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Récit : « Conséquences »

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Chapitre 1 : Chapitre I :
Chapitre I :

« Le seul monde qui mérite d’être conquis est celui qui délimite notre peau et nos pensées. Les autres existent pour être visités. Simplement visités ».

0609 heures, 7 janvier 2081 (Calendrier militaire)/Centre souterrain Bravo 6 du Haut Commandement de l’ONU, Catystia, Zone B, Lune.


Le Lieutenant Mercier franchit les portes de sécurité équipées de détecteurs de métaux d’explosifs, et pénétra dans le hall d’entrée baptisé officiellement Centre souterrain Bravo 6 du Haut Commandement de l’ONU, le bâtiment tentaculaire avait été surnommé la « Ruche ».
Le temps sur Catystia était comme arrêté, l’espace était sombre et morne, les hublots laissaient passer les rayons filtrés du soleil et on pouvait apercevoir un bout la planète Terre.
Il croisa des officiers et des sous-officiers qui marchaient d’un pas décidé vers les destinations qui occupaient leur temps. Il ignora les acacias et les fougères exotiques exposés, destinés à la presse et aux visites des civils. Cette journée n’était pas réservée aux civilités.
Mercier s’approcha du bureau de la réceptionniste, sous l’œil vigilant d’un trio de Marines en cuirasse, des MP.
Comment tout cela était arrivé, le lieutenant avait du mal à se rappeler, voilà vingt ans, vingt longues années que l’humanité, tout du moins ce qu’il en reste, devait se terrer dans l’espace pour fuir ces choses qui avaient envahi leur planète, la Terre. Tout ce temps passé dans un espace clos, à essayer de survivre, s’organiser et essayer de recréer une société viable. Vingt ans à respirer de l’air artificiel et à apercevoir les rayons du soleil filtrés par les vitraux noirâtres. Vingt ans, c’est beaucoup trop…

Réceptionniste : On vous attend mon Lieutenant.

La réceptionniste était une jeune adjudante qui semblait ne s’intéresser à rien ou ne rien savoir. Mais ses yeux la trahirent. Elle savait bien quelque chose . Elle n’était peut-être pas au courant, mais elle avait indubitablement détecté les protocoles de sécurité de plus en plus importants.

Réceptionniste : Veuillez vous diriger vers l’ascenseur numéro huit.

Le Lieutenant se dirigea vers l’imposant mur de métal et une double porte s’ouvrit devant lui. Il pénétra dans un petit compartiment ; les portes se refermèrent et se verrouillèrent en produisant un snik silencieux.
Un lecteur d’empreintes digitales et un scanner rétinien sortirent du mur. Mercier pressa sa main sur le lecteur d’empreintes et une aiguille s’enfonça dans son index. Ils allaient comparer son ADN à l’échantillon se trouvant dans leurs fichiers et voir en même temps si le Lieutenant n’était pas contaminé par le virus. Il cligna des yeux et posa son menton sur le scanner rétinien.
Un léger bruit sonore se fit retentir, signe de confirmation. Les portes devant lui s’ouvrirent sur un couloir aux murs lambrissés de panneaux en noyer et décorés de tableaux représentant La grande panique, La propagation ou bien La fuite vers l’espace et La grande Errance , différents paysages représentant New-York, Paris, Londres, Tokyo, des scènes de combats, des émeutes…
Même s’il n’avait quasiment pas senti descendre l’ascenseur, Mercier savait qu’il venait de plonger de trois kilomètres dans le satellite, traversant les différentes couches de béton armé, de plaques d’acier trempé anti-impulsions électromagnétiques renforcées en Titane et le système de chaufferie circulant dans toute la station.
Il sortit de l’ascenseur, le Lieutenant prit une profonde inspiration, il déglutit et lissa les plis microscopiques sur son uniforme souffla et s’engagea dans le couloir.
Un couple de MP se mit au garde-à-vous lorsqu’il se rapprocha de la double porte. Ils ne le saluèrent pas, les mains posées sur leurs armes à feu rangées dans leurs étuis. Ils regardaient droit devant eux, mais Mercier savait que s’il s’excitait subitement, ils lui tireraient dessus et poseraient leurs questions ensuite.
Les portes s’ouvrirent sans un bruit vers l’intérieur. Il entra dans la salle, les portes se refermant et se verrouillant derrière lui. Mercier reconnut la majorité des huiles assises à la table en forme de croissant : le Général de division Nicolas Strauss, l’Amiral Sir Terrence Hood et le colonel James Ackerson. Le siège du Vice-Amiral Wist était vide.
Une demi-douzaine d’autres officiers étaient présents, ce qui rendit nerveux le jeune Lieutenant au milieu de tous ces requins, lions et vipères. Chacun avait devant lui une tablette-écran et même à l’envers, Mercier aperçu son dossier préliminaire de mission.

Le Général de division : Bordel, Mercier, votre plan est complètement fou, c’est du suicide pur et simple. Autant vous coller une balle dans la tête et c’est réglé.
Le colonel : Remarquez mon Général, son plan tient la route, certes c’est risqué, mais réalisable.
L’Amiral : Est-ce-que vous avez formé votre équipe pour cette opération ?
Mercier déglutit, souffla et annonça :
Mercier : Mon Amiral, mon équipe est déjà formée, une centaine d’hommes, tous volontaires et prêts à mourir s’il le faut. Ils sont prêts et attendent votre discision vis-à-vis de cette mission.
Le Général : Négatif, vous n’aurez que cinquante hommes.
Mercier : Mais, mon générale, ce n’est pas suffisant pour…
Le Général : Cette décision est irréversible, Lieutenant, nous avons débattu longuement sur votre mission, et je vous annonce que nous l’acceptons, soyez prêt vous et vos hommes, vous partez dans une semaine.
Le Colonel : Estimez-vous heureux Lieutenant, le fait que nous sacrifions une cinquantaine de nos soldats pour cette mission est déjà une lourde perte, de plus nous devrons vous fournir le matériel adéquate, et vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes vraiment justes en ce moment.
Mercier : Mon colonel, avec tout le respect que je vous dois, si cette mission réussit, nous pourrons rentrer sur Terre, nous reprendrons ce qui nous est dû. Je peux vous le garantir.

A ces mots, l’assemblée sombra dans un léger brouhaha, des chuchotements fusaient de toutes parts dans la pièce faiblement éclairée.

Le Général : Bien, vous pouvez disposez Mercier, préparez-vous et informez vos hommes.

Le Lieutenant se mit au garde-à-vous, salua les officiers et sortit de la pièce d’un pas décidé, les portes blindées se refermant derrière lui, le reste des officiers sortirent, seul L’amiral et le Général de divisions restaient seul dans la pièce.

L’Amiral : Qu’elle merde, il n’a aucune chance…aucune.

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