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Niv. expérience : 1
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Chapitre 2 : Meneur d’hommesJe dégageais doucement le couvercle du puits, tout en ne dévoilant que mes yeux, pour regarder aux alentours. Je mis genou sur terre, puis mon pied, tout en laissant échapper un léger soupir. Je fis signe aux autres de me suivre. Un groupe armé se doit d’être discret. J’ai ramené mon équipe vers le puits le plus proche possible du camp de l’UDA. Un carnage tout en finesse. Nous atteignîmes après quelques mètres une route qui, si on l’empruntait, nous mettrait à découvert. Elle menait directement aux défensimmes du quartier, et donc au campement adverse. N’ayant pas le choix, je dus demander à mes hommes de cacher leurs armes aux alentours. Cet endroit était parfait pour un prétendu fort. C’était un croisement de 3 voies. Ils gardèrent évidemment sur eux leurs couteaux ou d’autres armes discrètes. Cela valait mieux, au cas où on nous fouillerait. Tom, Casimir : Tom, suivi par Casimir, marchait nonchalamment vers la tente d’Alken, et feintant de bâiller, il retâta son pistolet avec une once d’amusement. Il était sûr de ses actes, il pourrait même tirer sur ce foutu soldat s’il lui faisait obstacle. Evidemment, il n’avait aucune expérience en matière d’armes à feu, mais sa détermination était telle qu’il « pourrait tirer ». Petit, on l’avait éduqué de façon à ce que toute arme fût taboue. Aujourd’hui, la situation est totalement différente. Casimir le savait aussi. Ce dernier restait en retrait de chaque agissement initié par Tom, mais il l’aimait bien. Malgré que l’histoire de la ville lui soie totalement étrangère, il savait qu’il méritait sa place dans le pouvoir de la ville. Le camp de l’UDA n’était qu’un fourmillement de tentes, quelques espaces vides et des couloirs pour cheminer d’un bout à l’autre. Tom emprunta l’un d’eux. Il ressentait une petite excitation intérieure, qui contractait langoureusement ses muscles et réchauffait son cœur. Une fois arrivé à quelques tentes de celle d’Alken, Tom mit sa main dans sa poche, saisit son silencieux et s’avança encore de quelques mètres. La tente d’Alken était bien plus grande que les tentes communes, ce qui permettra une plus grande zone d’action pour Tom. Il rentra dans la tente, relevant un pli de sa toiture. Il vit Alken en face de lui, le dévisageant avec un rire sournois. Alken : Bonjour, Jinferson. On m’a parlé de vous ... Pablo : Non ! Ne fais pas attention à lui ! ... Casimir vit Pablo gigoter en levant ses bras derrière Alken, tout en criant à tout va. Il le fit remarquer discrètement à Tom. Tom : Qui êtes-vous ? Alken : Je ne fais que mon devoir. Je dois m’occuper de ces deux personnes, qui, à priori, n’ont pas de ... *CLONG* Alken gémit nettement pendant un laps de temps très court, avant de s’effondrer à terre, le cuir chevelu sanglant. Mirran : Dans ta gueule ! (A Pablo : ) Bonne diversion. Tom : Hein ? ... Mirran : Je l’ai assommé à coup de crosse sur la tête. C’est ce pistolet-là *il l’exposa à Tom, dans ses 2 mains*, que j’ai pris sans que personne ne s’en aperçoive. Sympa, hein ? Casimir : [i]Attention ! [/i] Dans son incompréhension, Tom fixa ses priorités sur l’homme au couteau. Tout en sachant que les rôles étaient inversés, et qu’il était en danger face à peut-être un adversaire en surnombre, il brandit son silencieux et prit le pistolet de Mirran, qui gisait à ses pieds (Un Beretta). Parmi ses compétences, il pouvait se vanter d’être habile des deux mains à la fois. Il n’était ni vraiment gaucher, ni vraiment droitier. Il prit dans chaque main un pistolet, et les braqua en direction du couteau qui virevoltait encore et entaillait le tissu de la tente pour se frayer un passage. Tom : [i]HAUT LES MAINS ! Vous avez deux armes conduites vers vous ![/i] Il sentit qu’on le happait par derrière, deux paires de mains essayaient de l’immobiliser et de le plaquer au sol. Il tira à l’aveuglette, et entendit la voix de l’inconnu, calme et régulière : Snyfery : Emmenez-le. Aurore m’a demandé d’apporter aussi avec nous les 3 autres. Immobilisez-les, on sort d’ici. Tom essaya de lui répondre, mais en vain. Il était trop estomaqué pour faire quoi que ce soie. |
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