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Récit : « Chronique des survivants : Johan »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15Chapitre 16Chapitre 17Chapitre 18Chapitre 19Chapitre 20



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Chapitre 6 : La confrontation
Il compta jusqu'à 3, déverrouilla la porte, l'ouvrit violemment, et saisit l'avant bras de son adversaire, tout en poussant un cris digne d'un guerrier Apache.
Johan n'avait jamais pratiqué d'arts martiaux. Mais, instinctivement et grâce à l'énergie du désespoir, il découvrit par lui même un enchainement, combinant la saisie, le déséquilibrage et la projection de son assaillant, qui termina sa course dans le grand miroir mural. Ce dernier se brisa sous le choc.

Surpris par la réussite de son plan, et toujours sous l'effet de l'adrénaline, il voulut savourer sa victoire sur Thomas afin d'exorciser ses craintes passées.
Il fut accablé par le remord:
Ce n'était pas Thomas qui gisait au milieu des éclats de verre...

Johan se rapprochait du corps dénudée et couvert de sang d'Erika, tandis que celle-ci se relevait en grognant .
Erika, je suis désolé, tu sais...Tu m'as fait peur... Ca vas, tu n'es pas...

Il était sur le point de lui toucher l'épaule lorsqu'elle se retourna.
Les yeux de l'homme, agrandis par l'effroi, contemplait le corps de cette femme, qui, jusqu'à maintenant, ornait les pages lingeries des catalogues de VPC et satisfaisait ses désirs lubriques.
Il n'y avait,désormais, plus rien de sexy chez elle.

Ses yeux étaient recouverts d'un voile blanchare, leur ôtant toute forme d'expression, ses lèvres pulpeuses étaient à présent éclatées et couvertes de sang frais.
La décharge de chevrotine avait perforée sa poitrine en de multiples endroits qui saignaient encore un peu.
Sa peau, jadis si halée et délicate était maintenant violacée par endroits, et couvertes de croutes encore molles de sang.
Son sein gauche n'était plus qu'une masse de chair lacérée et pendante, flasque comme un steak saignant. Le droit avait encore sa forme arrondit, malgré une perforation d'où tentait de s'échapper, tel le contenu d'un oeuf brisé, une poche de silicone.
Ce qui se produisit lorsqu'elle s'élança vers Johan, la bouche ouverte, grognant, gémissant, les bras tendus pour une étreinte mortelle.

A cet instant précis, l'homme avait les jambes aussi flasque que son sexe, et s'écroula, incrédule et terrifié.
Son instinct lui hurlait de fuir, de prendre ses jambes à son cou, mais celles-ci refusèrent de lui obéir.
Erika se jeta sur lui, les dents rouges de sang, et grognant avec la satisfaction primitive d'un chasseur ayant attrapé sa proie.
Johan, qui n'avait pas lâché sa brosse à récurer les WC, essaya de s'en servir pour bloquer les mâchoires d'Erika, qui , en plus de lui lacérer les épaules avec ses ongles, essayait de le mordre à la jugulaire.
L'étreinte actuelle n'avait rien de sensuelle, et le contacts de la chair froide et sanglante d'Erika contre son torse, le révulsait.

Se débattant avec l'énergie du désespoir, l'amant d'Erika lui enfonça la brosse dans sa bouche grande ouverte.
De sa main libre, qui, habituellement caressait affectueusement la poitrine de la jeune femme, il s'immisçait dans ses plaies, tirant, tournant dans tout les sens dans l'espoir de lui causer une quelconque douleur. Il ne réussit qu'à faire jaillir davantage de sang.
Devant tant d'insensibilité, un coin de son esprit se demanda si elle simulait avec lui lors de leurs coïts. Cela le mis dans une rage folle, décuplant sa force.
Il réussit, non sans avoir été complètement recouvert de sang, à se dégager, à soulever Erika et à la projeter dans la baignoire.
Celle dont il connaissait tout de son insatiabilité, se débattait pour en sortir.

Johan n'hésita pas une seule seconde. Ses jambes avaient enfin décidé de collaborer, il sortis précipitamment de la salle de bain et se rua dans l'escalier.
Descendant les marches quatre à quatre, Johan essaya de garder le peu de sang froid qui lui restait.
Ce n'était pas Erika, cette chose était... Non, ce ne pouvait pas être ma douce Erika...

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