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Récit : « Chronique des survivants : Johan »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15Chapitre 16Chapitre 17Chapitre 18Chapitre 19Chapitre 20



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Chapitre 5 : Dans la salle de bain
De toute façons, Erika étant descendu, il ne pouvait qu'être seul à l'étage. Cela renforça son courage et sa détermination:
Si danger il y avait, il n'était pas dans les parages.
Il remarqua que l'escabeau n'était plus sa place, Johan devrait donc s'en passer pour descendre.

Tel un chat, il atterrit sans bruit, et franchit les 3 mètres qui le séparant de la salle de bain en un instant.

- Ca y-est.... je n'ai plus qu'à retrouver mes fringues, et je pourrais me barrer, pensa-il.

Brusquement, tel le tonnerre, la sonnerie de son téléphone mobile retentit.
Son coeur qui venait à peine de retrouver une pulsation normale, s'emballa de nouveau.

- Putain.... lâcha-il paniqué, tout en se dirigeant vers la source du bruit, le panier à linges sales.

C'est alors que les marches de l'escalier se mirent à grincer...


Son stress était à son paroxysme, il se précipita vers la porte et la ferma, sans oublier de mettre le verrou. Ensuite, obsédé par cette sonnerie qui semblait hurler à tue-tête « Il est là, viens ici, il est là dépêche toi », il renversa le contenu du panier à linges sur le sol.
Fouillant fébrilement parmi les vêtements éparpillés, écartant soutiens gorges et autres sous vêtements, il parvint finalement à mettre la main sur son jean... à l'instant même où la mélodie cessa.

Le bruit des pas résonnaient comme le lent tic-tac de l'horloge égrainant les dernières secondes du condamné.
La porte n'était pas solide, mais peut-être résisterait-elle assez longtemps pour qu'il puisse se sauver par la fenêtre?

Il enfila maladroitement son pantalon, sans mettre son caleçon n'ayant plus le temps de le chercher, quand à ses chaussures, le plus simple serait d'en racheter dès qu'il serait dehors.
Enjambant la baignoire,torse nue il ouvrit la fenêtre, pleins d'espoir.

Ils avaient fait l'amour de nombreuses fois dans cette baignoire. Elle, appuyée sur l'encadrement de la fenêtre, et lui, la prenant par derrière, mais jamais, Johan n'avait remarquée ce petit détail, qui avait toute son importance maintenant qu'il s'acharnait à l'ouvrir :
Ce type de fenêtre ne s'ouvrait qu'à 45 degrés, maximum...

Quelqu'un actionnait la poignée de la porte, lentement, mais inlassablement.
Johan était paniqué: Impossible de forcer l'ouverture de la fenêtre.

Il allait devoir faire face...
Respirant lentement, afin de se regagner son sang froid, et d'être en état de réfléchir, il parcourut la pièce du regard, et rien dans la salle de bain n'était assez résistant pour servir d'outils, ou pour bloquer la porte.

La poignée ne bougeait plus. Pas un mot n'était prononcé.

Ce salaud joue avec moi... comme le chat joue avec la souris avant de la tuer, pensa-il.

Bien qu'il s'y attendait, le premier coup dans la porte le fit sursauter.
Un grognement gutturale accompagnait chaque coups, la porte tremblait à chaque fois.
Johan, qui venait de décider que sa seule chance de sortir était le passage en force, enfila ses baskettes, et saisie le premier objet qu'il trouva: La brosse des toilettes.

Le coup suivant fut accompagné d'un craquement, les grognements plus fort semblaient exprimer une auto-satisfaction, le rythme s'accéléra.

Johan se plaqua près de la porte, le dos contre le mur, la main près du verrou.

Son plan désespéré était simple, ouvrir la porte au moment où Thomas la frapperait, saisir son bras pour le déséquilibrer, et foncer comme un dément dans les escaliers.

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