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Niv. expérience : 1
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De sa nouvelle position, il avait un angle de vue du couloir portant jusqu'à la porte d'entrée. Livide, il réalisa que le premier coup de feu qu'il avait entendu, n'avait pas été tiré sur Erika. Face à lui, déambulant dans le couloir, se tenait, avec un trou à la place du coeur, le photographe de l'agence d'Erika. Son visage était tuméfié et couvert de sang partiellement coagulé, sa dentition incomplète suggérait qu'il avait été tabassé avant d'être exécuté. Son avant bras droit portait un petit bandage, ce qui était presque comique en comparaison des autres blessures. Les morceaux de chair qui pendaient, coincés entre ses dents, prouvaient qu'il avait dévoré l'infortuné Thomas. Le zombi avait senti la présence de Johan. Les événements se liguaient pour empêcher ce dernier de sortir de la maison. Erika était maintenant au pied de l'escalier, le seul humain de la pièce devait maintenant faire face à trois zombies, dont deux qui constituaient une menace immédiate. Tels des automates mécaniques, ils avancèrent vers Johan, tout en émettant leurs grognements inhumains. Il ne voyait aucune porte à refermer, rien à interposer pour gagner un peu de répit, hormis une table de billard. Johan n'avait que peu d'espoir de s'en sortir vivant, il recula tant qu'il le pût, sous leurs regards inexpressifs Ne voulant quitter le danger du regard, il utilisait sa mains pour tâtonner l'espace derrière lui. Ses doigts rencontrèrent les contours du bar, dont l'accès par chance, était situé à l'opposé. Johan ne risquait pas d'être pris au piège... pour l'instant. Les morts vivants se rapprochaient lentement, mais inexorablement. Il était maintenant dans le dernier tiers de la pièce, là où trônait sur le mur , un téléviseur plasma 300 cm haute définition. Le comptoir du bar avait cédé sa place à une étagère contenant des cassettes vidéo, des DVD. Derrière lui, le coin de la pièce lui rappela amèrement que toutes les choses ont une fin. Acculé, son espérance de vie s'amenuisait au même rythme que la distance le séparant des deux créatures. Soudainement, l'étrange sensation au niveau de sa fesse se reproduisit, et compris finalement que cela était du au mode vibreur de son téléphone mobile. Si tu penses qu'ils vont me laisser te répondre, je crois que tu peux toujours courir, répondit-il mentalement à l'attention de son interlocuteur inconnue. Sa main gauche heurta une protubérance. D'un coup, l'espoir revint en lui comme la lumière après une coupure d'électricité, lorsqu'il réalisa qu'il tenait une poignée de porte. |
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