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Récit : « Hope City »

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Chapitre 8 : [Partie 2] L'aurore d'une aventure
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Chapitre 1 : L'aurore d'une aventureLes premières lueurs du soleil m’éblouirent horriblement dans mon lit, comme à chaque matin. Je me réveillais péniblement, et me frottais les yeux énergiquement. Je contemplais quelques instants le soleil se lever, puis je refermais les rideaux, prête pour une nouvelle journée.

Je m’étais endormie habillée, et, malgré le froid qui sévissait dehors, je sortis en n’empoignant au passage qu’un « apéritif ». C’était mon petit plaisir du matin. Le travail était assez proche d’ici, mais je ne pouvais m’empêcher d’être en retard. En ouvrant la porte, celle-ci se heurta à un tas de neige qui la bloquait. Je la poussais de toutes mes forces, puis la refermais derrière moi.

Les premières neiges commençaient à tomber, et cela se sentait beaucoup plus dans ce pan de la ville. J’étais gênée dans ma course par le chahut des premières installations de divers marchands. En marchant sur une rue couverte, je pus distinguer le clapotis de l’eau au-dessus de moi. Heureusement, j’étais arrivée à destination, et je ne craignais pas la pluie qui tombe.

Une fois entrée dans le bâtiment, ma patronne me pressa vers la salle au courrier et me tendit ma sacoche habituelle, remplie jusqu’au cou.

Patronne : Tu as jusqu’au zénith pour livrer tout cela. Presto.

Elle me fit sortir aussi prestement. Je ne m’attendais pas à une telle rapidité de sa part. Je me mis à regarder la pluie tomber en torrents devant moi, un peu découragée. En consultant la première lettre qui me tomba sous la main, je lus rapidement l’adresse écrite dessus. « Pas trop loin, heureusement. ». Je bus d’une traite mon apéritif, et je fonçais sous l’averse.

Ma besace m’encombrait, et j’étais obligée de trotter, bien que la pluie me glace les os. Le ciel était morne, mais les nuages l’assombrissaient de plus en plus. Le furieux clapotement de l’eau sur le sol redoubla en intensité ; les gouttes me perçaient la peau. Je me réfugiai sous un paravent, et je me mis à attendre que le grain s’atténue, ne serait-ce qu’un brin.

J’attendais, j’attendais, mais la pluie tombait toujours à la même cadence. L’effet de l’apéritif n’aura été que de courte durée. Je grelottais de froid, et mes cheveux étaient collés à mon visage, m’incommodant. Je débarrassai mon bras endolori de ma sacoche, que je mis au-dessus de ma tête pour me protéger de la pluie.

J’étais presque arrivée chez le destinataire de ma 1e lettre, il ne me restait plus qu’à descendre une rue en pente, et de tourner à l’angle. Je connaissais cette ville par cœur, j’étais l’une des seules, en faite.
Je ne saurais dire si cela était de la chance ou non, mais la pluie s’arrêta dès que j’approchais du seuil de l’habitation. Une fois arrivée, je toquais sur la porte et j’en profitais pour remettre mes cheveux derrière mes oreilles, et de m’essuyer le visage avec ma main. Un homme vint ouvrir.

Concierge : Hey, Aurore ! Je t’ai reconnu, tu as toqué en féminin !
Aurore : Tiens, t’as une lettre, aujourd’hui. Tu ne peux pas me faire rentrer ?
Concierge : Si, bien sûr. Tu m’as l’air trempée, je vais t’emmener au local souffler un peu.
Aurore : Les gardes sont là ?
Concierge : Non, ils sont tous partis. Ils n’ont plus personne à garder.
Aurore : Votre détenu va sortir aujourd’hui ?
Concierge : A Midi, si je me rappelle bien. Tu n’aurais pas une idée de celui qui m’aurait envoyé cette lettre ? *retourne la lettre* Ah, non, elle n’est pas pour moi. Pour le pénitencier.
Aurore : Coïncidence, j’ai ce paquet à livrer avant Midi. Bon, je ne vais pas te déranger, la pluie s’est arrêtée, mieux vaudrait que je me presse.
Concierge (interloqué) : J’aurais dû m’y attendre, ça vient du gouvernement. Ils veulent fermer la prison.
Aurore : Quoi !? Mais, alors, toi ...
Concierge : Ben, comme tous les chômeurs ... l’U.D Auxiliaire ! ... Tu peux me rendre un service ?
Aurore : Lequel ?
Concierge : Cherche moi un boulot. N’importe lequel.


Nous fûmes interrompus par le claquage de la porte par laquelle je suis entrée. Un homme en tenue imposante s’avança vers nous et prit de cours le concierge pour lui parler. Le concierge soupira, et me fit signe de le suivre. Il se dirigea vers un couloir, et s’arrêta devant l’une des multiples cellules. Il sortit un trousseau de clés, et ouvrit la porte. L’homme en costume bouscula le concierge au passage, et entra dans la cellule.

Homme en costume : Vous êtes libre. Suivez moi.
Détenu : ...

En sortant, le détenu me fixa des yeux, avant de suivre l’homme en costume. Moi, je restais là, je fus frappée par son regard.

Aurore : Qui est-ce, ce dernier prisonnier ?
Concierge : C’est un Jinferson.
Aurore : Qu’importe, je dois encore livrer d’autres courriers. Je n’oublierais pas ta requête.


Je quittais la prison attristée, et je me mettais à trotter vers ma prochaine destination, le soleil me brûlant le visage. La météo est tellement imprévisible, ces temps-ci ...


*Générique* Suite au prochain arrêt *Générique*

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