Johan rechargea le fusil, et fourra les 8 dernières cartouches dans ses poches, ensuite il chercha la tronçonneuse, qu'il trouva sur une des étagères jouxtant le bureau, voilée pudiquement par une serviette. Il la sous-pesa. Sa grand taille ne trahissait pas son poids, il pouvait la tenir et l'actionner avec une seule main. Il fit quelques mouvements avec, pour en estimer la maniabilité. Maintenant, je rentre chez moi, et rien ni personne ne m'en empêchera! Il avait un plan. Il activa la musique, poussant le volume à fond. Les décibels lui parvenaient, imposant leur rythme endiablé. Le fusil en bandoulière, portant de sa main droite la tronçonneuse, et une chaise avec la gauche, il gravit les marches, d'un pas déterminé. Les zombies continuaient de s'acharner sur la porte, sans résultat. Il installa la chaise de manière à entraver partiellement l'ouverture de la porte. Tel un escrimeur avant un combat, il tenait, avec sa main droite, la tronçonneuse levée en signe de salut, un rictus sadique aux lèvres, et de sa main libre, déverrouilla la serrure. Les coups cessèrent. La porte s'ouvrit d'une vingtaine de centimètres avant d'être bloqué. |