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Récit : « Conséquences »

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Chapitre III :

« Un homme qui refuse de mourir pour une cause, ne mérite pas de vivre »

5 h 58 minutes, Samedi 15 Mars 2061 (Calendrier civile)/Maison des Jenkins, vingt ans plus tôt/Quelque part à Seattle, Etats-Unis, Amérique, Terre.


Mme Jenkins tremblait en regardant la télévision, c’était une femme ayant la trentaine, les cheveux blonds, une longue robe rouge, son maquillage coulait sur son visage en pleur, devant elle défilait des images affreuses. Des corps empilés les uns sur les autres, il manquait des membres à certains, et tous étaient criblés de balles, des soldats allumaient un feu, puis des scènes de combat défilaient, des militaires qui tiraient sur une foule qui avançait en courant comme des forcenés. Les soldats avaient des masques à gaz, le présentateur était affolé, une carte du monde apparue sur l’écran plat fixé au mur, des taches rouges s’étendaient de long en large sur les continents, Seattle inclue, le chaos régnait apparemment sur toute la planète.
Mme Jenkins ne comprenait pas un mot de ce que disait le journaliste. Les images défilaient sur l’écran, elle ne faisait que changer de chaines, rien n’y faisait, tout le monde parlait de la même chose.
Un son mélodieux l’extirpa de ses pensées, on sonnait, elle se leva, jeta un coup d’œil par la fenêtre, un homme en uniforme militaire se tenait devant sa porte d’entrée, deux MP en uniforme vêtu d’un gilet par balle et armés de fusil à pompe d'assaut se trouvaient derrière lui. Mme Jenkins se plaça devant la porte, elle jeta un coup d’œil dans la chambre se trouvant en face de l’entrée, Mathieu était en train de jouer aux petits soldats, elle se recoiffa et plissa sa chemise, elle prit une profonde inspiration, tenta de souffler, mais toussa légèrement, du sang coulait de sa bouche, elle s’essuya puis ouvrit la porte.

Sergent : Bonjour Madame Jenkins, il faut y aller maintenant.
Mme Jenkins : Non, vous n’aurez pas mon fils, je n’ai que lui, s’il vous plait…Pitié.
Sergent : Madame, ne nous obligez pas à employer la force, je vous promets qu’il sera en sécurité avec nous. Vous pouvez nous faire confiance.
Soldat n°1 : Sergent, on doit vraiment y aller, ils vont partir sans nous.
Sergent : La ferme soldat, Madame je vous en prie, nous devons partir avec votre fils. Ne résistez pas.
Mme Jenkins : Je vous interdis de toucher à mon enfant, vous entendez, vous n’avez pas le droit, j’appelle la police.

Madame Jenkins sortit son portable en toussant une nouvelle fois du sang, elle composa le numéro de la police.

Sergent : Désolé Madame, vous ne nous laissez pas beaucoup de choix.

Le Sergent fit un signe de la tête et un des soldats attrapa Madame Jenkins par le bras et l’immobilisa au sol. Elle se débâtit, mais rien n’y fit, elle toussa de nouveau du sang et cria comme une forcenée. Le second soldat pénétra dans la maison et se dirigea vers la chambre du petit, le Sergent se tenant toujours droit, regardant aux alentours et faisant mine de ne pas entendre les lamentations de la femme.
Le second soldat entra dans la chambre et pris l’enfant par le bras en l’arrachant à ses petits soldats. L’enfant d’à peine cinq ans ne comprit rien de ce qui lui arrivait, il commença à pleurer en voyant sa mère se débattre face à l’homme qui l’immobilisait face contre terre.
Le soldat sortit avec l’enfant suivi du second soldat et du Sergent qui referma la porte, laissant pour morte Mme Jenkins gisant au sol. Le portable à terre laissa entendre
« Bonjour, nos services sont actuellement indisponibles, veuillez rappeler ultérieurement »
Les militaires emmenèrent l’enfant dans un bus scolaire qui était garé au coin de la rue. Un autre soldat en uniforme et armée d’un colt conduisait, en entrant, l’enfant s’assit à l’avant, à cotés d’une petite fille d’à peut prés son âge, il y avait une quarantaine d’autre enfant dans le bus.

Le petit garçon : Ils nous emmènent où les méchants ?
La petite fille : Là-haut, dans le ciel.
La petite fille montra le ciel orangé taché de colonnes de fumée noire qui recouvraient le ciel.
Le Sergent reçut un appel sur son portable, il décrocha et après quelques minutes de silence raccrocha.
Sergent : Messieurs, le plan Redecker est en place. En avant.

Les portes du bus se refermèrent et l’engin démarra, le petit garçon risqua un léger coup d’œil vers sa maison qu’il venait de quitter. Sa mère se tenait debout devant la porte de chez elle, fixant le bus qui s’éloignait, impuissante. Il ne le savait pas, mais c’était la dernière fois qu’il la voyait…

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