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Niv. expérience : 1
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L’homme me traîna, tel un chien hors du magasin, mais une fois sortit, une flèche transperça sa jambe. Je me doutais bien que Shaner était revenu pour me sauver, il ne pouvait me pas laisser tomber. Pris par la douleur, Mendez me lâcha j’en profitais pour partir, doucement mais sûrement. Mendez prit la flèche, l’extirpa de sa jambe et la balança. Elle était à quelques mètres de moi, je me dépêchai pour partir la prendre, peut être que l’utilisant bien, je pourrai m’enlever ces cordes. Pendant que je me dirigé vers la flèche, Mendez partait vers Shaner, qui se trouvait en haut des décombres d’un bâtiment. Il fallait me dépêcher, je pris enfin la flèche avec mes doigts, je la faisais bouger de haut en bas espérant couper la corde, ça risquait d’être long. Au bout de trente seconde, ma main dut libérer ce qui accéléra mon évasion. Puis, concentré j’entendis un cris, je regardai ce que ça pouvait bien être, Shaner était à terre, il se releva doucement mais Mendez lui donna un coup de pied au ventre, Shaner ne bougeait plus. J’avais presque coupé toutes les cordes alors que Mendez commença à venir vers moi, j’accélérai la cadence. Il n’était que quelques mètres de moi quand je fus enfin libéré. - C’est ton ami ça ! s’exclama-t-il - Oui, je vais te faire payer pour ça. Je me ruai vers lui tel un démon, la rage m’avait fait pousser des ailes. Je lui mit le premier coup, un crochet très puissant dans la mâchoire, il ne put l’éviter. Il me regarda, il n’était presque pas amoché, il m’enchaîna des coups, en quelques secondes, il me mit chaos, j’étais a présent au sol, donc très vulnérable. Il vint vers moi, ria et s’apprêta à me mettre le dernier coup, mais je n’avais pas dis mon dernier mot, je pris la flèche et l’enfonçai dans sa poitrine. Il tomba, sans aucune expression, il était sans doute mort. Je restai assis, je soufflais de toutes les choses que j’avais vécues. Je me relevai et je partis vers Shaner, il était toujours au sol. - He, tu va t’en sortir ! dis-je - Il est gaillard le con … Je lui donnai ma main, il la prit et je le relevai. Il était mal en point, il fallait trouver un endroit où le soigner, et ces temps-ci, on en trouve pas partout. Alors nous marchâmes, nul ne sait où, mais nous marchâmes vers un endroit plus sur. Je me retournai pour jeter un dernier coup d’œil sur cette ordure, mais il avait disparut, il s’était enfui. Au loin il y avait un bâtiment plutôt bien conservé, il m’avait même l’air neuf, il fallait y aller. Un quart d’heure plus tard nous y étions. C’était une maison, il fallait être fou pour construire une maison en plein désert. Je frappai à la porte, quelqu’un ouvra, il vit directement l’état de Shaner et me laissa généreusement entrer. - Chérie, on a deux rescapés d’la guerre ! cria-t-il - Quoi ?! repondit-t-elle - On a deux blessé va chercher des bandages et qu’ça saute ! - C’est bon, c’est bon j’arrive … C’était une femme un peu ronde, elle devait avoir la quarantaine ! - Ou p’tin, ça devait être une sacrée guerre ! s’exclama-t-elle - Ne m’en parlais pas ! répondis-je Elle me nettoya un peu de toutes ces taches de sang, elle soigna Shaner à l’aide de pansements et de désinfectant puis elle nous proposa de dormir dans le salon sur un tapis, nous acceptâmes et nous commençâmes, une, je l’espère longue nuit … |
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