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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 4 : On se connaît ?
Ca devait être dans les environs d’une heure du matin quand on entendit le radar émettre un bip. Sur la radio un message vocale :
« Ici RECON nous arrivons en avion pour nous stationner, ouvrez le centre bordel, on a un blessé dans un avion, il nous faut des soins. Code d’urgence INFECTE. »
Je me réveillai péniblement et me demandai ce qu’il se passait.
Grim s’empara de la com et déclara :
« Négatif, les infectés vont trouvez l’endroit et ils auront une occasion pour rentrer à l’intérieur. Je répète, négatif. »
« Ici le Commandant en Second de la Brigade, c’est un ordre direct Lieutenant Grim, ouvrez nous cette foutue porte ou vous risquerez d’avoir des ennuis. »
« Affirmatif Commandant. »

Quelque chose collait pas avec ce type, je n’arrivai pas à me souvenir de quoi, mon cerveau ne voulait pas se mettre en route, en attendant Grim avait déjà ouvert la porte.
Grim se retourna vers nous et tira une grimace, le code était bon et il ne pouvait pas refuser un ordre direct du Haut Commandement.
Je proposais au groupe que nous prenions la Jeep et que nous partions dans la minute avec le strict minimum. Et puis si on laissait rentrer un blessé, donc un infecté dans la base, c’était foutu.
Un groupe de quatre hommes rentrèrent au moment où nous partions, en trimbalant un blessé ce qui portait leurs nombre à cinq.

« Bordel de merde Commandant, je croyais que vous étiez mort, comment vos avions peuvent-ils encore fonctionner ?
- Ce n’était plus qu’une question de minute Lieutenant Dja. Des infectés sont parvenus à rentrer dans le tunnel de la base. On va devoir évacuer et continuer à pied par la sortie classé X.
- Je n’y avais pas pensé. Le tunnel nous permettra d’avancer sur une petite dizaine de kilomètres, mais il doit être plein de puants à l’intérieur.
- Je passerais devant avec mon matériel de combat, vous me couvrirez pendant que je dégagerais le chemin, je pense être le plus expérimenté, affirma Joe.
- Autorisation accordé Soldat. Préparez vos affaires les enfants, ça va déménager. »

Pendant que le Commandant expliquait à mes gars la sortie X, j’examinais le blessé, j’ai vite remarqué qu’il n’avait rien de concret, juste quelques égratinures.
Tout me revenait très vite et j’analysais la situation :
Le vrai Commandant était mort il y a deux mois au sol, les gars n’étaient pas des pilotes formés, ça se voyait à leurs hésitations. Un coup d’œil au radar qui indiquait quatre véhicules qui se dirigeaient droit sur nous, ces gars là étaient des imposteurs. Mon cerveau s’était mis en route trop tard, merde.
Je sortais mon Magnum de la poche, visai l’idiot faussement blessé, et pressai la détente. La balle pénétra le cœur de l’homme et une giclée de sang recouvrit le parterre.
Les trois gars qui l’entouraient se retournèrent vers nous et dégainèrent leurs armes. Joe réagit au premier tir des prestataires et arrosa la zone où se trouvaient les hommes. Des ordinateurs explosèrent, déclenchant l’alarme, et les trois bonhommes s’écroulèrent au sol. Le Commandant comprenait que la situation ne tournait pas à son avantage et tenta de fuir. En vain, Vargas lui bondit dessus et le plaqua violemment au sol. Je m’approchais de cette homme, lui colla mon arme sur le dessus de la tête et lui déclarais :

« Franchement, je n’ai aucune idée de qui vous êtes, et de ce que vous venez faire ici. Par contre je sais que votre petit plan pour récupérer le bunker a échoué. Mes sincères salutations, mon Commandant. »

Je pressais la détente et la balle explosa dans la boîte crânienne de l’homme.

Grim était encore un peu secoué par ce qu’il venait de se passer. Vargas me regardais et essuyait sa chemise pleine de sang. Joe avait l’air content d’avoir fait mumuse avec sa pétrolette et s’inquiétait peu des quatre morts qui gisaient à une petite dizaine de mètres de nous, de l’alarme qui rugissait, de l’informatique qui merdait. Soudain, une détonation retentit vers la porte du SAS, surement les hommes à bord des véhicules. On récupéra chacun pour une semaine de vivre sur nous, suffisamment de munitions jusqu’à trouver des nouvelles balles et de l’armement léger mais efficace.
Je prenais en plus le cadre où figurait la photo de ma copine, embrassais le cadre et le fourra dans mon sac. Nous nous dirigions vers la porte, j’entrais le code d’accès et nous rentrions dans le tunnel. Je fermais la porte derrière notre petit groupe et elle claqua dans un bruit étouffant. La chaleur du tunnel m’oppressa.

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