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Niv. expérience : 1
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havemercy J'ouvre les yeux et je la vois en basse discussion avec le vieux. Mes yeux m'élancent et ma gorge est de la pâte. Je souffre. Elle vient à moi et parle d'un projectile tiré par la foule. Key, elle me sourit, je lui rends un rictus. Je fais signe au vieux d'approcher et il y consent. Le connard me doit bien ça, d'avoir sauvé sa peau ne le rends pas plus reconnaissant. Va falloir m'en occuper sérieusement. Je lui demande la situation. Il pige pas. Fais chier, je peux presque pas parler. J'ouvre les yeux et je suis seul dans la pièce cette fois. Fait sombre. Je me lève. Des couloirs. Y a des échos de vie autour de moi. Cris d'enfants, cuisine. Du linge qui sèche. J'ai envie de pisser. J'interroge un jeune que je croise et il me désigne le chemin des cabinets. Y a du papier cul rose posé sur un tabouret. Où sont donc passés les barbares tatoués de l'arène ? Devant tant de confort, je baisse mon froc et je chie tranquillement. Un peu de repos me fera du bien. Me ressourcer. Me remplumer. Z'ont du trouver ici un calme, un havre, un microcosme de sécurité. Les barbares de l'arène comme remparts de chair aux maux du dehors, ceux de l'intérieur re-embourgeoisés, ceux sur la muraille soit trop cons pour se rebeller soit satisfaits de cette entente. Ou simplement semblable. Les forts dehors à repousser les hordes et leurs femmes et mômes dedans le cul torchés de rose. Je finis ma crotte en pensant à cela et à moi en plein milieu. |
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