Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Chapitre 2 : Suivez la route !L’homme marchait nonchalamment vers cette dite ville, espérant y trouver quelque secours ou peut-être d’autres humains. Il ne ressentait ni la faim, ni la soif, seulement une légère fatigue et des douleurs passagères sur son visage. Cela dit, il boitait légèrement de la jambe gauche, ce qui n’était pas très pratique pour courir, ou s’enfuir. En y regardant plus attentivement, la ville qui se dressait au loin donnait une sensation de déjà-vu à l’homme. Ne serait-ce que par son architecture très spéciale que par le fait qu’elle soie bâtie sur une colline laisse penser que l’homme y était déjà parti auparavant. A sa gauche, il vit un ancien campement en partie détruit par les attaques des zombies. Il décida d’y aller, de voir s’il pourrait y trouver quelques objets utiles. Il l’atteignit après une demi-heure de marche. Une muraille le séparait de l’intérieur, mais un monticule de terre lui permit de s’y agripper et passer par-dessus le mur. Il se rendit compte que, de l’autre côté du camp, le mur était entièrement dévasté. Il resta hébété un léger instant, puis sauta sur la terre ferme. Il entendit un craquement d’os sous ses pieds, et vit avec effroi qu’il avait cassé la nuque d’un cadavre. Le cadavre avait toujours sur lui une blouse blanche tâchée de sang, et une petite carte d’identité accrochée à son col. Il n’y avait écrit dessus de lisible que le mot « Ingénieur scientifique ». L’homme ne se posa pas plus de questions. Il regarda le visage meurtri du scientifique, et vit qu’il regardait ironiquement vers le pan du mur détruit. L’homme eut un léger frisson et continua à explorer les lieux. Rien d’intéressant, à priori. Sauf une sorte de puis condamné au centre du camp. Les diverses griffures sur la planche de bois qui la bloquait laissaient présager que les zombies voulaient passer par là, sans succès. Il la poussa du mieux qu’il pût vers le côté et respira automatiquement une bouffée d’air frais venant d’en bas. Il n’en croyait pas ses yeux. Il vit, stupéfait, s’étendre devant lui un lac souterrain. Il descendit précipitamment les marches et se lava le visage avec l’eau du lac. Soudainement, le même air frais fut remplacé par une étrange odeur de putréfaction, typique des macchabées. Elle provenait d’une grotte de l’autre côté du lac. « Je ferais mieux d’aller jeter un coup d’œil, et puis, je n’ai pas d’autres obligations ... ». |
0 