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Chapitre 4 : Les premiers abords.« Un petit coup d’œil discret avant d’émerger du puits, des précautions par dizaines pour ne faire AUCUN bruit, et ... Hop ! ... Oui, c’est ça. » Il ne resta plus qu’à l’homme qu’un léger pas à faire et il sera tout à fait capable de se défendre soi-même. C’était quelqu’un d’assez paranoïaque, pas tout à fait courageux pour oser se lancer dans une aventure incertaine. L’homme, dès qu’il observa les alentours, frémit. Il était entouré de bâtiments dévastés. Pas dans le sens détruits, mais ils respiraient la désolation. De véritables hécatombes. Pas la moindre trace de vie, humaine ou zombiesque. Il avança, la peur dans le ventre, lorsqu’il entendit un petit cri plaintif. Il sursauta. Le cri provenait d’un des bâtiments. L’homme accourut vers celui-ci et put nettement distinguer le petit cri. C’était une voix féminine qui gémissait ainsi. L’homme fut pris de dégoût, mais surmonta sa peur et se dirigea vers les gravas qui avaient prématurément enterré la femme. Il les jeta aux environs aussi vite qu’il put, puis découvrit une trappe menant au sous-sol. Il descendit les marches, posa le pied dans la cave puis vit près d’une lumière vacillante une jeune adulte au visage ensanglanté. Ses yeux étaient d’un bleu profond, et sa chevelure blonde était salie par la suie qui s’y était accumulée. Lorsqu’elle vit l’homme, elle sourit, se saisit de la chandelle qui l’éclairait puis se dirigea vers l’homme. Lorsqu’il la vit de plus près, il remarqua des taches de rousseur sur ses deux joues, et un petit air enfantin. Elle était encore une adolescente. Ce fut elle qui prit la parole en premier : Fille : Bonjour. Je m’appelle Julie, et vous ? Homme : Je ne sais pas. Julie parlait d’une voix angélique, rassurante, presque insouciante. Julie : Vous êtes la seule personne que j’ai pu voir depuis que Hope City a été sinistrée. Homme : Hope City ... Julie : C’est le nom de la ville, voyons. *Elle sourit* Mes parents sont morts dans la Seconde Fin ... Inutile de le répéter, je vais te l’expliquer : C’est l’attaque qui a rasé la ville. La Seconde Fin est le nom que nous lui avons donné, suivant l’exemple de la Grande Apocalypse, la génitrice des macchabées. Homme : Il y a déjà eu une première fin pour Hope City ? Julie : Oui. Celle de la libération de Tom Jinferson. Ce ne fut pas vraiment une fin, mais elle représentait les prémices de la seconde. Un craquement de bois se fit entendre au-dessus de leurs têtes. Il s’amplifia durant quelques instants, puis se tut. Julie suggéra à l’homme de lui présenter les quelques survivants qu’elle avait rencontrés avant qu’une mauvaise surprise ne leur tombât dessus, et lui dévoila un petit tunnel creusé artificiellement. Après environ une dizaine de minutes à le traverser accroupi, ils atteignirent un petit promontoire formé de pierres, au centre de croisement de routes, primitivement défendue par quelques cloisons et murets. Au sommet de celui-ci, Casimir. |
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