Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Chapitre V : « Il est remarquable que ce soit dans les périodes où la société donne à l'individu le moins de garanties et d'avantages qu'elle lui demande le plus de sacrifices et d'efforts. » 9 h 59 minutes, Samedi 15 Mars 2061 (Calendrier civile)/Transport scolaire réquisitionné par l’armée, vingt ans plus tôt/Quelque part à Seattle, Etats-Unis, Amérique, Terre. Le petit garçon jeta un coup d’œil par la vitre se trouvant à coté de lui. Dehors, tout n’était que chaos, les gens tapaient sur le bus, sur les autres voitures. Ils portaient des masques à gaz ou de simples foulards, et ils criaient, hurlaient et cassaient tout ce qui pouvait être détruit. Les vitres des magasins volaient en éclats, les commerces étaient pillés et des gens ressortaient avec des télés, des consoles, des ordinateurs, tout ce qui était revendable. Des sirènes de police retentissaient au loin, ainsi que des coups de feu, des pleurs, des lamentations et des coups de klaxon. Le bus se trouvait dans un embouteillage, les soldats étaient tous tendus et le Sergent tenait son colt encore dans son étui d’une main ferme, prêt à tirer. Sergent : Soldat, vous sortez et vous me virer ces excités du chemin, utilisez la force s‘il le faut. Soldat n°1 : Sergent, s’il vous plait, y a des infecté là d’dans, j’vais m’faire mordre, et comment vous voulez que je… Sergent : Sortant son colt et le braquant entre les deux yeux du Soldat en question Vous la fermez, Marines, vous sortez et vous me dégagez la voie ou je vais être obligé de mettre un terme à votre lâcheté. Le Soldat prit son fusil à pompe sans insister, et sortit du bus en bousculant des passants occupés à piller un centre commercial. La petite fille : Es-ce-que tu as peur ? Le petit garçon : Non. La petite fille : Comment tu t’appelle ? Le petit garçon : John La petite fille : Moi c’est Claire. Sergent : La ferme vous deux, on a dit SILENCE !! Les deux enfants baissèrent la tête. Soudain, le Sergent entendit des cris de panique et de fuite, il regarda par la fenêtre avant du bus, et aurifier, il constata la scène. En face de lui des hommes et des femmes avançaient, les bras tendus et la bouche ouverte. Des plaies béantes recouvraient leurs corps, des morsures tachées de sang séché et on remarquait qu’il leur manquait des membres. Et ce gémissement, ce gémissement qui glaçait le sang jusqu’aux os, un long râles profond raclé du fond de la gorge tout droit sorti des enfers. Le Sergent n’écoutant que son courage et sa rigueur militaire rangea son colt avec un calme olympien, il referma la porte du bus et poussa calmement le soldat assit à la place du conducteur. Conducteur : Sergent, on oublie Fort, vous l’avez envoyé dégager la voie et… Sergent : Regardez devant vous Soldat, et fermez là. Le bus démarra dans un grondement de moteur. |
0 