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Niv. expérience : 1
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 Partie 1 : Dans les ruines. Chapitre 1 : Le rescapé.L’homme s’éveilla douloureusement, le corps enseveli sous un amoncellement de décombres. Il dégagea les débris en les saisissant à la main, puis se releva péniblement sur ses pieds, ses jambes flageolaient et craquaient sous son poids. Il soupira un instant, prit appui sur un pommeau d’escalier et observa les alentours. Il était dans une salle indescriptible, dont le toit s’était écroulé et avait formé un agrégat informe de poutres métalliques broyées et de bois brisé. Il avait un air élancé, faussé par la fatigue de ce dernier. Une tenue d’athlète, des vêtements déchirés et tâchés de sang et de poussière de béton. Des yeux communs, noirs ; des cheveux touffus et légèrement châtains ; des sourcils broussailleux, des lèvres fines et un petit nez crochu. Il enjamba les quelques obstacles qui entravaient son chemin, puis se trouva né à né avec une porte dont les charpentes avaient craqué et avaient obstrué l’ouverture. Après avoir examiné les alentours, il se rendit compte qu’il était séquestré dans cette pièce. L’homme jura et recula de quelques pas, puis s’élança vers l’ouverture bloquée, épaule devant. Un craquement signala que la porte avait cédé. Il s’affala sur le sol, puis se frotta le visage, blessé par des copeaux de bois et ... du sable. Il avait atterri dehors. Le sable ardent lui avait brûlé le visage, mais il put voir avant tout la bâtisse de laquelle il était sorti. Un petit chalet post-Apocalyptique, dévasté par ... quelque chose. Il n’y avait autour que le désert. L’homme se releva une deuxième fois, étourdi par sa chute, et se mit à observer du mieux qu’il put – en plissant les yeux – l’horizon. Ce qu’il voyait pouvait être comparable à un mirage, mais il était vraisemblablement véritable. Une petite ville se dressait fièrement au loin, une petite ville qui crachotait de la fumée et dont la couleur s’apparentait maintenant à celui de son environnement (jaune, marron). L’homme se dit qu’il ferait mieux d’aller voir. Il avait une petite sensation de désagrément, un « trou de mémoire » qui lui rongeait le crâne. Peut-être trouvera-t-il ce qu’il cherche là-bas ? |
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