne l’aurait pu. J’essaierais de lui donner des explications valables à propos de mes actes. Snyfery : Où est Jinferson ? Aurore : Que voulez-vous ? Snyfery : *sourire forcé* Rien, je tiens cette fois à ce que nous soyons de véritables alliés. Ni plus, ni moins. Je crois que vous avez lu le document qui atteste la démission prise par le gouvernement pour moi. Aurore : Oui. Mais je compte bien savoir pourquoi leur avoir obéi aussi aveuglément. Snyfery : Je ne sais vraiment plus. J’étais resté si longtemps avec eux ... Bref. Pour Jinferson, c’était une affaire qui enflammait mes supérieurs. Si désobéissance, c’était moi qui en pâtirais. Je ne suis payé ni en argent ni en nature. Aurore : Jinferson est parti je ne sais où, aux limites de la ville. Snyfery : Il doit être avec l’UDA. Aurore (chuchotant à elle-même) : Quoi !? Et moi qui les cherchais justement ... Snyfery : Bon. Je vous propose un marché. On opèrera discrètement du côté de leur camp pour pouvoir libérer Jinferson. C’est le seul capable de mener à bien l’opération que je planifie depuis bien longtemps de cela. Aurore : Laquelle ? Snyfery : [i]Dévaster toute trace de mauvaise politique sur Hope City. [/i] Après avoir dévoilé mon plan, bien que vaguement, Aurore resta interdite. Je n’aurais su dire si elle avait compris ce que je sous-entendais par là, mais elle ne semblait pas me contredire. Je continuais : Snyfery : Tous mes hommes sont de mon avis. Ils ont risqué leur vie pour ce foutu projet d’acheminement de l’eau, et ils sont prêts à se venger. Tous de futurs grains de combattants. Aurore : ... Snyfery : *subitement* Bon, on y va. Je me remis en route, avec dans la tête de subtiles pensées. Ils allaient payer, et ce, [bad]très amèrement.[/bad] |
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