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Récit : « Conséquences »

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Chapitre IV :

« On ne qualifie pas un bon soldat par ses diplômes ; mais par ces cicatrices. »

1003 heures, 14 janvier 2081/Temps d’opération : 0003h (Calendrier militaire)/Dans l’espace, en descente sur la planète Terre.


Le Caporal Jenkins se concentra sur son tableau de bord, sa vitesse était stable, sa position et son inclinaison acceptable, il suivait le groupe, tout était ok. Il regarda sa montre de mission, déjà trois minutes étaient passées, et il ne s’était jamais senti aussi bien, l’adrénaline mêlée au stress et à son excitation n’arrangeait pas les choses. Le module commença à entrer dans l’atmosphère, l’intérieur du caisson commença à surchauffer, Jenkins regarda la température affichée sur l’écran situé à sa gauche. Cinquante degrés dans l’habitacle, le jeune Caporal transpirait dans toute son armure, il commençait à suffoquer. Une violente rafale de vent fit trembler l’appareil tout entier. L’entrée dans l’atmosphère serait très traumatisante pour un homme normal, mais pas pour un Marines entrainé dans des simulateurs virtuels. Son corps était balloté dans tous les sens, il ne serait franchement pas étonné de se casser quelque chose une fois au sol.
Une seconde rafale de vent vînt le percuter de plein fouet puis s’en suivit d’une petite lumière rouge qui clignotait. De nouvelles secousses, une sonnerie d’alerte se fit retentir, sa trajectoire initiale avait était modifiée, il amorça le parachute, une troisième secousse. L’intérieur du caisson se déchaîna, le fusil d’assaut du jeune Caporal se détacha et valdingua dans l’habitacle, soudain, tel un miracle, plus rien, plus de secousse, l’arme s’était bloquée dans une fente.
Le module descendait toujours à une grande vitesse mais Jenkins l’avait de nouveau stabilisé.
Il regardait son écran holographique, mille mètres, cinq-cents mètres, deux-cents mètres…le jeune sous-officier serra les dents et pria le seigneur, s’il existait vraiment.
Puis, un grand trou noir. Le caporal sombra dans les ténèbres.

Le Sergent Agatha actionna les explosifs fixés sur le sas de son module de largage. Une explosion se fit entendre et la porte se trouvant en face de la jeune femme vola à plusieurs mètres dans les airs. Une vague de chaleur frappa violement le visage du Sergent, elle sortit du caisson et fit mine de s’étirer. Devant elle, un paysage désertique s’étendait, le désert, les dunes de sable et des boules de poussières avaient envahi les trois quarts des terres émergées, seuls quelques arbustes tenaient encore debout, une odeur de chair en décomposition se faisait sentir, et des os mélangés à des planches de bois, des bouts de plastique et des métaux jonchaient le sol sous les pieds du Sergent.
Elle poussa un bruyant soupir et retourna dans le compartiment qu’elle venait de quitter. Elle sortit son fusil de sniper à visée nocturne et viseur laser intégré, puis elle ouvrit une de ses poches ventrales se situant sur son gilet pare-balle et tira une paire de lunette de soleil ainsi que des jumelles.
Elle brancha sa liaison COM et parla dans le micro.

Sergent : Ok les filles, vous ramenez vos carcasses sur la position du Lieutenant, prenez le matériel, on fait comme à l’entrainement, débriefing dans deux heures.

Quelques instants après, des voyants verts de confirmations firent leur apparition sur le bracelet électronique du Sergent. Le plan révisé tant de fois, dans les simulateurs, par toute l’unité était simple, il consistait à rejoindre le module principal, celui du Lieutenant. L’unité regroupée, une vingtaine d’hommes présélectionnés devaient commencer à creuser un fossé d’un mètre de profondeur sur une trentaine de mètre de largeur, le tout formant un carré. Peu après, une dizaine d’hommes devaient désosser les modules en récupérant les plaques de métal de Titane-A. Ces plaques étaient ensuite posées dans le fossé qu’ils rebouchaient par la suite, les plaques étaient soudées grâce à la soudeuse emportée spécialement. Une autre équipe constituée de cinq personnes, déployait les tentes dépliables et déchargeait les caisses de nourritures, d’eau et de munitions. Pendant ce temps, une dizaine de Marines surveillaient la zone à la recherche d’une éventuelle menace.
Le Lieutenant regardait l’horizon avec ses jumelles longue portée. Le Sergent le rejoignit .

Lieutenant : Au rapport Sergent.
Sergent : Comment saviez-vous que c’était moi, mon Lieutenant ?
Lieutenant : Vous êtes la seule à rien foutre, au rapport.
Sergent : Mon Lieutenant, nous avons trois hommes portés disparus. Nous pensons qu’ils sont morts.
Lieutenant : Je me fou intégralement de ce que vous et vos hommes pensez Sergent, le plan continue.
Sergent : Mon Lieutenant, sauf votre respect, je peux dépêcher une mission de sauvetage, je dirigerai les recherches et on récupérera ainsi leurs plaques de Titanes sur leurs modules, je ne sais pas pourquoi, mais leurs caissons ne répondent pas, sûrement tout ce sable.
Lieutenant : Négatif Sergent, vous continuez les travaux, on attend demain, s’ils ne reviennent pas avant minuit, ils seront portés comme morts au combat. Maintenant, au boulot, il reste une grande quantité de modules à désosser et vos Marines doivent me faire leur rapport. Mais rappelez-vous, toutes les unités, et je dis bien TOUTES les unités doivent rentrer à la base avant la tombée de la nuit. Exécution.
Sergent : A vos ordres mon Lieutenant.

Agatha s’éloigna, le Lieutenant était étrange en ce moment, il semblait préoccupé, la tête ailleurs, cela sentait mauvais, très mauvais.

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