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Niv. expérience : 1
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havemercy Je me retournai et le viel homme et key se tenaient debout côte à côte, le regard au loin tandis que les nuées s'assombrissaient. Les cheveux de key, noirs, volaient alors que le vent se levait et se transformait en tornade. Ses yeux prenaient la reflet de la pluie. Et ainsi que tous les regards ils se portaient sur le paysage en contrebas. Des remparts l'on voyait que le sol en était recouvert, et il s'en déversait encore des collines plus au nord. Cela formait une rivière, qui débordée de son lit, remplissait les rives de son eau noire et boueuse. Ils bruissaient en bas comme mille épics de blés soufflés par le vent. Et le ciel, sombre comme si le soleil caché par mille vols de corbeaux, s'était peu à peu évanoui pour laisser place à une lumière dure dont seuls les plus braves ne ressentaient pas l'effroi. Key prit la main du vieil homme dans la sienne, et celui-ci se mit à fredonner puis à chanter, de plus en plus fort à mesure que sa force se communiquait Année après année, le vent soufflera, l'herbe poussera et le ciel sera bleu les pleurs nous passeront et notre maison retrouvée. Ils feront sauter les enfants dans leurs bras, Ils embrasseront leur femme et caresseront leur ventre rond Nous nous baisserons et sentirons la terre sous nos paumes Et sans un regard en arrière ils soupireront bruyamment et décrocheront leurs faux pour se rendre aux champs Adieu la ville et le bourd Adieu le village natal Adieu jeune fille Hélas, adieu, rose gourmande Autrefois dans les champs de blé j'avais mon amie sous l'étreinte Aujourd'hui c'est mon arme que je sers dans la main Ils partiront un sourire au visage Et ils penseront à nous, nous qu'ils ont vu tombés et chaque fois qu'ils feront sauter leurs enfants sur leurs genoux, qu'ils embrasseront leur femme, et toucheront leur ventre rond, alors, Nous aussi nous vivrons un peu de cette joie. Je sentais la force qui se répandait en nous tous par ces paroles. La force qui se répandait de la volonté de key le long de ses membres puis dans ceux du vieil homme par le contact de leur main. Cela je le sus cependant plus tard. |
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